Limité au Nord par l’île Saint-Louis dans le 4e arrondissement, au Sud par le boulevard Jourdan dans le 14e arrondissement, à l’Est par le boulevard Masséna dans le 13e arrondissement, et à l’Ouest par la rue des Saints-Pères dans le 7e arrondissement, tel est le futur “Grand Quartier Latin”, le dernier chantier de l’Hôtel de Ville avant les élections municipales de 2014. Paris possède une densité exceptionnelle d’établissements universitaires. Le nouveau défi est de les rendre plus visibles et unis. Dans une conférence de presse lundi 28 février 2011 à l’Hôtel de Ville, trois adjoints expliquent l’enjeu et plantent le décor.
Des campus dans la Ville - Source : Apur, 23 février 2011.
Dans une ville qui compte 8 universités, 300 établissements d’enseignement supérieur, plus de 300.000 étudiants et 16.000 chercheurs et enseignant-chercheurs, il serait indispensable de repenser “la question de l’espace public, un espace généreux, ouverte, identitaire qui marque Paris dans son histoire, pour que Paris reste une ville jeune avec la place des étudiants qui est cruciale” explique Anne Hidalgo, première adjointe, chargée de l’urbanisme et de l’architecture.
Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, réfléchit sur l'appellation “Campus-Paris” et son sens. Puis sur l’importance de l’aménagement de l’espace public qui passe par la signalétique des différents lieux pour permettre aux étudiants de mieux travailler et “s'orienter et passer d'un site à l'autre avec leur smartphone”. Enfin, sur une réflexion portée sur l’événementiel avec l’organisation d’événements artistiques et culturels par et pour des étudiants.
Pour Anne Hidalgo, "le traitement de l’espace public est un enjeu majeur" pour les années à venir. L’essentiel est d'introduire l’architecture contemporaine à Paris et d’offrir aux étudiants les équipements et services dont ils ont besoin et d'augmenter le nombre de logements étudiants, l’offre de restauration et de culture étudiante. 3.800 logements étudiants ont été financés lors de la mandature 2001-2008 et ils sont 4.000 à le devenir pour la mandature 2008-2014, dont 2.000 dans le nord de Paris. "Jamais aucune collectivité n'a eu un investissement aussi lourd" précise Didier Guillot, adjoint chargé de la vie étudiante, qui rappelle qu'en 2001, la capitale comptait en tout et pour tout 1.900 logements étudiants.
Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, réfléchit sur l'appellation “Campus-Paris” et son sens. Puis sur l’importance de l’aménagement de l’espace public qui passe par la signalétique des différents lieux pour permettre aux étudiants de mieux travailler et “s'orienter et passer d'un site à l'autre avec leur smartphone”. Enfin, sur une réflexion portée sur l’événementiel avec l’organisation d’événements artistiques et culturels par et pour des étudiants.
Pour Anne Hidalgo, "le traitement de l’espace public est un enjeu majeur" pour les années à venir. L’essentiel est d'introduire l’architecture contemporaine à Paris et d’offrir aux étudiants les équipements et services dont ils ont besoin et d'augmenter le nombre de logements étudiants, l’offre de restauration et de culture étudiante. 3.800 logements étudiants ont été financés lors de la mandature 2001-2008 et ils sont 4.000 à le devenir pour la mandature 2008-2014, dont 2.000 dans le nord de Paris. "Jamais aucune collectivité n'a eu un investissement aussi lourd" précise Didier Guillot, adjoint chargé de la vie étudiante, qui rappelle qu'en 2001, la capitale comptait en tout et pour tout 1.900 logements étudiants.
Equipements universitaires et vie étudiante - Source : Ville de Paris, Apur 2010.
Pour mener à bien son projet, l'équipe municipale compte sur une équipe pluridisciplinaire d’architectes et urbanistes. Didier Guillot écarte d’emblée “l’idée de campus à l’américaine sans interaction avec la ville”, le contraire de la volonté de Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Son pari : des campus parisiens ouverts sur la ville, en complète interaction, pour permettre aux étudiants de profiter de la richesse culturelle que la ville de Paris offre.
Une commission de pilotage travaille depuis un an et demi et se compose d'élus, avec les services de la Ville de Paris et les représentants des 4 pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) parisiens. Le public visé par ces réformes, les étudiants, n’ont pas été consultés pour le moment. Selon Jean-Louis Missika, des réunions seront bientôt organisés par les établissements ainsi que des consultations sur internet.
Un budget du projet n’a pas encore été établi. Il dépendra des propositions faites par le cabinet d’architectes-conseils après l’appel d’offre lancé à la mi-mars 2011. Anne Hidalgo assure que la ville de Paris est capable de le financer et que le budget ne sera pas trop élevée du fait “qu’il ne s’agit pas de construire mais simplement de réaménager.” Il existe des frictions avec l’Etat qui n’a proposé qu’un argent qualifié de "virtuel", l’argent réel ayant déjà été engagé par la Ville de Paris et la région Ile-de-France.
L’urbaniste conseil aura la lourde tâche d’intégrer les étudiants à la ville.
On ne pourra, cependant, juger le résultat que lorsque des réelles propositions seront faites car pour l’instant le concept reste assez flou. Les premiers résultats devraient apparaître dès le premier trimestre de 2012.
Une commission de pilotage travaille depuis un an et demi et se compose d'élus, avec les services de la Ville de Paris et les représentants des 4 pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) parisiens. Le public visé par ces réformes, les étudiants, n’ont pas été consultés pour le moment. Selon Jean-Louis Missika, des réunions seront bientôt organisés par les établissements ainsi que des consultations sur internet.
Un budget du projet n’a pas encore été établi. Il dépendra des propositions faites par le cabinet d’architectes-conseils après l’appel d’offre lancé à la mi-mars 2011. Anne Hidalgo assure que la ville de Paris est capable de le financer et que le budget ne sera pas trop élevée du fait “qu’il ne s’agit pas de construire mais simplement de réaménager.” Il existe des frictions avec l’Etat qui n’a proposé qu’un argent qualifié de "virtuel", l’argent réel ayant déjà été engagé par la Ville de Paris et la région Ile-de-France.
L’urbaniste conseil aura la lourde tâche d’intégrer les étudiants à la ville.
On ne pourra, cependant, juger le résultat que lorsque des réelles propositions seront faites car pour l’instant le concept reste assez flou. Les premiers résultats devraient apparaître dès le premier trimestre de 2012.
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