En vue de modifier les rythmes scolaires à Paris, l'équipe municipale a tenu en 2013 à organiser 4 réunions publiques. L'objectif : "donner des informations" et "écouter les attentes" de chacun : parents, enseignants, animateurs en vue d'organiser au mieux la réforme les rythmes scolaires voulue par Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale.
Projet de loi et décret en perspective
Le 22 janvier 2013, une grève chez les enseignants à Paris bat tous les records de participation.
Une communication sur le projet de loi pour la refondation de l'école républicaine est présentée en conseil des ministres le 23 janvier 2013, soit la veille de la première réunion publique à Paris le 24 janvier 2013.
Le décret sur les rythmes scolaires est en phase finale d'élaboration. Il est publié au JORF le 26 janvier 2013, soit le surlendemain de la première réunion publique à Paris.
La réunion publique concernait tous les Parisiens ayant des enfants scolarisés en maternelle et au primaire à Paris, les personnels de la ville de Paris (Professeurs de la Ville de Paris PVP, Animateurs) et les enseignants, en particulier ceux des XVIIIe, XIXe et XXe arrondissement de Paris. Une foule importante attendait les intervenants et le public à l'extérieur du gymnase Laumière, au milieu de banderoles syndicales, pour réclamer "plus d'informations sur ce que l'Etat prépare dans ce domaine".
A 19h15, Anne Hidalgo, Première adjointe au Maire de Paris, présente les objectifs de la réunion :
"Il faut que l'école soit un temps de qualité et de réussite scolaire (l'enfant doit) avoir un bagage pour réussir et conforter ses apprentissages. On a une expérience, notre ambition de travail sur le temps scolaire (doit) permettre aux enfants de s'ouvrir sur le temps périscolaire. Nous ne partons pas de rien. Nous avons la capacité de mobiliser beaucoup d'autres ressources sur cette ville : théâtres, conservatoires,... Au-delà des 4 grandes réunions parisiennes et avant celles dans les mairies d'arrondissement, ici c'est la 1ère réunion pour poser les choses, guidé par un intérêt commun : celui de la réussite de nos enfants".
Pour François Weil, le Recteur de l'académie de Paris :
"Pourquoi l'objet d'un projet de loi porté au conseil des ministres hier (le 23 janvier 2013, NDLR*) ? Parce que le dispositif actuel est intenable. Tous les experts le disent : le dispositif est mauvais pour les enfants. Sur ce point, il y a un consensus général. (C'est) la raison pour laquelle dans l'intérêt des enfants et de l'ensemble des acteurs de l'école, en partenariat avec la Mairie de Paris, qui prend place dans un contexte qui n'est pas dans un contexte d'économies, cette année nous créons (des postes) dans l'académie de Paris. Nous sommes dans une réforme de conviction".
Une communication sur le projet de loi pour la refondation de l'école républicaine est présentée en conseil des ministres le 23 janvier 2013, soit la veille de la première réunion publique à Paris le 24 janvier 2013.
Le décret sur les rythmes scolaires est en phase finale d'élaboration. Il est publié au JORF le 26 janvier 2013, soit le surlendemain de la première réunion publique à Paris.
La réunion publique concernait tous les Parisiens ayant des enfants scolarisés en maternelle et au primaire à Paris, les personnels de la ville de Paris (Professeurs de la Ville de Paris PVP, Animateurs) et les enseignants, en particulier ceux des XVIIIe, XIXe et XXe arrondissement de Paris. Une foule importante attendait les intervenants et le public à l'extérieur du gymnase Laumière, au milieu de banderoles syndicales, pour réclamer "plus d'informations sur ce que l'Etat prépare dans ce domaine".
A 19h15, Anne Hidalgo, Première adjointe au Maire de Paris, présente les objectifs de la réunion :
"Il faut que l'école soit un temps de qualité et de réussite scolaire (l'enfant doit) avoir un bagage pour réussir et conforter ses apprentissages. On a une expérience, notre ambition de travail sur le temps scolaire (doit) permettre aux enfants de s'ouvrir sur le temps périscolaire. Nous ne partons pas de rien. Nous avons la capacité de mobiliser beaucoup d'autres ressources sur cette ville : théâtres, conservatoires,... Au-delà des 4 grandes réunions parisiennes et avant celles dans les mairies d'arrondissement, ici c'est la 1ère réunion pour poser les choses, guidé par un intérêt commun : celui de la réussite de nos enfants".
Pour François Weil, le Recteur de l'académie de Paris :
"Pourquoi l'objet d'un projet de loi porté au conseil des ministres hier (le 23 janvier 2013, NDLR*) ? Parce que le dispositif actuel est intenable. Tous les experts le disent : le dispositif est mauvais pour les enfants. Sur ce point, il y a un consensus général. (C'est) la raison pour laquelle dans l'intérêt des enfants et de l'ensemble des acteurs de l'école, en partenariat avec la Mairie de Paris, qui prend place dans un contexte qui n'est pas dans un contexte d'économies, cette année nous créons (des postes) dans l'académie de Paris. Nous sommes dans une réforme de conviction".
Tu quoque mi fili ?
A 19h30, le dialogue avec la salle commence.
ll se passe mal. C'est peu de le dire, les élus de la majorité municipale ne sont pas à la fête : arborant des expressions du visage tour à tour choquées et sonnées par ce qu'ils entendent, la mine déconfite, ils prennent conscience que le corps électoral des instituteurs semble s'être modifié depuis l'époque de Jules Ferry qui a institué au XIXe siècle l'école gratuite et laïque (1881) puis l'enseignement, et non l'école, obligatoire en 1882.
La volée des critiques qui fusent de toutes parts traumatise des élus qui s'en font l'écho lors des conseils d'arrondissement : Frédérique Calandra, maire du XXe arrondissement l'exprime pendant le conseil du XXe le 31 janvier 2013 non sans une colère retenue ; François Dagnaud, élu maire du XIXe arrondissement postérieurement à la réunion lors du conseil du XIXe arrondissement le 4 février 2013, parle d'une "absence de dialogue" et d'"invectives".
La réunion se termine à 21h28 sur une donnée : l'absence de travail du dossier par les élus et par les services de l'Hôtel de Ville depuis 10 ans.
En 2002, la Mairie de Paris n'avait pas organisé de concertation publique en vue de modifier les rythmes scolaires dans ses écoles ; devant la bronca soulevée par la méthode, et suite à une épreuve de force avec les syndicats, l'équipe municipale avait enterré le dossier.
Entre temps, des constats accablants s'étaient fait connaître :
- le rapport sur l’"Evaluation de l’enseignement dans l’Académie de Paris établi par l’Inspection Générale" de l'Education nationale en 2004 avec un extrait instructif sur les directeurs d’école à Paris ;
- le rapport "Audit du secteur des activités périscolaires par l'Inspection générale" de la Ville de Paris en 2005 ;
- et les "observations définitives arrêtées par la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France sur la gestion par la Ville de Paris de l’enseignement primaire" en 2007.
Soit 3 rapports qui s'avèrent incontournables pour qui veut comprendre aujourd'hui les problèmes que pose la réforme des rythmes scolaires à Paris. Entendu lors de la première réunion publique : "pendant 10 ans la ville n'a rien fait !"
La 1ère réunion publique a été filmée et enregistrée par la Mairie de Paris ; non disponible à ce jour. Paris Tribune vous livre 2 passages de la réunion publique : les interventions des représentants syndicaux de la SNUIPP-FSU et de Sud Education.
La refondation de l’école de la République doit entrer en vigueur au début de l'année scolaire 2013-2014. Jusqu'au 31 mars 2013, les communes peuvent demander au directeur académique des services de l'éducation nationale le report de la réforme à l'année scolaire 2014-2015. C'est ce dernier point que réclament les syndicats, les enseignants, les animateurs et des parents d'élève. 2002 et 2013 : bis repetita ?
- Voir les vidéos sur la 1ere, 2e et 3e réunion publique sur Dailymotion : www.dailymotion.com/agencepresse
Dernière réunion publique à Paris sur la réforme des rythmes scolaires en présence du Maire de Paris :
- 25 février 2013 à 18h45 au gymnase 11 rue d'Alesia 75014 Paris : le Ve, VIe, VIIe, XIIIe, XIVe et XVe arrondissement.
Articles :
- 18 février 2013 : La troisième claque à l'Hôtel de Ville revient en boomerang.
- 18 février 2013 : Ecoles primaires : la spécificité parisienne, un frein ou un outil ? La situation du périscolaire.
- 18 février 2013 : Ecoles primaires : la spécificité parisienne, un frein ou un outil ?
- 18 février 2013 : Vincent Peillon et l'hystérie parisienne.
- 12 février 2013 : Rythmes scolaires et périscolaires : Bertrand Delanoë et Jean-François Fontana.
- 11 février 2013 : La deuxième claque de l'Hôtel de Ville de Paris.
- 6 février 2013 : Vincent Peillon maintient son projet de loi sur l'école.
- 6 février 2013 : Rythmes scolaires, la question du groupe UMP au Gouvernement.
- 29 janvier 2013 : Confidentiel.
ll se passe mal. C'est peu de le dire, les élus de la majorité municipale ne sont pas à la fête : arborant des expressions du visage tour à tour choquées et sonnées par ce qu'ils entendent, la mine déconfite, ils prennent conscience que le corps électoral des instituteurs semble s'être modifié depuis l'époque de Jules Ferry qui a institué au XIXe siècle l'école gratuite et laïque (1881) puis l'enseignement, et non l'école, obligatoire en 1882.
La volée des critiques qui fusent de toutes parts traumatise des élus qui s'en font l'écho lors des conseils d'arrondissement : Frédérique Calandra, maire du XXe arrondissement l'exprime pendant le conseil du XXe le 31 janvier 2013 non sans une colère retenue ; François Dagnaud, élu maire du XIXe arrondissement postérieurement à la réunion lors du conseil du XIXe arrondissement le 4 février 2013, parle d'une "absence de dialogue" et d'"invectives".
La réunion se termine à 21h28 sur une donnée : l'absence de travail du dossier par les élus et par les services de l'Hôtel de Ville depuis 10 ans.
En 2002, la Mairie de Paris n'avait pas organisé de concertation publique en vue de modifier les rythmes scolaires dans ses écoles ; devant la bronca soulevée par la méthode, et suite à une épreuve de force avec les syndicats, l'équipe municipale avait enterré le dossier.
Entre temps, des constats accablants s'étaient fait connaître :
- le rapport sur l’"Evaluation de l’enseignement dans l’Académie de Paris établi par l’Inspection Générale" de l'Education nationale en 2004 avec un extrait instructif sur les directeurs d’école à Paris ;
- le rapport "Audit du secteur des activités périscolaires par l'Inspection générale" de la Ville de Paris en 2005 ;
- et les "observations définitives arrêtées par la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France sur la gestion par la Ville de Paris de l’enseignement primaire" en 2007.
Soit 3 rapports qui s'avèrent incontournables pour qui veut comprendre aujourd'hui les problèmes que pose la réforme des rythmes scolaires à Paris. Entendu lors de la première réunion publique : "pendant 10 ans la ville n'a rien fait !"
La 1ère réunion publique a été filmée et enregistrée par la Mairie de Paris ; non disponible à ce jour. Paris Tribune vous livre 2 passages de la réunion publique : les interventions des représentants syndicaux de la SNUIPP-FSU et de Sud Education.
La refondation de l’école de la République doit entrer en vigueur au début de l'année scolaire 2013-2014. Jusqu'au 31 mars 2013, les communes peuvent demander au directeur académique des services de l'éducation nationale le report de la réforme à l'année scolaire 2014-2015. C'est ce dernier point que réclament les syndicats, les enseignants, les animateurs et des parents d'élève. 2002 et 2013 : bis repetita ?
- Voir les vidéos sur la 1ere, 2e et 3e réunion publique sur Dailymotion : www.dailymotion.com/agencepresse
Dernière réunion publique à Paris sur la réforme des rythmes scolaires en présence du Maire de Paris :
- 25 février 2013 à 18h45 au gymnase 11 rue d'Alesia 75014 Paris : le Ve, VIe, VIIe, XIIIe, XIVe et XVe arrondissement.
Articles :
- 18 février 2013 : La troisième claque à l'Hôtel de Ville revient en boomerang.
- 18 février 2013 : Ecoles primaires : la spécificité parisienne, un frein ou un outil ? La situation du périscolaire.
- 18 février 2013 : Ecoles primaires : la spécificité parisienne, un frein ou un outil ?
- 18 février 2013 : Vincent Peillon et l'hystérie parisienne.
- 12 février 2013 : Rythmes scolaires et périscolaires : Bertrand Delanoë et Jean-François Fontana.
- 11 février 2013 : La deuxième claque de l'Hôtel de Ville de Paris.
- 6 février 2013 : Vincent Peillon maintient son projet de loi sur l'école.
- 6 février 2013 : Rythmes scolaires, la question du groupe UMP au Gouvernement.
- 29 janvier 2013 : Confidentiel.
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Refondation de l’école de la République, communication au conseil des ministres le 23 février 2013
Communication du projet de loi présentée en conseil des ministres le 23 janvier 2013.
Le ministre de l’éducation nationale a présenté un projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République.
Ce projet de loi constitue une étape majeure de la refondation de l’école érigée en priorité par le Président de la République. Issu d’un long travail de concertation associant tous les acteurs de l’éducation, il traduit les engagements du Gouvernement pour la construction de l’Ecole de demain, une école juste pour tous et exigeante pour chacun.
Le projet de loi définit les objectifs de la refondation en matière d’élévation du niveau de connaissances, de compétences et de culture de tous les enfants, de réduction des inégalités sociales et territoriales et de réduction du nombre des sorties du système scolaire sans qualification. Ces objectifs sont traduits dans la programmation des moyens et la définition des orientations pédagogiques.
Le projet de loi détermine, au travers de la programmation de 60 000 créations de postes pour les cinq ans à venir, les chantiers prioritaires de la refondation.
Il crée les écoles supérieures du professorat et de l’éducation qui, dès la rentrée scolaire 2013, concrétiseront la réforme de la formation initiale et continue des enseignants (27 000 postes). Il donne la priorité au premier degré en destinant 14 000 postes au développement de l’accueil des enfants de moins de trois ans et à l’objectif qu’il y ait « plus de maîtres que de classes ». Dans le second degré, 7 000 postes seront créés en priorité pour la mise en place de dispositifs pédagogiques adaptés à la diversité des publics. Enfin, 6000 emplois permettront d’offrir de meilleures conditions de scolarisation à tous les élèves.
Ces moyens humains sont au service d’une véritable refondation pédagogique. L’instauration d’un service public de l’enseignement numérique modifiera en profondeur les pratiques pédagogiques. La création d’un Conseil supérieur des programmes, la refonte du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et celle des programmes placent le contenu des enseignements et la progressivité des apprentissages au cœur de la refondation. Ceux-ci seront enrichis d’un parcours d’éducation artistique et culturelle, d’un enseignement moral et civique et de l’enseignement d’une langue vivante dès le cours préparatoire. Le nombre et la durée des cycles seront revus pour permettre une plus grande progressivité des apprentissages et une meilleure liaison entre l’école et le collège. Davantage de dispositifs d’aide seront proposés aux élèves en difficulté.
La priorité à l’école primaire se traduit également dans la réforme des rythmes scolaires, engagée dès la rentrée de 2013 avec une organisation de la semaine mieux adaptée aux apprentissages des élèves. Le temps scolaire sera articulé avec un temps péri-éducatif que les collectivités locales pourront mettre en place au travers de projets éducatifs territoriaux. Un fonds créé par la loi accompagnera les collectivités dans la mise en œuvre de cette réforme.
Le projet de loi redynamise le dialogue avec les partenaires de l'École (parents, collectivités territoriales, associations). La création d’un Conseil national d’évaluation du système éducatif dotera l’éducation nationale d’instruments d’évaluation indépendants.
L’ambition du projet de refondation de l’école nécessitera sa mise en œuvre tout au long du quinquennat : un agenda de la refondation guidera le travail des cinq années à venir de l’ensemble de la communauté éducative et des partenaires de l’école.
Source : Matignon.
Le ministre de l’éducation nationale a présenté un projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République.
Ce projet de loi constitue une étape majeure de la refondation de l’école érigée en priorité par le Président de la République. Issu d’un long travail de concertation associant tous les acteurs de l’éducation, il traduit les engagements du Gouvernement pour la construction de l’Ecole de demain, une école juste pour tous et exigeante pour chacun.
Le projet de loi définit les objectifs de la refondation en matière d’élévation du niveau de connaissances, de compétences et de culture de tous les enfants, de réduction des inégalités sociales et territoriales et de réduction du nombre des sorties du système scolaire sans qualification. Ces objectifs sont traduits dans la programmation des moyens et la définition des orientations pédagogiques.
Le projet de loi détermine, au travers de la programmation de 60 000 créations de postes pour les cinq ans à venir, les chantiers prioritaires de la refondation.
Il crée les écoles supérieures du professorat et de l’éducation qui, dès la rentrée scolaire 2013, concrétiseront la réforme de la formation initiale et continue des enseignants (27 000 postes). Il donne la priorité au premier degré en destinant 14 000 postes au développement de l’accueil des enfants de moins de trois ans et à l’objectif qu’il y ait « plus de maîtres que de classes ». Dans le second degré, 7 000 postes seront créés en priorité pour la mise en place de dispositifs pédagogiques adaptés à la diversité des publics. Enfin, 6000 emplois permettront d’offrir de meilleures conditions de scolarisation à tous les élèves.
Ces moyens humains sont au service d’une véritable refondation pédagogique. L’instauration d’un service public de l’enseignement numérique modifiera en profondeur les pratiques pédagogiques. La création d’un Conseil supérieur des programmes, la refonte du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et celle des programmes placent le contenu des enseignements et la progressivité des apprentissages au cœur de la refondation. Ceux-ci seront enrichis d’un parcours d’éducation artistique et culturelle, d’un enseignement moral et civique et de l’enseignement d’une langue vivante dès le cours préparatoire. Le nombre et la durée des cycles seront revus pour permettre une plus grande progressivité des apprentissages et une meilleure liaison entre l’école et le collège. Davantage de dispositifs d’aide seront proposés aux élèves en difficulté.
La priorité à l’école primaire se traduit également dans la réforme des rythmes scolaires, engagée dès la rentrée de 2013 avec une organisation de la semaine mieux adaptée aux apprentissages des élèves. Le temps scolaire sera articulé avec un temps péri-éducatif que les collectivités locales pourront mettre en place au travers de projets éducatifs territoriaux. Un fonds créé par la loi accompagnera les collectivités dans la mise en œuvre de cette réforme.
Le projet de loi redynamise le dialogue avec les partenaires de l'École (parents, collectivités territoriales, associations). La création d’un Conseil national d’évaluation du système éducatif dotera l’éducation nationale d’instruments d’évaluation indépendants.
L’ambition du projet de refondation de l’école nécessitera sa mise en œuvre tout au long du quinquennat : un agenda de la refondation guidera le travail des cinq années à venir de l’ensemble de la communauté éducative et des partenaires de l’école.
Source : Matignon.
Le décret sur les rythmes scolaires publié au JORF le 26 janvier 2013
Décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013 relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires.
Notice :
Le présent décret prévoit la mise en place d'une semaine scolaire de 24 heures d'enseignement réparties sur 9 demi-journées afin d'alléger la journée d'enseignement.
Les heures d'enseignement sont organisées les lundi, mardi, jeudi et vendredi et le mercredi matin, à raison de cinq heures trente maximum par jour et de trois heures trente maximum par demi-journée.
Le directeur académique des services de l'éducation nationale peut donner son accord à un enseignement le samedi matin en lieu et place du mercredi matin lorsque cette dérogation est justifiée par les particularités du projet éducatif territorial et présente des garanties pédagogiques suffisantes.
L'organisation de la semaine scolaire de chaque école du département est décidée par le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant par délégation du recteur après avis du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunal intéressé.
Le texte prévoit également la mise en place d'activités pédagogiques complémentaires en groupes restreints pour l'aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d'école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.
L'organisation générale de ces activités pédagogiques complémentaires est arrêtée par l'inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription, sur proposition du conseil des maîtres.
Notice :
Le présent décret prévoit la mise en place d'une semaine scolaire de 24 heures d'enseignement réparties sur 9 demi-journées afin d'alléger la journée d'enseignement.
Les heures d'enseignement sont organisées les lundi, mardi, jeudi et vendredi et le mercredi matin, à raison de cinq heures trente maximum par jour et de trois heures trente maximum par demi-journée.
Le directeur académique des services de l'éducation nationale peut donner son accord à un enseignement le samedi matin en lieu et place du mercredi matin lorsque cette dérogation est justifiée par les particularités du projet éducatif territorial et présente des garanties pédagogiques suffisantes.
L'organisation de la semaine scolaire de chaque école du département est décidée par le directeur académique des services de l'éducation nationale agissant par délégation du recteur après avis du maire ou du président de l'établissement public de coopération intercommunal intéressé.
Le texte prévoit également la mise en place d'activités pédagogiques complémentaires en groupes restreints pour l'aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d'école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.
L'organisation générale de ces activités pédagogiques complémentaires est arrêtée par l'inspecteur de l'éducation nationale de la circonscription, sur proposition du conseil des maîtres.