Les chauffeurs de taxi ne seront pas contents tant qu'existeront les VTC. Une altercation à Montreuil, en Seine Saint-Denis, entre un chauffeur de voiture équipée d'un taximètre, un Taxi, et le chauffeur d'une voiture de tourisme, un VTC, s'est soldée par la condamnation du VTC par le tribunal correctionnel de Bobigny le 17 octobre 2014 à "cinq mois de prison avec sursis pour avoir renversé délibérément un chauffeur de taxi" rapporte l'AFP.
Les faits remontent au 14 octobre 2014 : "un chauffeur VTC reconnaît un chauffeur de taxi dans une station service de Montreuil" explique la Chambre Syndicale des Cochers Chauffeurs CGT-Taxis. Ils avaient fait connaissance lors d'une opération des taxis contre le "racolage" des VTC à l'aéroport d'Orly. Le ton monte et la Peugeot 508 noire du VTC renverse le chauffeur de taxi emmené par les pompiers à l'hôpital de Montreuil pour des vertèbres cassées.
Les faits remontent au 14 octobre 2014 : "un chauffeur VTC reconnaît un chauffeur de taxi dans une station service de Montreuil" explique la Chambre Syndicale des Cochers Chauffeurs CGT-Taxis. Ils avaient fait connaissance lors d'une opération des taxis contre le "racolage" des VTC à l'aéroport d'Orly. Le ton monte et la Peugeot 508 noire du VTC renverse le chauffeur de taxi emmené par les pompiers à l'hôpital de Montreuil pour des vertèbres cassées.
Les VTC et l'offre insuffisante de taxis
Il y aurait 1 taxi pour 400 habitants à Paris et les VTC profiteraient de cette offre insuffisante. Le rapport du député Thomas Thévenoud remis au Premier ministre en avril 2014 puis la loi proposée par le même Thomas Thévenoud alors ministre votée par le Parlement le 18 septembre 2014 sur les Taxis et VTC ne voient pas faiblir les contestations des Taxis et des VTC en guerre ouverte sur 'qui concurrence déloyalement l'autre'. Au contraire.
La société Uber, numéro un mondial des VTC, vient d'être condamnée le 16 octobre 2014 par le tribunal correctionnel de Paris à 100 000 euros d’amende. Son offre UberPOP, en marge de l'activité VTC de la compagnie californienne, est lancée à Paris en février 2014. Elle met en place un système de covoiturage pour professionnels. Les juges ont estimé que le procédé s'apparente au paiement d'une course, et non pas à un simple partage de frais entre voyageurs, ce qui est illégal. Les taxis sont ravis.
Par ailleurs, suite à une saisine de la Chambre Syndicale des Cochers Chauffeurs CGT-Taxis relative aux articles L. 231-1 à L. 231-4 du code du tourisme jugés non conformes à la Constitution, le Conseil constitutionnel s'est également penché sur la question. Dans sa décision rendue le même jour que la décision du tribunal correctionnel de Bobigny il considère que "le grief tiré de l'atteinte au monopole des chauffeurs de taxis manque en fait" car "l'activité consistant à stationner et à circuler sur la voie publique en quête de clients en vue de leur transport" est réservée aux taxis et "l'activité de transport individuel de personnes sur réservation préalable (...) peut être exercée non seulement par les taxis mais également par d'autres professions, notamment celle de voitures de tourisme avec chauffeur". En conséquence, l'activité des VTC ne porte pas atteinte au principe d'égalité devant la loi. Les VTC sont ravis.
Personne n'écrase personne.
La société Uber, numéro un mondial des VTC, vient d'être condamnée le 16 octobre 2014 par le tribunal correctionnel de Paris à 100 000 euros d’amende. Son offre UberPOP, en marge de l'activité VTC de la compagnie californienne, est lancée à Paris en février 2014. Elle met en place un système de covoiturage pour professionnels. Les juges ont estimé que le procédé s'apparente au paiement d'une course, et non pas à un simple partage de frais entre voyageurs, ce qui est illégal. Les taxis sont ravis.
Par ailleurs, suite à une saisine de la Chambre Syndicale des Cochers Chauffeurs CGT-Taxis relative aux articles L. 231-1 à L. 231-4 du code du tourisme jugés non conformes à la Constitution, le Conseil constitutionnel s'est également penché sur la question. Dans sa décision rendue le même jour que la décision du tribunal correctionnel de Bobigny il considère que "le grief tiré de l'atteinte au monopole des chauffeurs de taxis manque en fait" car "l'activité consistant à stationner et à circuler sur la voie publique en quête de clients en vue de leur transport" est réservée aux taxis et "l'activité de transport individuel de personnes sur réservation préalable (...) peut être exercée non seulement par les taxis mais également par d'autres professions, notamment celle de voitures de tourisme avec chauffeur". En conséquence, l'activité des VTC ne porte pas atteinte au principe d'égalité devant la loi. Les VTC sont ravis.
Personne n'écrase personne.