C'est un trésor classé "trésor national" depuis le 27 avril 2009, une démarche rarrissime surtout pour de l'orfèvrerie. Valeur d'achat : 1 400 000 €. Matériaux : argent et vermeil. Pièce principale : une aiguière couverte en vermeil avec des traces d'émail vert et blanc, au poinçon de Paris, datée d’avant 1507 et, selon Sotheby's, la plus ancienne aiguière parisienne répertoriée à ce jour.
Le 11 novembre 2006, un habitant du villlage de Pouilly-sur-Meuse, à mi-distance entre Sedan et Verdun, creuse un puit dans son jardin et découvre des pierres angulaires à 1 mètre de profondeur. Derrière ces pierres, des objets. Au vu de leur couleur un peu argenté, il pense tout d'abord à de l'aluminium. Mais très vite, il comprend qu'il vient de découvrir un trésor : trois coupes, une aiguière, 21 cuillères, deux timbales et un couvercle formant un gobelet emboîtable, aux poinçons de Châlons-en-Champagne, Reims, Paris et Strasbourg, datant de la Renaissance, entre 1480 et 1570.
Selon la loi, la moitié lui appartient et l'autre moitié à l'Etat. Dans un premier temps, avec son accord, une vente sur enchères provisoires des objets répartis en 10 lots est envisagée. Il est ensuite prévu d'additionner les sommes obtenues par ces premières enchères pour remettre la somme totale aux enchères, des fois qu'un acheteur veuille surenchérir. Mais le trésor n'ira pas rejoindre la collection privée d'un millardaire en quête de pièces uniques de la Renaissance, d'une extrême rareté en raison des fontes massives opérées à partir du milieu du XVIe siècle. Ce nouveau trésor national rejoint les collections du Musée Lorrain à Nancy pour le plus grand bonheur de sa conservatrice en chef, Francine Roze pour laquelle « c'est le plus beau cadeau de Saint Nicolas que l'on puisse imaginer pour les Lorrains ».
Le 11 novembre 2006, un habitant du villlage de Pouilly-sur-Meuse, à mi-distance entre Sedan et Verdun, creuse un puit dans son jardin et découvre des pierres angulaires à 1 mètre de profondeur. Derrière ces pierres, des objets. Au vu de leur couleur un peu argenté, il pense tout d'abord à de l'aluminium. Mais très vite, il comprend qu'il vient de découvrir un trésor : trois coupes, une aiguière, 21 cuillères, deux timbales et un couvercle formant un gobelet emboîtable, aux poinçons de Châlons-en-Champagne, Reims, Paris et Strasbourg, datant de la Renaissance, entre 1480 et 1570.
Selon la loi, la moitié lui appartient et l'autre moitié à l'Etat. Dans un premier temps, avec son accord, une vente sur enchères provisoires des objets répartis en 10 lots est envisagée. Il est ensuite prévu d'additionner les sommes obtenues par ces premières enchères pour remettre la somme totale aux enchères, des fois qu'un acheteur veuille surenchérir. Mais le trésor n'ira pas rejoindre la collection privée d'un millardaire en quête de pièces uniques de la Renaissance, d'une extrême rareté en raison des fontes massives opérées à partir du milieu du XVIe siècle. Ce nouveau trésor national rejoint les collections du Musée Lorrain à Nancy pour le plus grand bonheur de sa conservatrice en chef, Francine Roze pour laquelle « c'est le plus beau cadeau de Saint Nicolas que l'on puisse imaginer pour les Lorrains ».
Le montage financier qui permet l'achat du trésor de Pouilly par la ville de Nancy, pour le Musée Lorrain de Nancy, s'appuie d'une part sur un investissement de l'Etat de 450.000 €, de la Région Lorraine pour 210.000 €, de la ville de Nancy pour 80.000 € (une opération finalisée par le député Laurent Hénard), et d'autre part sur un investissement de la Société d'Histoire lorraine pour 40.000 € et d'une entreprise mécène pour 620 000 €.
Grâce à un appel au mécénat d'entreprise du ministre de la culture et de la communication pour l'acquisition par l'Etat du trésor national de Pouilly-sur-Meuse, une entreprise française, imposée à l'impôt sur les sociétés d'après son bénéfice réel, décide d'investir. Le dossier monté avec la direction générale des impôts pour sauver le trésor de Pouilly lui permet de bénéficier d'une réduction de l'impôt sur les sociétés, prévue à l'article 238 bis 0 A du code général des impôts, égale à 90 % des versements effectués. Véritable clé du trésor, l'entreprise permet aux objets de rester sur la terre où ils ont été découvert. Constitués sur plusieurs générations et ayant appartenu vraisemblablement à la même famille, ils apportent un témoignage considérable sur la connaissance des arts décoratifs à la Renaissance et sur les usages de la table dans une famille de gentilshommes lorrains.
Grâce à un appel au mécénat d'entreprise du ministre de la culture et de la communication pour l'acquisition par l'Etat du trésor national de Pouilly-sur-Meuse, une entreprise française, imposée à l'impôt sur les sociétés d'après son bénéfice réel, décide d'investir. Le dossier monté avec la direction générale des impôts pour sauver le trésor de Pouilly lui permet de bénéficier d'une réduction de l'impôt sur les sociétés, prévue à l'article 238 bis 0 A du code général des impôts, égale à 90 % des versements effectués. Véritable clé du trésor, l'entreprise permet aux objets de rester sur la terre où ils ont été découvert. Constitués sur plusieurs générations et ayant appartenu vraisemblablement à la même famille, ils apportent un témoignage considérable sur la connaissance des arts décoratifs à la Renaissance et sur les usages de la table dans une famille de gentilshommes lorrains.