Pour la saison sportive 2012-2013, la préfecture de police de Paris innove : "toute personne ayant fait l’objet d’une interdiction de stade (...) ne pourra plus acheter de billets, ni souscrire d’abonnement". C'est la Black list du PSG.
La liste des délits figure dans la newsletter de la mi-août de la Place Louis Lépine, du nom de l'ancien Préfet de Paris et créateur du célèbre concours d'inventions, le concours Lépine. Parmi eux, les actes racistes ou xénophobes, violences contre les forces de l’ordre ; ils sont en diminution.
En revanche, les actes d’incivilité se multiplient avec notamment l'usages d’artifices (20% des 112 infractions relevées au cours de la saison 2011-2012), la pénétration en état d’ivresse (le nombre de spectateurs interceptés dans l’enceinte sportive avec un degré d’alcoolisation reste "problématique") et l'état d'ivresse sur la voie publique (10% des infractions).
Pour faire face, la préfecture réfléchit à l’utilisation de chiens pour la détection de pétards "car la simple palpation ne suffit pas toujours".
L’arrêté prévoyant l’interdiction de la vente à emporter et de la consommation de boissons alcooliques sur la voie publique à l’occasion des rencontres a été reconduit. Il va être accompagné d’un travail pédagogique en amont auprès des établissements vendant de l’alcool et en aval, d’une action répressive si les gérants ne respectent pas ces mesures. Les stadiers vont également être sensibilisés à la détection de ces personnes : "le but est d’éviter leur installation en tribune et donc d’avoir par la suite à les 'exfiltrer' pour des troubles de comportements".
En revanche, les actes d’incivilité se multiplient avec notamment l'usages d’artifices (20% des 112 infractions relevées au cours de la saison 2011-2012), la pénétration en état d’ivresse (le nombre de spectateurs interceptés dans l’enceinte sportive avec un degré d’alcoolisation reste "problématique") et l'état d'ivresse sur la voie publique (10% des infractions).
Pour faire face, la préfecture réfléchit à l’utilisation de chiens pour la détection de pétards "car la simple palpation ne suffit pas toujours".
L’arrêté prévoyant l’interdiction de la vente à emporter et de la consommation de boissons alcooliques sur la voie publique à l’occasion des rencontres a été reconduit. Il va être accompagné d’un travail pédagogique en amont auprès des établissements vendant de l’alcool et en aval, d’une action répressive si les gérants ne respectent pas ces mesures. Les stadiers vont également être sensibilisés à la détection de ces personnes : "le but est d’éviter leur installation en tribune et donc d’avoir par la suite à les 'exfiltrer' pour des troubles de comportements".
En 2011-2012, le Parc des Princes, plein à 90%, avait accueilli 814 000 spectateurs pour les matchs du PSG. Le président du club, Nasser al-Khelaifi, dans un entretien accordé le 1er septembre à l'Equipe, vise désormais le million de spectateurs : "depuis l'arrivée du QSI au PSG" (le Qatar Sports Investments en 2010, NDLR) "les recettes liés à la vente de billets ont explosé de +265%" explique-t-il.
La "seule crainte" de Jean-Louis Fiapenghi, directeur de cabinet du préfet de police, est "celle d’un éventuel report des actions violentes ou des incivilités des anciens supporters privés de Parc vers des rencontres de football de niveau inférieur ou de l’équipe féminine, mais aussi lors de déplacements européens du PSG".
A Paris, la préfecture de police restera vigilante grâce à la vidéoprotection et l’expérimentation des caméras portatives ainsi que des mesures fermes pour faire respecter les mesures d'interdiction de stade. De son côté, le PSG va renforcer sa politique en matière d’abonnement avec le dispositif de placement aléatoire en tribunes.
En effet, certains groupes de supporters d’associations sportives dissoutes et des supporters indépendants ont pu déjouer le mécanisme d’attribution aléatoire des places via des bourses d’échanges sur Internet. Mais, précise la Préfecture de police, "les groupes ainsi 'reconstitués' ne dépassent pas quelques dizaines de personnes et se trouvent noyés parmi les autres spectateurs". 162 interpellations ont eu lieu lors de la dernière saison pour 24 matchs joués à domicile.
La "seule crainte" de Jean-Louis Fiapenghi, directeur de cabinet du préfet de police, est "celle d’un éventuel report des actions violentes ou des incivilités des anciens supporters privés de Parc vers des rencontres de football de niveau inférieur ou de l’équipe féminine, mais aussi lors de déplacements européens du PSG".
A Paris, la préfecture de police restera vigilante grâce à la vidéoprotection et l’expérimentation des caméras portatives ainsi que des mesures fermes pour faire respecter les mesures d'interdiction de stade. De son côté, le PSG va renforcer sa politique en matière d’abonnement avec le dispositif de placement aléatoire en tribunes.
En effet, certains groupes de supporters d’associations sportives dissoutes et des supporters indépendants ont pu déjouer le mécanisme d’attribution aléatoire des places via des bourses d’échanges sur Internet. Mais, précise la Préfecture de police, "les groupes ainsi 'reconstitués' ne dépassent pas quelques dizaines de personnes et se trouvent noyés parmi les autres spectateurs". 162 interpellations ont eu lieu lors de la dernière saison pour 24 matchs joués à domicile.
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