Pour dire vrai, je fondais d’attendrissement devant l’innocente bouille d’un chaton… Je prenais plaisir à câliner le chien de mes grands-parents… J’ai pleuré durant des mois à la mort de mon adorable cochon d’Inde… bref, j’étais une véritable « amie des bêtes » comme on dit !
Un soir d’ennui, au détour d’une visite sur YouTube, je suis tombée sur une vidéo. Une vidéo qui m’a glacé d’effroi. Il s’agissait d’images tournées dans divers abattoirs français. Autrement dit, il s’agissait de la manière dont la viande arrive chaque jour dans mon assiette... Sur ces dernières, on y voyait des animaux terriblement violentés avant de mourir d’une lente agonie.
Pour la première fois, j’ai fait le lien entre ce que je mangeais, et les êtres sensibles que je côtoyais tous les jours, et pour lesquels je me prenais d’une réelle amitié. C’est probablement absurde à dire… mais je n’avais jamais vraiment réalisé que les animaux souffraient et mourraient pour finir dans mon assiette. J’imaginais… je ne sais ce que j’imaginais en fait… je n’imaginais pas.
Alors, bien sûr, au fil de mes recherches sur le sujet, beaucoup d’arguments en défaveur du végétarisme m’ont été présentés. Entre autres, l’idée de se tourner vers des petits producteurs dans l’espoir d’éviter les actes de torture liés principalement à l’industrialisation.
Je ne nie pas qu’il est largement préférable d’opter pour une viande dite « de qualité ». Cependant, je me suis fait les réflexions suivantes :
Peut-on véritablement tuer avec respect un individu qui ne veut pas mourir ? Peut-on véritablement, dans le contexte actuel, obtenir une totale traçabilité de ce que nous consommons ? Et surtout, pourquoi continuer à tuer des animaux pour des raisons qui ne nous sont pas indispensables ?
Si autrefois manger de la viande était directement liée à notre survie… aujourd’hui nous avons accès en abondance à une multitude d’alternatives végétales !
Les études internationales démontrent qu’il est possible d’être en bonne santé en adoptant une alimentation végétarienne ou végétalienne. Il suffit simplement de savoir réorganiser son alimentation… avouons-le, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile ! J’ai pourtant eu la chance de découvrir une multitude d’alternatives végétales… loin de ne manger que de la salade, je me régale avec des plats aussi savoureux que variés.Vous n’y croyez pas ? Pourtant, c’est bien réel… steaks, galettes et même fromages… tout peut se décliner en version veggie !
Je ne tiens pas à juger ceux qui ne font pas ce pas éthique. Je suis de celles qui pensent que chaque personne évolue à son rythme, en fonction des circonstances… J’apprécie cependant semer des graines en montrant aux gens qu’il existe d’autres modes de vie… Bon appétit ?