Le public de la salle accueillant le conseil de quartier "Mairie" le lundi 7 mars 2011 se compose en grande majorité de la frange de la population la plus âgée du quartier et c’est peut-être pour cela que la problématique sécuritaire est récurrente.
Plus que jamais, les habitants fixent comme priorité au maire d'arrondissement la résolution des problèmes de sécurité, de trafic de drogue et de vagabondage dans le quartier "Mairie" dans le 8e arrondissement de Paris. Le maire d'arrondissement, François Lebel (UMPPA - Groupe Union pour une Majorité de Progrès à Paris et Apparentés au Conseil de Paris) est présent. Il soutient ses concitoyens et leur soumet au vote une proposition au vote : la réintégration de 2 délits, celui de mendicité et celui de vagabondage. Selon lui, les officiers de police sont impuissants face à leur augmentation, car ces 2 délits restent impunis.
La présence constante et régulière de personnes sans domiciles pose problème aux riverains car certains SDF ne veulent pas de l’aide de la BAPSA (Brigade d’assistance aux personnes sans abri). François Lebel émet l’idée "vertueuse" de couper la chaleur des bouches d’aérations, tant prisées par les SDF, surtout en période de froid, qui encouragent des derniers à dormir dans la rue. Un "chauffage gratuit pour de répugnantes personnes" explique le maire, faisant allusion au côté crasseux et nauséabond, voire déplaisant, de certains SDF.
L'idée de demander la réintégration les délits de mendicité et de vagabondage a du succès. Les personnes présentes votent toutes, à main levée, en faveur de cette proposition.
La présence constante et régulière de personnes sans domiciles pose problème aux riverains car certains SDF ne veulent pas de l’aide de la BAPSA (Brigade d’assistance aux personnes sans abri). François Lebel émet l’idée "vertueuse" de couper la chaleur des bouches d’aérations, tant prisées par les SDF, surtout en période de froid, qui encouragent des derniers à dormir dans la rue. Un "chauffage gratuit pour de répugnantes personnes" explique le maire, faisant allusion au côté crasseux et nauséabond, voire déplaisant, de certains SDF.
L'idée de demander la réintégration les délits de mendicité et de vagabondage a du succès. Les personnes présentes votent toutes, à main levée, en faveur de cette proposition.
Conseil de quartier Mairie le 7 mars 2011 : les représentants du conseil de quartier Mairie face aux habitants du quartier.
L’insécurité s’illustre aussi par la présence de dealers dans le quartier de la mairie. La commissaire centrale du 8e arrondissement est présente et dit les connaitre : "une dizaine de personnes connues des services de police". La représentante des forces de l’ordre propose une coordination des opérations avec les riverains. La présence des officiers de police étant souhaitée mais d’une façon plus "professionnelle", une riveraine affirme même voir ceux qui "se tournent les pouces" et qui "boivent des cafés" durant leur service.
Dans la même logique, François Lebel met en avant le projet de mise en place de cameras de vidéo-surveillance, un renforcement du dispositif autour du parc Monceau sur 2 ans ; une mise en place prévue à partir de la fin 2011.
Enfin, de nombreux riverains soulèvent la problématique de la circulation des motos dans l’arrondissement, "qui roulent à 40 km/h" sur les trottoirs dit une riveraine. Une autre ajoute : "il faut vraiment être actif, il en va de la sécurité de nos enfants".
Plus que jamais la sécurité marque les préoccupations des habitants du 8e arrondissement qui trouve en leur maire une oreille attentive .
Lire Paris Tribune Indiscrétions du 11 mars 2011 : Des policiers scrutés dans le 8e arrondissement.
Lire l'article du 19 novembre 2010 : Les tortionnaires d'une mendiante sur le parvis Notre Dame devant la justice.
NDRL : Si le délit de mendicité n'est plus un délit depuis la réforme en 1994 du Code pénal, la loi le réinstaure en 2003. La loi pour la sécurité intérieure, entrée en vigueur en mars 2003, interdit la mendicité dans certains lieux par des règlements de police pris par le maire, notamment pour des raisons de sécurité, et prévoit une peine de 6 mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende. Certains arrêtés de maires sont annulés par le juge administratif, le nouveau délit étant explicite : la mendicité en réunion, la mendicité accompagnée de mineurs ou en présence d'animaux, la mendicité gênant la circulation ou les piétons. Ou encore le délit d'"exploitation de la mendicité", puni de 3 ans de prison et d'une amende de 45.000 euros, pour lutter contre les réseaux, comme ceux forçant des handicapés à la mendicité.
Le délit de vagabondage, également supprimé en 1994, a failli être rétabli. L'article 43 du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, du ministère de l'Intérieur, créait le délit d'"occupation abusive et irrégulière du domaine public" avec une peine de "6 mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende" pour tout sans abri qui continuerait à occuper la rue. Il a été retiré du projet de loi en 2008.
Dans la même logique, François Lebel met en avant le projet de mise en place de cameras de vidéo-surveillance, un renforcement du dispositif autour du parc Monceau sur 2 ans ; une mise en place prévue à partir de la fin 2011.
Enfin, de nombreux riverains soulèvent la problématique de la circulation des motos dans l’arrondissement, "qui roulent à 40 km/h" sur les trottoirs dit une riveraine. Une autre ajoute : "il faut vraiment être actif, il en va de la sécurité de nos enfants".
Plus que jamais la sécurité marque les préoccupations des habitants du 8e arrondissement qui trouve en leur maire une oreille attentive .
Lire Paris Tribune Indiscrétions du 11 mars 2011 : Des policiers scrutés dans le 8e arrondissement.
Lire l'article du 19 novembre 2010 : Les tortionnaires d'une mendiante sur le parvis Notre Dame devant la justice.
NDRL : Si le délit de mendicité n'est plus un délit depuis la réforme en 1994 du Code pénal, la loi le réinstaure en 2003. La loi pour la sécurité intérieure, entrée en vigueur en mars 2003, interdit la mendicité dans certains lieux par des règlements de police pris par le maire, notamment pour des raisons de sécurité, et prévoit une peine de 6 mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende. Certains arrêtés de maires sont annulés par le juge administratif, le nouveau délit étant explicite : la mendicité en réunion, la mendicité accompagnée de mineurs ou en présence d'animaux, la mendicité gênant la circulation ou les piétons. Ou encore le délit d'"exploitation de la mendicité", puni de 3 ans de prison et d'une amende de 45.000 euros, pour lutter contre les réseaux, comme ceux forçant des handicapés à la mendicité.
Le délit de vagabondage, également supprimé en 1994, a failli être rétabli. L'article 43 du projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, du ministère de l'Intérieur, créait le délit d'"occupation abusive et irrégulière du domaine public" avec une peine de "6 mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende" pour tout sans abri qui continuerait à occuper la rue. Il a été retiré du projet de loi en 2008.