Que ce soit du côté de l’Elysée avec un hommage appuyé du Président de la République (et du Maire de Paris) aux policiers résistants fondateurs du « Coq Gaulois » ou du côté de l’Hôtel de Ville avec une cérémonie rappelant le rôle de personnalités comme la militante communiste Cécile Rol-Tanguy, non seulement la femme du Colonel Henri Rol-Tanguy mais surtout son agent de liaison et son assistante, ou bien de feu le cégétiste André Tollet, est-ce le besoin de former le visage multiformes d'un nouvel idéal français dans le cœur des parisiens ? Pas si sûr. Certes, en ce début de XXIème siècle, la commémoration de la Libération de Paris représente pour beaucoup la découverte d’un monde qui leur est étranger, fait d’histoires et de repères, de leçons à retenir et de symboles directement compréhensibles et accessibles par les parents et grands-parents.
Mais au risque de doucher les espoirs des partisans d’un nouveau front populaire ou national, il y a une explication plus triviale. Si les Parisiens ont su faire resurgir de 1940 à 1944 leurs instincts révolutionnaires de 1789 ou de 1848, c’est simplement parce qu’ils se sont dit qu’ils ne pouvaient pas se libérer sans se sentir révolté, pragmatique, malin. Effectivement, les Parisiens de 1944 sont la démonstration qu'armés de courage avant tout, la victoire est au rendez-vous.
A la veille des élections régionales de 2010, dernière élection avant la présidentielle de 2012, la volonté affichée des femmes et des hommes politiques de droite comme de gauche est également de résister. De résister à tout sauf à la tentation. Celle de servir de modèle à ce qui doit se réinventer. Celle de vouloir transformer la France sans contraindre les Français en quoi que ce soit. Soit tout le contraire de 1944.
Mais au risque de doucher les espoirs des partisans d’un nouveau front populaire ou national, il y a une explication plus triviale. Si les Parisiens ont su faire resurgir de 1940 à 1944 leurs instincts révolutionnaires de 1789 ou de 1848, c’est simplement parce qu’ils se sont dit qu’ils ne pouvaient pas se libérer sans se sentir révolté, pragmatique, malin. Effectivement, les Parisiens de 1944 sont la démonstration qu'armés de courage avant tout, la victoire est au rendez-vous.
A la veille des élections régionales de 2010, dernière élection avant la présidentielle de 2012, la volonté affichée des femmes et des hommes politiques de droite comme de gauche est également de résister. De résister à tout sauf à la tentation. Celle de servir de modèle à ce qui doit se réinventer. Celle de vouloir transformer la France sans contraindre les Français en quoi que ce soit. Soit tout le contraire de 1944.