Des projections vidéo, de la comédie à l'état pur et un thème puissant , tous les ingrédients sont réunis pour faire de la pièce « Terres d'asile » une oeuvre militante dont on ne se remet pas.
Le président de l'association Djavad Dadsetan prêt à défendre son festival devant la salle où a été jouée la pièce
Les 2 comédiennes Anna Cottis et Shahraz Shakeri se sont investis ensemble dans l'écriture et la mise en scène de la pièce qui est jouée pour la 3ème fois ce vendredi 25 septembre. Son nom « Terre promise » se réfère à l'histoire d'une mère et de ses 2 enfants quittant leur pays, l'Iran, pour des vacances en Europe.
La mère et la fille, interprétées par Shahraz en châle ou non, une comédienne d'origine iranienne, découvrent alors la dure réalité de l'extérieur : l'accueil difficile de certains européens, leur imposant de rester reclus dans des camps de rétention. Le passage qui a d'ailleurs le plus surpris les spectateurs les plus jeunes venus en groupe d'un lycée de Sèvres : « Ca marque de voir comment des étrangers sont accueillis alors qu'ils ne demandent qu 'un peu de chaleur. On se rend compte de ce que vivent ces étrangers en demande d'asile une fois à leur place ».
Tout cela dans une comédie ? Une idée farfelue qui permet de comprendre un message difficile, l'exil, et de susciter des échanges avec le public à la fin du spectacle.
La mère et la fille, interprétées par Shahraz en châle ou non, une comédienne d'origine iranienne, découvrent alors la dure réalité de l'extérieur : l'accueil difficile de certains européens, leur imposant de rester reclus dans des camps de rétention. Le passage qui a d'ailleurs le plus surpris les spectateurs les plus jeunes venus en groupe d'un lycée de Sèvres : « Ca marque de voir comment des étrangers sont accueillis alors qu'ils ne demandent qu 'un peu de chaleur. On se rend compte de ce que vivent ces étrangers en demande d'asile une fois à leur place ».
Tout cela dans une comédie ? Une idée farfelue qui permet de comprendre un message difficile, l'exil, et de susciter des échanges avec le public à la fin du spectacle.
Comme une invitation, gâteaux et thés sont prévus dans une salle voisine pour inviter les langues à se délier. C'est l'ambition même du festival créé à l'initiative de Djavad Dadsetan, président de l'association Art en exil: réfléchir sur le problème de la prohibition, celle de l'art et du retour au pays d'origine.
« Même si on n'a pas vécu ces difficultés, on est touché par ces œuvres portant l'étendard de la liberté : on est humain » souligne Sophie Poinsot, chargée du développement de l'association. Cette forte volonté de liberté s'affirme par chacune des17 œuvres du festival, des initiatives personnelles des comédiens.
Les femmes ont su exprimer la douleur de la discrimination. Anna Cortis, partenaire de Shahraz d'origine anglo-saxonne confirme: « Nous avons uni nos connaissances et nos ressentis en proposant cette histoire. Notre coopération s'est très facilement mise en œuvre, ce qui nous espérons, se voit lorsque nous jouons ».
« Même si on n'a pas vécu ces difficultés, on est touché par ces œuvres portant l'étendard de la liberté : on est humain » souligne Sophie Poinsot, chargée du développement de l'association. Cette forte volonté de liberté s'affirme par chacune des17 œuvres du festival, des initiatives personnelles des comédiens.
Les femmes ont su exprimer la douleur de la discrimination. Anna Cortis, partenaire de Shahraz d'origine anglo-saxonne confirme: « Nous avons uni nos connaissances et nos ressentis en proposant cette histoire. Notre coopération s'est très facilement mise en œuvre, ce qui nous espérons, se voit lorsque nous jouons ».
La réponse des spectateurs au cours des trois représentations de la pièce n'est pas ambigüe. La renommée a attiré une audience au-delà de la couronne francilienne. De très bon augure pour la 8ème édition du Festival International du Cinéma iranien en Exil, lancée par le cinéaste et président de l'association "Art en exil" prévue au printemps 2010.