Photographies de Nicolas Henry
La galerie 1161 présente du 27 octobre au 13 décembre, "Les cabanes de nos grands-parents" de Nicolas Henry, plus d’une quarantaine de photographies en couleur où les talents de l’homme-orchestre - photographe, éclairagiste et scénographe – enchantent le réel et invitent à découvrir la magie qui habite les aïeuls des quatre coins du monde.
Aucun photomontage ni subterfuge dans les photographies de Nicolas Henry. Pourtant, "Les cabanes de nos grands-parents" étonnent par leur esthétique et leur "plastique" : on y entre comme dans un théâtre où les personnages semblent porter des costumes, la poésie se glisser
dans chaque élément du décor, tandis que les éclairages de la scène accompagnent cette lumière à la fois douce et colorée des paysages qui évoque ce moment de transition entre la fin du jour et la nuit complète, et de façon métaphorique, celui où les grands-parents peuvent encore éclairer
les jeunes générations.
En effet, les cabanes de ce théâtre itinérant, Nicolas Henry les a réalisées au fur et à mesure de ses rencontres avec les anciens dans plus d’une trentaine de pays – de l’Irlande au Vanuatu en passant par l’Inde, le Brésil, le Maroc, ou encore la Nouvelle Zélande et la Suède.
Son intention première ? S’interroger sur la place des « papis et des mamies » aujourd’hui lorsque la jeunesse s’affiche partout, les considérations économiques font voir d’un mauvais oeil les vieux jours, sonder ce qu’il reste du respect pour la parole de l’ancien qui transmet un savoir, une
histoire et des racines. Mais loin d’adopter un regard dénonciateur, cynique, ou désabusé, « les cabanes de nos grands parents » expriment les changements d'un monde à l'autre à travers les outils du rire et de la poésie.
Nicolas Henry adopte en effet une approche humaniste de la photographie, mais joyeuse et colorée, où celle-ci ne peut se construire sans l’autre. Car il s’agit avant tout d’une rencontre, d’un lien qui se noue entre deux histoires, où l’imaginaire de chacun vient à se délier et les petits riens – un bout de bois, un morceau de tissu, une feuille de bananier – se transformer en objets symboliques et redonnent accès à l’univers magique de chacun, celui de l’enfance. ( …) Ainsi, la rivière qui mène aux jardins, l'arbre du centre du village, le toit d'un immeuble, sont devenus des terrains formidables pour raconter les histoires. Sont ainsi sortis de terre un poisson-hélicoptère lors d'une pêche à l'arc miraculeuse au Vanuatu, une skyline refaite avec des bouts de rien dans un campement ouvrier à Shanghai ou encore une voiture imaginaire pilotée par un croyant éclairé au Maroc.
Exposition du 27 octobre au 13 décembre 2010, ouverte du mardi au samedi, de 11 à 19h.
Vernissage le jeudi 4 novembre, de 18h à 22h.
Galerie 1161, 53 quai des Grands Augustins 75006 Paris.
Aucun photomontage ni subterfuge dans les photographies de Nicolas Henry. Pourtant, "Les cabanes de nos grands-parents" étonnent par leur esthétique et leur "plastique" : on y entre comme dans un théâtre où les personnages semblent porter des costumes, la poésie se glisser
dans chaque élément du décor, tandis que les éclairages de la scène accompagnent cette lumière à la fois douce et colorée des paysages qui évoque ce moment de transition entre la fin du jour et la nuit complète, et de façon métaphorique, celui où les grands-parents peuvent encore éclairer
les jeunes générations.
En effet, les cabanes de ce théâtre itinérant, Nicolas Henry les a réalisées au fur et à mesure de ses rencontres avec les anciens dans plus d’une trentaine de pays – de l’Irlande au Vanuatu en passant par l’Inde, le Brésil, le Maroc, ou encore la Nouvelle Zélande et la Suède.
Son intention première ? S’interroger sur la place des « papis et des mamies » aujourd’hui lorsque la jeunesse s’affiche partout, les considérations économiques font voir d’un mauvais oeil les vieux jours, sonder ce qu’il reste du respect pour la parole de l’ancien qui transmet un savoir, une
histoire et des racines. Mais loin d’adopter un regard dénonciateur, cynique, ou désabusé, « les cabanes de nos grands parents » expriment les changements d'un monde à l'autre à travers les outils du rire et de la poésie.
Nicolas Henry adopte en effet une approche humaniste de la photographie, mais joyeuse et colorée, où celle-ci ne peut se construire sans l’autre. Car il s’agit avant tout d’une rencontre, d’un lien qui se noue entre deux histoires, où l’imaginaire de chacun vient à se délier et les petits riens – un bout de bois, un morceau de tissu, une feuille de bananier – se transformer en objets symboliques et redonnent accès à l’univers magique de chacun, celui de l’enfance. ( …) Ainsi, la rivière qui mène aux jardins, l'arbre du centre du village, le toit d'un immeuble, sont devenus des terrains formidables pour raconter les histoires. Sont ainsi sortis de terre un poisson-hélicoptère lors d'une pêche à l'arc miraculeuse au Vanuatu, une skyline refaite avec des bouts de rien dans un campement ouvrier à Shanghai ou encore une voiture imaginaire pilotée par un croyant éclairé au Maroc.
Exposition du 27 octobre au 13 décembre 2010, ouverte du mardi au samedi, de 11 à 19h.
Vernissage le jeudi 4 novembre, de 18h à 22h.
Galerie 1161, 53 quai des Grands Augustins 75006 Paris.