Dans un communiqué adressé à Paris Tribune le 4 mars 2013, le Rectorat de Paris maintient les informations communiquées le 1er mars 2013 relatives aux résultats du vote du CDEN.
Calcul mathématique
Pour le Rectorat de Paris, il y a bien eu 16 voix Pour le voeu de la FCPE et non pas 15. Par ailleurs, pour le Rectorat de Paris, l'opposition municipale a voté Contre le voeu de la FCPE.
Les votes se répartissent de la manière suivante :
- 16 voix Pour : 7 votes de conseillers de Paris + 6 votes de la FCPE + 1 vote du syndicat SGEN-CFDT + 1 vote de la Ligue de l'Enseignement + 1 vote de ??
- 9 voix Contre : 5 votes du syndicat FSU + 2 votes du syndicat FO + 1 vote du syndicat UNSA Education + 1 vote du syndicat Sud Education + ?? vote de l'opposition municipale.
D'où les calculs :
- Les Pour : 7 + 6 + 1 + 1 + 1 = 16 votes, avec les voix des conseillers de Paris, de la FCPE, du SGEN-CFDT * et la voix d'un membre du CDEN encore inconnu.
- Les Contre : 5 + 2 + 1 + 1 = 9 votes, avec les voix des syndicats FSU*, FO *, UNSA Education * et Sud Education * à l'exclusion de tout autre voix dont celle de l'opposition...
Le vote consultatif du CDEN doit être transmis aux autorités pour les aider à prendre leur décision.
Les votes se répartissent de la manière suivante :
- 16 voix Pour : 7 votes de conseillers de Paris + 6 votes de la FCPE + 1 vote du syndicat SGEN-CFDT + 1 vote de la Ligue de l'Enseignement + 1 vote de ??
- 9 voix Contre : 5 votes du syndicat FSU + 2 votes du syndicat FO + 1 vote du syndicat UNSA Education + 1 vote du syndicat Sud Education + ?? vote de l'opposition municipale.
D'où les calculs :
- Les Pour : 7 + 6 + 1 + 1 + 1 = 16 votes, avec les voix des conseillers de Paris, de la FCPE, du SGEN-CFDT * et la voix d'un membre du CDEN encore inconnu.
- Les Contre : 5 + 2 + 1 + 1 = 9 votes, avec les voix des syndicats FSU*, FO *, UNSA Education * et Sud Education * à l'exclusion de tout autre voix dont celle de l'opposition...
Le vote consultatif du CDEN doit être transmis aux autorités pour les aider à prendre leur décision.
Calcul politique
"Le Maire de Paris peut prendre sa décision tout seul", rappelle Annick Olivier, conseiller de Paris du XIIIe arrondissement lors d'une réunion à la mairie réunissant les représentants des parents d'élèves de l'une des 3 circonscriptions territoriales du 1er degré du XIIIe.
Celui-ci s'est engagé lors du conseil de Paris de février 2013 à transmettre sa décision au conseil de Paris de mars 2013 pour la soumettre au vote des 163 conseillers de Paris.
Le Groupe socialiste, radical de gauche et apparentés (PSRGA) ne dispose pas de la majorité absolue des voix. Il aura besoin des voix des 2 groupes composant la majorité municipale : les 11 élus du Groupe Europe Ecologie - Les Verts et apparentés (EELVA) à la tête du groupe de travail du conseil de Paris sur les rythmes scolaires, et les 10 élus du Groupe communiste et élus du parti de gauche (PC-FG) dont au moins 3 de ses membres, Alexis Corbière, conseiller de Paris du XIIe, Emmanuelle Becket du XIIIe et Danielle Simonnet du XXe, demandent l'application du décret en septembre 2014.
Le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013, relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires, fixe la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée scolaire 2013-2014, sauf si le Maire de Paris demande le report pour 2014-2015.
En toute rigueur, si aucune décision n'est prise par le Maire de Paris avant le 31 mars 2013 à minuit, le décret s'appliquera dès la rentrée du mois de septembre 2013.
Selon Le Monde.fr, au 28 février 2013, 19 des 51 plus grandes villes de France appliqueront le décret dès septembre 2013, 14 grandes villes ont demandé le report à septembre 2014 et 18 grandes villes sont en attente de décision, dont Paris. La réponse le 25 et 26 mars 2013.
* CDEN : Conseil Départemental de l'Education Nationale
* FCPE : Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques
* FSU : Fédération syndicale unitaire
* UNSA Education : Union nationale des syndicats autonomes
* FO : Force Ouvrière
* Sud Education : Solidaires, unitaires, démocratiques
* SGEN-CFDT : Confédération française démocratique du travail.
- Voir les vidéos sur la 1ere, 2e, 3e et 4e réunion publique sur Dailymotion : www.dailymotion.com/agencepresse
Articles :
- 3 mars 2013 : La FCPE Paris a-t-elle voté à la place de la PEEP ?
- 2 mars 2013 : Vote du CDEN : le Rectorat de Paris et la FCPE Paris publient des résultats différents.
- 1er mars 2013 : Malaise au Rectorat de Paris.
Celui-ci s'est engagé lors du conseil de Paris de février 2013 à transmettre sa décision au conseil de Paris de mars 2013 pour la soumettre au vote des 163 conseillers de Paris.
Le Groupe socialiste, radical de gauche et apparentés (PSRGA) ne dispose pas de la majorité absolue des voix. Il aura besoin des voix des 2 groupes composant la majorité municipale : les 11 élus du Groupe Europe Ecologie - Les Verts et apparentés (EELVA) à la tête du groupe de travail du conseil de Paris sur les rythmes scolaires, et les 10 élus du Groupe communiste et élus du parti de gauche (PC-FG) dont au moins 3 de ses membres, Alexis Corbière, conseiller de Paris du XIIe, Emmanuelle Becket du XIIIe et Danielle Simonnet du XXe, demandent l'application du décret en septembre 2014.
Le décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013, relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires, fixe la mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée scolaire 2013-2014, sauf si le Maire de Paris demande le report pour 2014-2015.
En toute rigueur, si aucune décision n'est prise par le Maire de Paris avant le 31 mars 2013 à minuit, le décret s'appliquera dès la rentrée du mois de septembre 2013.
Selon Le Monde.fr, au 28 février 2013, 19 des 51 plus grandes villes de France appliqueront le décret dès septembre 2013, 14 grandes villes ont demandé le report à septembre 2014 et 18 grandes villes sont en attente de décision, dont Paris. La réponse le 25 et 26 mars 2013.
* CDEN : Conseil Départemental de l'Education Nationale
* FCPE : Fédération des conseils de parents d'élèves des écoles publiques
* FSU : Fédération syndicale unitaire
* UNSA Education : Union nationale des syndicats autonomes
* FO : Force Ouvrière
* Sud Education : Solidaires, unitaires, démocratiques
* SGEN-CFDT : Confédération française démocratique du travail.
- Voir les vidéos sur la 1ere, 2e, 3e et 4e réunion publique sur Dailymotion : www.dailymotion.com/agencepresse
Articles :
- 3 mars 2013 : La FCPE Paris a-t-elle voté à la place de la PEEP ?
- 2 mars 2013 : Vote du CDEN : le Rectorat de Paris et la FCPE Paris publient des résultats différents.
- 1er mars 2013 : Malaise au Rectorat de Paris.
© Richard Villalon - Fotolia.com
Communiqué de presse du Rectorat de Paris le 1er mars 2013 à 19h50
UN CDEN EXTRAORDINAIRE CONSACRE AUX RYTHMES SCOLAIRES S’EST TENU LE 28 FEVRIER
Un conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) extraordinaire consacré à la question des rythmes scolaires, s’est tenu le 28 février au Rectorat de Paris, sous la co-présidence de Monsieur François Weil, recteur de l’Académie de Paris, et de Madame Colombe Brossel, adjointe au Maire de Paris, chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative.
Les échanges entre les différents participants ont été nombreux et ont porté sur le principe de la réforme des rythmes scolaires, ses modalités et la date de sa mise en application dans l’académie de Paris. Les membres du CDEN ont ainsi pu exprimer leur soutien ou leur opposition à la réforme.
A l’issue du CDEN, un voeu présenté par la FCPE et appelant à l’application de la réforme en 2013, dès lors que des moyens suffisants seraient dégagés, a été adopté par 16 voix (majorité municipale, FCPE, Associations complémentaires, SGEN-CFDT), contre 9 (FSU, FO, UNSA, Sud-Education, opposition municipale).
Un conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) extraordinaire consacré à la question des rythmes scolaires, s’est tenu le 28 février au Rectorat de Paris, sous la co-présidence de Monsieur François Weil, recteur de l’Académie de Paris, et de Madame Colombe Brossel, adjointe au Maire de Paris, chargée de la vie scolaire et de la réussite éducative.
Les échanges entre les différents participants ont été nombreux et ont porté sur le principe de la réforme des rythmes scolaires, ses modalités et la date de sa mise en application dans l’académie de Paris. Les membres du CDEN ont ainsi pu exprimer leur soutien ou leur opposition à la réforme.
A l’issue du CDEN, un voeu présenté par la FCPE et appelant à l’application de la réforme en 2013, dès lors que des moyens suffisants seraient dégagés, a été adopté par 16 voix (majorité municipale, FCPE, Associations complémentaires, SGEN-CFDT), contre 9 (FSU, FO, UNSA, Sud-Education, opposition municipale).
Communiqué de presse de la FCPE le 28 février 2013
Éducation / CDEN / Rythmes scolaires
Le Conseil Départemental de l’Education Nationale de Paris, réuni au rectorat le 28 février 2013 au sujet de la mise en œuvre des nouvelles modalités d’organisation des rythmes scolaires, a adopté par 15 voix pour et 9 voix contre, le vœu suivant présenté par la FCPE Paris :
Les membres du CDEN demandent la mise en place assortie des moyens nécessaires, dès septembre 2013, d’une organisation de la semaine sur 9 demi-journées avec une meilleure répartition du temps scolaire sur la journée, la semaine et l'année et un périscolaire de qualité permettant l’accès de tous les enfants à de nouvelles activités.
"Aménagement du temps de l’enfant"
Dans les écoles parisiennes, depuis septembre 2008 et le passage à une semaine où le temps scolaire est concentré sur 4 jours, les enfants sont stressés et fatigués, les conditions d’enseignement dégradées.
De nombreuses études sur le rythme de l’enfant prouvent que l’emploi du temps scolaire organisé sur 4 journées de 6 h (sans compter l’aide personnalisée pour certains), avec 2 coupures dans la semaine, est le moins bien adapté aux apprentissages des enfants.
Les membres du CDEN affirment que l’organisation du temps scolaire et des temps péri et extrascolaires sur la journée, la semaine et l’année doivent prioritairement tenir compte de l’intérêt de l’enfant.
L’organisation du temps scolaire doit contribuer à améliorer les conditions de réussite scolaire et personnelle de tous les enfants. Cela implique une meilleure qualité du temps scolaire et de la vie à l’école. Le temps du midi, en particulier, est essentiel.
Le projet discuté aujourd’hui est une première étape dans la bonne direction qui doit être mise en œuvre dans les meilleurs délais, puis complétée de manière à améliorer les conditions d’enseignement offertes aux enfants.
Au travers de ce voeu, la FCPE Paris souhaite rappeler que le débat sur les rythmes scolaires concerne en premier lieu les enfants et leur qualité de vie et d'apprentissage à l'école. Elle se félicite que, au travers de ce vote du CDEN qui regroupe l'ensemble de la communauté éducative, cette dernière démontre sa volonté d'avancer pour une amélioration de l'organisation de l'école.
Le Conseil Départemental de l’Education Nationale de Paris, réuni au rectorat le 28 février 2013 au sujet de la mise en œuvre des nouvelles modalités d’organisation des rythmes scolaires, a adopté par 15 voix pour et 9 voix contre, le vœu suivant présenté par la FCPE Paris :
Les membres du CDEN demandent la mise en place assortie des moyens nécessaires, dès septembre 2013, d’une organisation de la semaine sur 9 demi-journées avec une meilleure répartition du temps scolaire sur la journée, la semaine et l'année et un périscolaire de qualité permettant l’accès de tous les enfants à de nouvelles activités.
"Aménagement du temps de l’enfant"
Dans les écoles parisiennes, depuis septembre 2008 et le passage à une semaine où le temps scolaire est concentré sur 4 jours, les enfants sont stressés et fatigués, les conditions d’enseignement dégradées.
De nombreuses études sur le rythme de l’enfant prouvent que l’emploi du temps scolaire organisé sur 4 journées de 6 h (sans compter l’aide personnalisée pour certains), avec 2 coupures dans la semaine, est le moins bien adapté aux apprentissages des enfants.
Les membres du CDEN affirment que l’organisation du temps scolaire et des temps péri et extrascolaires sur la journée, la semaine et l’année doivent prioritairement tenir compte de l’intérêt de l’enfant.
L’organisation du temps scolaire doit contribuer à améliorer les conditions de réussite scolaire et personnelle de tous les enfants. Cela implique une meilleure qualité du temps scolaire et de la vie à l’école. Le temps du midi, en particulier, est essentiel.
Le projet discuté aujourd’hui est une première étape dans la bonne direction qui doit être mise en œuvre dans les meilleurs délais, puis complétée de manière à améliorer les conditions d’enseignement offertes aux enfants.
Au travers de ce voeu, la FCPE Paris souhaite rappeler que le débat sur les rythmes scolaires concerne en premier lieu les enfants et leur qualité de vie et d'apprentissage à l'école. Elle se félicite que, au travers de ce vote du CDEN qui regroupe l'ensemble de la communauté éducative, cette dernière démontre sa volonté d'avancer pour une amélioration de l'organisation de l'école.