Dès 8h30, les exposants s'installent à 2 par tente en apportant tables, chaises et objets. De 9h30 à 19h30, leur objectif est de vendre a priori l'invendable : petits dinosaures à la peinture écaillée, voitures en plastique, etc... à un coût défiant toute concurrence. Pour un coût d'investissement de 30€ la journée.
Gisèle Donnard, présidente de l'association « Nouvelle solidarité Rive Gauche » et membre du conseil de quartier de ND des Champs salue cette initiative avant tout conviviale. Elle anime un stand d'informations sur les conseils de quartier. A côté, Sandra, représentante de l'association des parents d'élève de l'école alsacienne, anime un stand de maquillage pour les plus jeunes.
Pour la 1ère fois, le vide grenier se déroule sur 2 jours en raison du nombre important de demandes : 140 exposants par jour. Tous des voisins.
Samedi, le soleil est au rendez-vous pour le plus grand bonheur des chineurs. Les tentes blanches sont alignées autour de la fontaine, éteinte pour l'occasion. Les exposants, de 7 à 77 ans, proposent à la vente, sans forcément afficher les prix, des objets d'art ancien en passant par des meubles, des tableaux ou de la vaisselle, aux objets plus modernes comme des dvd, des vêtements ou du matériel informatique. Avec le secret espoir de ne pas tous les remonter dans le grenier.

Dimanche, le temps est moins clément. L'effervescence est toujours intense. Sandrine est venue pour la 1ère fois avec ses enfants Mathieu, 6 ans et Alexandre, 8 ans pour les initier à l'ambiance d'un vide grenier. « Les enfants sont ravis, ils gèrent eux-mêmes la vente de leurs jouets ! » A quelques tentes de là, Jean-Pierre et Cécile sont des habitués. « C'est un voisin qui nous a initié et cela fait 4 ans que nous ne manquons pas cette réunion de quartier ».
Le vide grenier aura été un franc succès cette année. 8400 € ont ainsi été récoltés par les organisateurs grâce aux droits d'inscriptions. La grande inconnue se situe au niveau du chiffre d'affaire réalisé par chaque exposant, gardé secret. Tous espèrent le renouvellement de l'opération, qui non seulement permet de vider le grenier mais aussi de mettre un peu de beurre dans les épinards. Ce qui n'est pas rien en ces temps de crise.
