Les chaises vertes du Jardin du Luxembourg
A 9 heures, le Jardin s'éveille. Les jardiniers occupent la place, soignent les allées, disposent les célèbres chaises vertes reproduites aux quatre coins de la planète. Les gendarmes patrouillent déjà, serrant la main aux agents d’entretien. Les dames-pipi prennent place et les employés du musée commencent à pousser la lourde grille de l'Orangerie. Pas un cri d’enfant, pas un passant, si ce n’est les pompiers de Paris qui s’entraînent.
Vers 10 heures, alors que les premiers rayons réchauffent l’atmosphère, la caissière du théâtre de marionnettes arrive en courant. Deux minutes de retard. Plusieurs enfants piaffent déjà d’impatience avant la représentation des « Petits cochons », prévue pour dix heures trente. Etabli dans le Jardin depuis 1933 par Robert Desarthis, le théâtre est aujourd’hui le plus grand théâtre de ce genre en France, avec ses 2500 marionnettes sculptées et confectionnées dans ses ateliers. Une histoire de famille, puisque l’actuel directeur artistique, Françis-Claude Desarthis, n’est autre que le fils du fondateur. La cloche sonne enfin, rameutant des dizaines d’enfants. Vêtue de vert et de rouge, souriante, la caissière témoigne : « Le guignol a toujours autant de succès. Il amuse les enfants, et les gens d’esprit. Tous les gens qui viennent y sont allés quand ils étaient enfants. C’est très attachant comme lieu. »
Vers 10 heures, alors que les premiers rayons réchauffent l’atmosphère, la caissière du théâtre de marionnettes arrive en courant. Deux minutes de retard. Plusieurs enfants piaffent déjà d’impatience avant la représentation des « Petits cochons », prévue pour dix heures trente. Etabli dans le Jardin depuis 1933 par Robert Desarthis, le théâtre est aujourd’hui le plus grand théâtre de ce genre en France, avec ses 2500 marionnettes sculptées et confectionnées dans ses ateliers. Une histoire de famille, puisque l’actuel directeur artistique, Françis-Claude Desarthis, n’est autre que le fils du fondateur. La cloche sonne enfin, rameutant des dizaines d’enfants. Vêtue de vert et de rouge, souriante, la caissière témoigne : « Le guignol a toujours autant de succès. Il amuse les enfants, et les gens d’esprit. Tous les gens qui viennent y sont allés quand ils étaient enfants. C’est très attachant comme lieu. »
Madeleine de Proust et crêpes sucrées…
Au détour d’une allée, l’attelage de poney s’organise. La petite calèche est encore vide, et David soigne ses bêtes. Les poneys sont sellés, peignés et attachés ensemble. Une attraction très populaire, maintenue depuis près d’un siècle. « C’est un travail très agréable, en fait, ça ne ressemble pas vraiment à un travail. Ici, c’est un peu une petite ville dans la ville, au service des enfants. Nous sommes là pour leur faire plaisir, à eux ou à leurs parents, car si les parents sont aussi friands de nos attractions, c’est qu’ils les ont connues quand ils étaient enfants. Le Luxembourg a un aspect figé dans le temps qui fait tout son charme. » Le Luxembourg, Madeleine de Proust ? Assurément à voir les mines réjouies des parents et grands-parents. Et il suffit de tendre l’oreille pour les entendre raconter à leurs petits enfants l’époque où ils enfourchaient les canassons après avoir applaudi Guignol.
L’après-midi, les petits cabanons à friandises ouvrent leurs volets. Les crêpes et les bonbons sont offerts à la gourmandise des passants. Des moulins à vent, des ballons, et même un joli moineau dans une cage viennent parachever la décoration. « C’est une bonne journée, explique Carole, je n’ai pas arrêté, j’ai vidé toute ma pâte à crêpe. Les fins de semaine, c’est toujours très porteur. Les grands-mères récupèrent leurs petits-enfants, et en profitent pour leur faire plaisir. Je commence à en connaître plusieurs, parce que les clients sont souvent réguliers. Ce sont des habitués du Jardin, ou du quartier. »
L’après-midi, les petits cabanons à friandises ouvrent leurs volets. Les crêpes et les bonbons sont offerts à la gourmandise des passants. Des moulins à vent, des ballons, et même un joli moineau dans une cage viennent parachever la décoration. « C’est une bonne journée, explique Carole, je n’ai pas arrêté, j’ai vidé toute ma pâte à crêpe. Les fins de semaine, c’est toujours très porteur. Les grands-mères récupèrent leurs petits-enfants, et en profitent pour leur faire plaisir. Je commence à en connaître plusieurs, parce que les clients sont souvent réguliers. Ce sont des habitués du Jardin, ou du quartier. »
Les poneys du Jardin
Les heures s’égrènent. A 17h15 le sifflet retentit et, comme un seul homme, ces clowns un peu vieillis, ces Peter Pan de l’enfance, ces passionnés du jouet remballent leurs trésors : le loueur de bateaux replie ses voiles ; la vendeuse de crêpes nettoie sa poêle ; le promeneur des poneys détache ses bêtes ; la caissière du théâtre des marionnettes range sa cloche. Rendez-vous demain...même s’il pleut.
(c) Google - Le Jardin du Luxembourg vu du ciel