Réfugiés © Jonathan Stutz - Fotolia.com
Jean-François Carenco, Préfet de la région d'Ile-de-France et de Paris, explique les chiffres clés de la solution d'hébergement de migrants lors d'une rencontre avec la presse le 13 octobre 2015 :
"Depuis le mois de juin, ce sont 2.263 solutions d’hébergement qui ont été proposées aux migrants présents dans des campements de rue, mis à l’abri après les 10 opérations effectuées depuis le mois de juin.
L’Île-de-France est la première région à avoir accueilli 526 réfugiés Syriens et Irakiens en provenance d’Allemagne ou des hots spots européens. 39 ont d’ores et déjà été relogés.
Au plan budgétaire, Le montant des dépenses pour la prise en charge des migrants s’élève à 9,5 millions d’euros. La commission européenne a débloqué un fonds de 266 millions d’euros pour la contribution de la France à la mise en œuvre du plan d’accueil des migrants et réfugiés".
I. Une réponse exceptionnelle à l’afflux migrants en errance à Paris.
II. Le dispositif spécifique pour l’accueil des réfugiés en provenance d’Allemagne.
(Source : Préfecture de région d'Ile-de-France et Paris).
"Depuis le mois de juin, ce sont 2.263 solutions d’hébergement qui ont été proposées aux migrants présents dans des campements de rue, mis à l’abri après les 10 opérations effectuées depuis le mois de juin.
L’Île-de-France est la première région à avoir accueilli 526 réfugiés Syriens et Irakiens en provenance d’Allemagne ou des hots spots européens. 39 ont d’ores et déjà été relogés.
Au plan budgétaire, Le montant des dépenses pour la prise en charge des migrants s’élève à 9,5 millions d’euros. La commission européenne a débloqué un fonds de 266 millions d’euros pour la contribution de la France à la mise en œuvre du plan d’accueil des migrants et réfugiés".
Ces personnes bénéficient d’un hébergement d’urgence, d’un accès aux soins, de repas et d’un accompagnement dans leurs démarches de demande d’asile en France.
Les réponses dans le détail ci-dessous : I. Une réponse exceptionnelle à l’afflux migrants en errance à Paris.
II. Le dispositif spécifique pour l’accueil des réfugiés en provenance d’Allemagne.
(Source : Préfecture de région d'Ile-de-France et Paris).
I. Une réponse exceptionnelle à l’afflux migrants en errance à Paris
A. Un travail innovant de coordination et d’organisation d’un accueil digne dans des délais très contraints
2 263 offres d’hébergements d’urgence depuis le 2 juin
Afin de faire face à l’afflux exceptionnel de migrants enregistré à Paris qui se constituent en campements de rue, les services de l’État ont :
► procédé à 10 évacuations de campements depuis le 2 juin (en comptant les dernières opérations Austerlitz-Mairie du 18ème du 17 septembre et porte de Saint-Ouen du 2 octobre) ;
► proposé 2 263 places d’hébergement d’urgence pour mise à l’abri les personnes évacuées ;
► mobilisé 34 centres franciliens dans 22 communes (dont 12 à Paris)
Un suivi individualisé des démarches administratives
L’État a structuré une gouvernance d’ensemble, initialement axée sur Paris puis progressivement montée en puissance à l’échelle régionale :
► passage de l’OFII dès les premières 48 heures suivant les opérations de mise à l’abri pour information sur les droits et démarches et le processus d’aide au retour ;
► mobilisation d’un opérateur social, GIP HIS, missionné pour assurer un suivi individualisé de la situation administrative des migrants hébergés et accélérer les démarches pour fluidifier le système ;
► mise en place d’un comité de pilotage bimensuel par la PRIF en lien avec toutes les préfectures de département.
Bilan des mises à l’abri depuis le 2 juin
À ce jour, à l’exception des personnes récemment mises à l’abri à l’occasion des trois évacuations récentes des campements situés place Jules-Joffrin (18ème ), Austerlitz et porte de Saint Ouen, on peut constater que :
► toutes les personnes hébergées ont entamé des démarches (1) ;
► 209 départs volontaires ;
► 19 exclusions ;
► 18 réorientations (dont des mineurs isolés).
Un dispositif qui a produit des premiers résultats
En dépit de la période estivale et d’un plan de charge important cumulant dans le même temps gestion des demandeurs d’asile de droit commun et réforme des procédures d’asile, tous les partenaires de l’Etat mobilisés n’ont pas ménagé leurs efforts.
Au 9 octobre, pour un public hébergé effectif de 1946* personnes (sans comptabiliser l’impact de la cohorte des 801 personnes évacuées des campements d’Austerlitz et du 18e) , les chiffres clés sont les suivants :
► 369 personnes orientées dans le DNA depuis le 2 juin (156 dès la première évacuation de la chapelle puis 213 via le GIP) ;
► 143 personnes prêtes à partir en DNA + 31 identifiées par l’OFII pour partir en CADA sur ces prochaines semaines ;
► 185 personnes orientables en HUDA ;
► 300 rendez-vous fixés en préfecture pour dépôt d’une demande d’asile, soit nouveaux 300 demandeurs d’asile potentiels ;
► 405 places de CADA nouvelles agréées pour l’Île-de-France par la DGEF le 29 septembre 2015 (ouverture de 40 places fin octobre et 60 fin novembre) pour renforcer la fluidité du dispositif.
L'ouverture des places est réalisée progressivement entre le mois d'octobre 2015 et la fin décembre 2015 selon l’échéancier indicatif ci-dessous :
105 places ont été ouvertes en HUDA par anticipation depuis début aout 2015 ;
70 places doivent ouvrir en octobre : 17 à Paris, 16 dans le 91 (CADA Evry et CADA de l'Orge), 29 à Melun dans le 77. 8 places d'HUDA du CADA de Porcheville dans le 78 seront transformées en places de CADA ;
125 places devraient ouvrir durant le mois de novembre 2015 : 18 places à Paris, 25 places dans le 78 (CADA Porcheville et Saint Germain en Laye), 12 places dans le 91, 15 places dans le 93 (CADA de Montreuil de COS), 37 places dans le 94 (CADA FTDA Créteil et PSTI L'Hay les Roses) et 18 places dans le 95 à Sarcelles.
34 places devraient ouvrir en décembre 2015 : 18 places à Paris, 16 places dans le 91 (CADA Sud Essonne) ;
2 263 offres d’hébergements d’urgence depuis le 2 juin
Afin de faire face à l’afflux exceptionnel de migrants enregistré à Paris qui se constituent en campements de rue, les services de l’État ont :
► procédé à 10 évacuations de campements depuis le 2 juin (en comptant les dernières opérations Austerlitz-Mairie du 18ème du 17 septembre et porte de Saint-Ouen du 2 octobre) ;
► proposé 2 263 places d’hébergement d’urgence pour mise à l’abri les personnes évacuées ;
► mobilisé 34 centres franciliens dans 22 communes (dont 12 à Paris)
Un suivi individualisé des démarches administratives
L’État a structuré une gouvernance d’ensemble, initialement axée sur Paris puis progressivement montée en puissance à l’échelle régionale :
► passage de l’OFII dès les premières 48 heures suivant les opérations de mise à l’abri pour information sur les droits et démarches et le processus d’aide au retour ;
► mobilisation d’un opérateur social, GIP HIS, missionné pour assurer un suivi individualisé de la situation administrative des migrants hébergés et accélérer les démarches pour fluidifier le système ;
► mise en place d’un comité de pilotage bimensuel par la PRIF en lien avec toutes les préfectures de département.
Bilan des mises à l’abri depuis le 2 juin
À ce jour, à l’exception des personnes récemment mises à l’abri à l’occasion des trois évacuations récentes des campements situés place Jules-Joffrin (18ème ), Austerlitz et porte de Saint Ouen, on peut constater que :
► toutes les personnes hébergées ont entamé des démarches (1) ;
► 209 départs volontaires ;
► 19 exclusions ;
► 18 réorientations (dont des mineurs isolés).
Un dispositif qui a produit des premiers résultats
En dépit de la période estivale et d’un plan de charge important cumulant dans le même temps gestion des demandeurs d’asile de droit commun et réforme des procédures d’asile, tous les partenaires de l’Etat mobilisés n’ont pas ménagé leurs efforts.
Au 9 octobre, pour un public hébergé effectif de 1946* personnes (sans comptabiliser l’impact de la cohorte des 801 personnes évacuées des campements d’Austerlitz et du 18e) , les chiffres clés sont les suivants :
► 369 personnes orientées dans le DNA depuis le 2 juin (156 dès la première évacuation de la chapelle puis 213 via le GIP) ;
► 143 personnes prêtes à partir en DNA + 31 identifiées par l’OFII pour partir en CADA sur ces prochaines semaines ;
► 185 personnes orientables en HUDA ;
► 300 rendez-vous fixés en préfecture pour dépôt d’une demande d’asile, soit nouveaux 300 demandeurs d’asile potentiels ;
► 405 places de CADA nouvelles agréées pour l’Île-de-France par la DGEF le 29 septembre 2015 (ouverture de 40 places fin octobre et 60 fin novembre) pour renforcer la fluidité du dispositif.
L'ouverture des places est réalisée progressivement entre le mois d'octobre 2015 et la fin décembre 2015 selon l’échéancier indicatif ci-dessous :
105 places ont été ouvertes en HUDA par anticipation depuis début aout 2015 ;
70 places doivent ouvrir en octobre : 17 à Paris, 16 dans le 91 (CADA Evry et CADA de l'Orge), 29 à Melun dans le 77. 8 places d'HUDA du CADA de Porcheville dans le 78 seront transformées en places de CADA ;
125 places devraient ouvrir durant le mois de novembre 2015 : 18 places à Paris, 25 places dans le 78 (CADA Porcheville et Saint Germain en Laye), 12 places dans le 91, 15 places dans le 93 (CADA de Montreuil de COS), 37 places dans le 94 (CADA FTDA Créteil et PSTI L'Hay les Roses) et 18 places dans le 95 à Sarcelles.
34 places devraient ouvrir en décembre 2015 : 18 places à Paris, 16 places dans le 91 (CADA Sud Essonne) ;
B. Actions engagées ou à engager pour fluidifier le dispositif d’accueil des migrants en région Île-de-France
1) Les enjeux de court et moyen termes pour une fluidité d’ensemble
a) Absorber les évacuations réalisées des campements d’Austerlitz et de la mairie du 18e (801 personnes) et anticiper l’impact de l’évacuation du site Jean Quarre (1000 personnes)
Pour que ces opérations d’une ampleur inédite ne bloquent pas les dispositifs, il a été nécessaire de :
► intervenir au fil de l’eau sur la voie publique pour une mise à l’abri immédiate des migrants sur la base de critères précis ;
► libérer des places dans les centres d’hébergement d’urgence occupées par les 143 personnes prêtes à partir en DNA ;
► bénéficier de 100 places en CPH pour orienter les réfugiés hébergés dans les CADA et les centres d’hébergement d’urgence.
b) Poursuivre la fluidité d’ensemble du dispositif mis en place en région IDF
► poursuivre la mobilisation des partenaires en intégrant la plate-forme de repérage du logement social vacant constituée par le DIHAL prête à étudier la situation des 98 réfugiés présents dans les centres d’hébergement d’urgence ;
► anticipation des appels à projet d’ouverture de places et nécessitant une réactivité des acteurs institutionnels sur les procédures d’orientations.
c) Constituer progressivement un volant de 600 places supplémentaires, disponibles, pour faire face à tout nouvel afflux de migrants.
Il importe, dans l’ensemble de cette démarche, de pouvoir compter sur la mobilisation des propriétaires publics et para-publics, des élus, dont la Maire de Paris très attentive à la mise à l’abri des plus fragiles.
2) Budget investi à cette heure
Le plan « répondre au défi des migrations » en région IDF est évalué à 9.5 millions d’€.
1) Les enjeux de court et moyen termes pour une fluidité d’ensemble
a) Absorber les évacuations réalisées des campements d’Austerlitz et de la mairie du 18e (801 personnes) et anticiper l’impact de l’évacuation du site Jean Quarre (1000 personnes)
Pour que ces opérations d’une ampleur inédite ne bloquent pas les dispositifs, il a été nécessaire de :
► intervenir au fil de l’eau sur la voie publique pour une mise à l’abri immédiate des migrants sur la base de critères précis ;
► libérer des places dans les centres d’hébergement d’urgence occupées par les 143 personnes prêtes à partir en DNA ;
► bénéficier de 100 places en CPH pour orienter les réfugiés hébergés dans les CADA et les centres d’hébergement d’urgence.
b) Poursuivre la fluidité d’ensemble du dispositif mis en place en région IDF
► poursuivre la mobilisation des partenaires en intégrant la plate-forme de repérage du logement social vacant constituée par le DIHAL prête à étudier la situation des 98 réfugiés présents dans les centres d’hébergement d’urgence ;
► anticipation des appels à projet d’ouverture de places et nécessitant une réactivité des acteurs institutionnels sur les procédures d’orientations.
c) Constituer progressivement un volant de 600 places supplémentaires, disponibles, pour faire face à tout nouvel afflux de migrants.
Il importe, dans l’ensemble de cette démarche, de pouvoir compter sur la mobilisation des propriétaires publics et para-publics, des élus, dont la Maire de Paris très attentive à la mise à l’abri des plus fragiles.
2) Budget investi à cette heure
Le plan « répondre au défi des migrations » en région IDF est évalué à 9.5 millions d’€.
II. Le dispositif spécifique pour l’accueil des réfugiés en provenance d’Allemagne
Un accueil de qualité mis en place très rapidement
Grâce à une mobilisation exceptionnelle des services de l’État, des associations et des collectivités locales, 526 réfugiés Irakiens et Syriens en provenance de Munich ont été accueillis et hébergés en Ile-de-France en entre le 9 et le 16 septembre dans 7 centres répartis sur 4 départements (75, 77, 78, 95).
Les départements du 95 et du 75 concentrent le plus grand nombre de personnes hébergées avec respectivement 180 et 161 personnes.
57 personnes ont quitté volontairement les centres depuis leur arrivée, en général pour retourner en Allemagne où ils comptent des membres de leur famille.
Avant le processus de logement initié le 8 octobre dernier, et après enregistrement des départs volontaires les centres franciliens ont accueilli un total de 475 personnes réparties de la façon suivante :
► 274 adultes isolés soit 52 étudiants et 222 non étudiants ;
► 201 personnes réparties en 61 familles de 2 à 8 personnes (les familles majoritaires sont celles de 2 et 3 personnes).
Au-delà des chiffres, les préfectures et les partenaires (Croix Rouge, Secours Catholique, Aurore, Habitat et Humanisme, Emmaüs) veillent à la qualité de l’accueil : dispositif médical, présence de bénévoles arabophones, connexion internet pour rester en contact avec les proches, animations pour les enfants...
Ils veillent désormais, en lien étroit avec le correspondant départemental, la DIHAL, l’OFII et l’opérateur social GIP HIS, à garantir dans les meilleures conditions le transport, l’arrivée des personnes dans leur département d’accueil et la continuité de l’accompagnement social assuré par les associations locales et leur insertion professionnelle.
1) Entre le 8 et le 12 octobre, ce sont au total 39 personnes hébergées dans le département de Paris et de Seine et Marne qui ont pu être relogées (17 départs organisés).
2) Entre le 8 et le 12 octobre, ce sont 14 relogements qui ont été organisés dont celui de 6 réfugiés qui peuvent reprendre leurs études.
3) Cinq jeunes en service civique ont été recrutés par la préfecture de Paris afin de faciliter ces démarches et d’accompagner les départs effectifs vers la province.
Trois points clés
1) Les personnes sont très volontaires pour s’inscrire au plus vite dans un nouveau projet de vie et professionnel.
2) Si la question relative aux réserves manifestées par les réfugiés présents à Munich pour venir en France est parfois avancée, il est bon de noter ce bilan chiffré de l’OFPRA : la France accueille depuis plusieurs années des demandeurs d’asile qui s’élève à 60 000 environ chaque année dont plus de 30% se voient reconnaître le statut de réfugiés. La France reste très attractive.
3) Le relogement des réfugiés alors que certaines régions enregistrent une file d’attente de demandeurs de logements importante : le relogement s’effectue en zone détendue. Le logement se situe en zone détendue. Pour mémoire, on enregistre en France 77 000 logements sociaux vacants en zone détendue.
Grâce à une mobilisation exceptionnelle des services de l’État, des associations et des collectivités locales, 526 réfugiés Irakiens et Syriens en provenance de Munich ont été accueillis et hébergés en Ile-de-France en entre le 9 et le 16 septembre dans 7 centres répartis sur 4 départements (75, 77, 78, 95).
Les départements du 95 et du 75 concentrent le plus grand nombre de personnes hébergées avec respectivement 180 et 161 personnes.
57 personnes ont quitté volontairement les centres depuis leur arrivée, en général pour retourner en Allemagne où ils comptent des membres de leur famille.
Avant le processus de logement initié le 8 octobre dernier, et après enregistrement des départs volontaires les centres franciliens ont accueilli un total de 475 personnes réparties de la façon suivante :
► 274 adultes isolés soit 52 étudiants et 222 non étudiants ;
► 201 personnes réparties en 61 familles de 2 à 8 personnes (les familles majoritaires sont celles de 2 et 3 personnes).
Au-delà des chiffres, les préfectures et les partenaires (Croix Rouge, Secours Catholique, Aurore, Habitat et Humanisme, Emmaüs) veillent à la qualité de l’accueil : dispositif médical, présence de bénévoles arabophones, connexion internet pour rester en contact avec les proches, animations pour les enfants...
Ils veillent désormais, en lien étroit avec le correspondant départemental, la DIHAL, l’OFII et l’opérateur social GIP HIS, à garantir dans les meilleures conditions le transport, l’arrivée des personnes dans leur département d’accueil et la continuité de l’accompagnement social assuré par les associations locales et leur insertion professionnelle.
1) Entre le 8 et le 12 octobre, ce sont au total 39 personnes hébergées dans le département de Paris et de Seine et Marne qui ont pu être relogées (17 départs organisés).
2) Entre le 8 et le 12 octobre, ce sont 14 relogements qui ont été organisés dont celui de 6 réfugiés qui peuvent reprendre leurs études.
3) Cinq jeunes en service civique ont été recrutés par la préfecture de Paris afin de faciliter ces démarches et d’accompagner les départs effectifs vers la province.
Trois points clés
1) Les personnes sont très volontaires pour s’inscrire au plus vite dans un nouveau projet de vie et professionnel.
2) Si la question relative aux réserves manifestées par les réfugiés présents à Munich pour venir en France est parfois avancée, il est bon de noter ce bilan chiffré de l’OFPRA : la France accueille depuis plusieurs années des demandeurs d’asile qui s’élève à 60 000 environ chaque année dont plus de 30% se voient reconnaître le statut de réfugiés. La France reste très attractive.
3) Le relogement des réfugiés alors que certaines régions enregistrent une file d’attente de demandeurs de logements importante : le relogement s’effectue en zone détendue. Le logement se situe en zone détendue. Pour mémoire, on enregistre en France 77 000 logements sociaux vacants en zone détendue.
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