"Il n'y a pas 1 mais 7 chantiers" explique Jean-Louis Missika sur les surcoûts du chantier des Halles atteignant 1 milliard et 64 millions d'euros TTC.
Surcoûts "indispensables"
Interpellé par Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement, l'adjoint au Maire de Paris chargé de toutes les questions relatives à l'urbanisme, l'architecture, aux projets du Grand Paris, au développement économique et à l'attractivité depuis avril 2014 livre les détails sur les surcoûts de l'opération du chantier des Halles :
- "Il y a eu +10% pour la Canopée et +14% pour l'ensemble des 7 chantiers" : le pôle transport où les seuls accès à la gare RER passaient par le centre commercial, la mise en sécurité du centre commercial, la voirie souterraine et le parking, la canopée, le jardin, la voirie, et les équipements publics (conservatoire, bibliothèque, maison artistique, équipements sportifs, les jardins dont celui des tout-petits).
- "C'est la réalité, il était indispensable de faire ces travaux" précise Jean-Louis Missika récusant le mot de "travaux inutiles" utilisé par l'opposition municipale ; un chantier jugé "extravagant" pour celle-ci, et s'expliquant, pour la majorité, en raison d'un chantier complexe, un chantier ouvert avec 700 000 voyageurs par jour, 150 000 personnes fréquentant le centre commercial, 300 000 personnes sur le plateau piétonnier.
Les explications sont loin de calmer les interrogations de l'opposition : "emprise sous estimée à l'origine", "chantier de dépollution qui n'avait pas été prévu", "amiante pas prévisible avant travaux"...
- "Il y a eu +10% pour la Canopée et +14% pour l'ensemble des 7 chantiers" : le pôle transport où les seuls accès à la gare RER passaient par le centre commercial, la mise en sécurité du centre commercial, la voirie souterraine et le parking, la canopée, le jardin, la voirie, et les équipements publics (conservatoire, bibliothèque, maison artistique, équipements sportifs, les jardins dont celui des tout-petits).
- "C'est la réalité, il était indispensable de faire ces travaux" précise Jean-Louis Missika récusant le mot de "travaux inutiles" utilisé par l'opposition municipale ; un chantier jugé "extravagant" pour celle-ci, et s'expliquant, pour la majorité, en raison d'un chantier complexe, un chantier ouvert avec 700 000 voyageurs par jour, 150 000 personnes fréquentant le centre commercial, 300 000 personnes sur le plateau piétonnier.
Les explications sont loin de calmer les interrogations de l'opposition : "emprise sous estimée à l'origine", "chantier de dépollution qui n'avait pas été prévu", "amiante pas prévisible avant travaux"...
Surcoûts "pour raisons de sécurité"
Les surcoûts sont expliqués en annexe de la communication présentée en conseil de Paris :
- Pour la canopée "le surcoût vient des matériaux et le travail de nuit" pour des raisons de sécurité.
- Pour la voie souterraine, "la plus mauvaise surprise vient du plomb et amiante avec une essence au plomb incrusté" (...) il a fallu un chantier de dépollution qui n'avait pas été prévu et qui a ralenti les délais.
- Pour la circulation au niveau du forum, il y avait de l'amiante qui n'était "pas prévisible avant travaux".
- Pour la Cité de chantier : le surcoût résulte de "l'allongement de la durée des travaux avec une emprise sous estimée à l'origine".
- Les coûts connexes sont liés à "la décision de prendre des polices d'assurance alors que la Ville de Paris est d'habitude son propre assureur".
Saluant une hausse limitée à seulement +14 % du budget pour les 7 chantiers, Jean-Louis Missika indique les économies réalisées : par exemple, le budget des travaux du Forum a baissé de 51 millions à 46 millions d'euros. Une goutte d'eau comparé aux 918 millions HT de dépenses.
- Pour la canopée "le surcoût vient des matériaux et le travail de nuit" pour des raisons de sécurité.
- Pour la voie souterraine, "la plus mauvaise surprise vient du plomb et amiante avec une essence au plomb incrusté" (...) il a fallu un chantier de dépollution qui n'avait pas été prévu et qui a ralenti les délais.
- Pour la circulation au niveau du forum, il y avait de l'amiante qui n'était "pas prévisible avant travaux".
- Pour la Cité de chantier : le surcoût résulte de "l'allongement de la durée des travaux avec une emprise sous estimée à l'origine".
- Les coûts connexes sont liés à "la décision de prendre des polices d'assurance alors que la Ville de Paris est d'habitude son propre assureur".
Saluant une hausse limitée à seulement +14 % du budget pour les 7 chantiers, Jean-Louis Missika indique les économies réalisées : par exemple, le budget des travaux du Forum a baissé de 51 millions à 46 millions d'euros. Une goutte d'eau comparé aux 918 millions HT de dépenses.
Un trou dans le ciel - Les Halles en 2011 - Crédit : VD.
A suivre pendant tout l'été sur Paris Tribune, les débuts de mai à juillet 2014 de la majorité et de l'opposition de la nouvelle mandature 2014-2020.