Cour intérieure de l'Hôtel-Dieu, aux pieds de Notre-Dame de Paris
La réforme des hôpitaux n'épargne pas les hôpitaux de Paris et en premier lieu l'Hôtel-Dieu dont la mise aux normes coûterait 280 millions d'euros alors que la création de 450 nouveaux lits à l'Hôpital Necker, dans le 15e arrondissement, ne coûterait que 180 millions d'euros (lire l'article de Samuel Tribollet du 4 février Inquiétudes sur le devenir de l'Hôtel-Dieu ).
L'élu communiste Ian Brossat et socialiste Dominique Bertinotti défendent le maintien de l'Hôtel-Dieu dans un "contexte difficile" face aux élus de l'opposition municipale, Bernard Debré et Vincent Roger, mettant en avant l'ugrgence du problème médical posé par l'actuel Hôtel-Dieu. Jean-Marie Le Guen propose une solution de sortie de crise.
L'élu communiste Ian Brossat et socialiste Dominique Bertinotti défendent le maintien de l'Hôtel-Dieu dans un "contexte difficile" face aux élus de l'opposition municipale, Bernard Debré et Vincent Roger, mettant en avant l'ugrgence du problème médical posé par l'actuel Hôtel-Dieu. Jean-Marie Le Guen propose une solution de sortie de crise.
Dominique Bertinotti, maire (PS) du 4e
Pour le maire de l'arrondissement où se trouve l'Hôtel-Dieu, cette réforme ne se justifie pas. Avec 120 000 urgences, 350 000 consultations et 60% des usagers d'Ile-de-France, l'hôpital emblématique de Paris doit éviter ce que l'ensemble des élus de la majorité municipale appelle une "privatisation".
Vincent Roger, élu (UMP) du 4e
Vincent Roger, se basant sur les déclarations de l'ancien ministre socialiste de la Santé, Claude Evin, rappelle que le déficit atteindra le milliard d'euros à l'horizon 2012.
Bernard Debré récuse le voeu de la gauche qui parle de privatisation : "Ce voeu est exagéré et outrancier, nous ne prenons pas prendre part au vote" du voeu déposé la gauche. L'occasion pour le professeur de nuancer la position de son groupe politique : "Nous n'acceptons pas la suppression de l'hôpital mais nous sommes pour le regroupement des hôpitaux."
Bernard Debré récuse le voeu de la gauche qui parle de privatisation : "Ce voeu est exagéré et outrancier, nous ne prenons pas prendre part au vote" du voeu déposé la gauche. L'occasion pour le professeur de nuancer la position de son groupe politique : "Nous n'acceptons pas la suppression de l'hôpital mais nous sommes pour le regroupement des hôpitaux."
Jean-Marie Le Guen, député de Paris et adjoint au maire chargé de la Santé Publique et des relations avec l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
Jean-Marie Le Guen met tout le monde d'accord : "pour des raisons scientifiques, liées à la population et à une certaine logique de regroupement hospitalier qui doit être pondérée par une concertation si les moyens généraux donnés sont conformes aux attentes", les hôpitaux de Paris devraient être regroupés. Tout en convenant que la fermeture de l'Hôtel Dieu est "choquant du point de vue du symbole de la naissance de l'hôpital", de sa localisation et de ses liens avec les chercheurs et les universités. Il annonce la création d'un groupe de travail composé d'élus de droite et de gauche qui auditionneront les acteurs des hôpitaux de Paris et de l'Assistanc publique, l'APHP. Et s'engage à ce qu'un grand débat soit organisé au Conseil de Paris au mois de mai.