L'enquête du Pôle financier du Tribunal de Grande Instance de Paris dans l'affaire des pénalités payées par l'UMP suite au rejet des comptes de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy vient de connaître un nouvel épisode.
Jean-François Copé, ex-Secrétaire général de novembre 2010 à 2012 puis Président de la formation politique située dans le 15e arrondissement de Paris de 2012 à juin 2014, vient d'être mis en examen le 3 février 2015 pour "abus de confiance", tout comme l'a été l'ex-trésorière de l'UMP Catherine Vautrin le 4 décembre 2014.
Jean-François Copé, ex-Secrétaire général de novembre 2010 à 2012 puis Président de la formation politique située dans le 15e arrondissement de Paris de 2012 à juin 2014, vient d'être mis en examen le 3 février 2015 pour "abus de confiance", tout comme l'a été l'ex-trésorière de l'UMP Catherine Vautrin le 4 décembre 2014.
La direction de l'UMP sous Jean-François Copé
Les comptes de campagnes ayant été rejetés par le Conseil constitutionnel, l'UMP a organisé une collecte auprès des militants, le "Sarkothon".
Et, après un avis juridique d'un avocat saisi, le représentant de Nicolas Sarkozy devant la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). l'UMP s'est également acquitté du règlement de l'amende prévue par le code électoral envoyée au candidat Sarkozy.
Et, après un avis juridique d'un avocat saisi, le représentant de Nicolas Sarkozy devant la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). l'UMP s'est également acquitté du règlement de l'amende prévue par le code électoral envoyée au candidat Sarkozy.
La direction de l'UMP sous Fillon, Juppé et Raffarin
La nouvelle direction de l'UMP composée du Triumvirat François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, a, quant à elle, demandé un autre avis juridique : le deuxième avocat saisi rend un avis contraire au premier. Et les commissaires aux comptes de l'UMP saisissent le Parquet de Paris.
La direction de l'UMP sous Nicolas Sarkozy
La question est : le paiement des pénalités de Nicolas Sarkozy pouvait-il être réglé par l'UMP ? L'enquête en cours puis le procès le détermineront.
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