Les dissidents de l'UMP secouent le cocotier de l'UMP. Appellant à "des réformes (...) pour construire un projet novateur fondé sur une vision pragmatique loin des idéologies et des clivages artificiels", 16 conseillers de Paris UMP et 2 conseillers du Nouveau Centre (ex-UMP) viennent de signer un manifeste "Pour en finir avec la spirale de l'échec à Paris". Nommés "rebelles" depuis la campagne des élections sénatoriales par le journal Le Parisien, "les rebelles de l'UMP" ont actuellement une moyenne d'âge de 50 ans, avec 5 élus ayant moins de 41 ans.
Les grandes manoeuvres commencent à l'UMP, rendues possible du fait de l'affaiblissement du pouvoir central et une idée qui fait son chemin en France, les primaires.
La venue annoncée de François Fillon à Paris ne remporte pas un avis ni un enthousiasme unanime : au mieux "une erreur de casting", au pire "un parachuté qui n'a rien à y faire". Des maires d'arrondissement et des élus parisiens voient d'un mauvais oeil la perspective de faire allégeance à quelqu'un qui ne fait pas partie de leur groupe. Et le sentiment qui vaut pour François Fillon peut également valoir pour Jean-Louis Borloo. C'est dit : les 18 élus parisiens ont la conviction que Nicolas Sarkozy n'est pas en état, à l'heure actuelle, d'imposer un leader à la Mairie de Paris.
L'échec retentissant de la droite aux élections sénatoriales leur donne des ailes : c'est une brèche qui s'ouvre dans laquelle ils s'engouffrent car, selon eux, c'est une vraie occasion de faire bouger les choses et le timing est parfait. Parmi les dissidents, il n'est pas étonnant de constater la présence des maires du 6e et du 7e arrondissement qui se sentiraient directement menacés par la venue d'un François Fillon sur leurs terres.
Réclamant "des réformes profondes (...) nécessaires au sein de l'opposition (...) une équipe pour mettre la capitale sur le chemin du développement économique, du rayonnement et de l'exemplarité", le manifeste appelle à "des primaires ouvertes" pour "retrouver une unité d'action entre l'UMP et le Nouveau Centre dans le respect de nos différences", "des primaires ouvertes à tous les citoyens de Paris qui se reconnaissent dans le changement et le renouvellement que nous voulons incarner".
Avec un leader pour mettre en musique "les primaires ouvertes (...) au sein d'un intergroupe Majorité présidentielle pour Paris" : Claude Goasguen, député-maire du 16e arrondissement, ancien candidat à la Mairie de Paris en 2008. Un UMP avec des racines centristes, en dépit d'une jeunesse turbulente.
D'ici à 2014, il y a aura des surprises : on ne peut pas faire tomber des noix de coco simplement en secouant le cocotier.
- Article du 7 octobre 2011 : Yves Pozzo di Borgo demande des Primaires ouvertes pour 2014.
La venue annoncée de François Fillon à Paris ne remporte pas un avis ni un enthousiasme unanime : au mieux "une erreur de casting", au pire "un parachuté qui n'a rien à y faire". Des maires d'arrondissement et des élus parisiens voient d'un mauvais oeil la perspective de faire allégeance à quelqu'un qui ne fait pas partie de leur groupe. Et le sentiment qui vaut pour François Fillon peut également valoir pour Jean-Louis Borloo. C'est dit : les 18 élus parisiens ont la conviction que Nicolas Sarkozy n'est pas en état, à l'heure actuelle, d'imposer un leader à la Mairie de Paris.
L'échec retentissant de la droite aux élections sénatoriales leur donne des ailes : c'est une brèche qui s'ouvre dans laquelle ils s'engouffrent car, selon eux, c'est une vraie occasion de faire bouger les choses et le timing est parfait. Parmi les dissidents, il n'est pas étonnant de constater la présence des maires du 6e et du 7e arrondissement qui se sentiraient directement menacés par la venue d'un François Fillon sur leurs terres.
Réclamant "des réformes profondes (...) nécessaires au sein de l'opposition (...) une équipe pour mettre la capitale sur le chemin du développement économique, du rayonnement et de l'exemplarité", le manifeste appelle à "des primaires ouvertes" pour "retrouver une unité d'action entre l'UMP et le Nouveau Centre dans le respect de nos différences", "des primaires ouvertes à tous les citoyens de Paris qui se reconnaissent dans le changement et le renouvellement que nous voulons incarner".
Avec un leader pour mettre en musique "les primaires ouvertes (...) au sein d'un intergroupe Majorité présidentielle pour Paris" : Claude Goasguen, député-maire du 16e arrondissement, ancien candidat à la Mairie de Paris en 2008. Un UMP avec des racines centristes, en dépit d'une jeunesse turbulente.
D'ici à 2014, il y a aura des surprises : on ne peut pas faire tomber des noix de coco simplement en secouant le cocotier.
- Article du 7 octobre 2011 : Yves Pozzo di Borgo demande des Primaires ouvertes pour 2014.
© Mariusz Prusaczyk - Fotolia.com
Manifeste : Pour en finir avec la spirale de l'échec à Paris
Depuis 1977, Paris est devenu une vraie démocratie locale. Les Parisiennes et les Parisiens aspirent à décider librement de leur avenir, comme les autres communes de France.
Paris a changé et un nouveau projet est nécessaire pour son avenir, se fondant sur des idées neuves et une véritable proximité avec ses habitants, ses associations et ses forces vives. Paris, c'est la ville de la liberté et du courage. Elle demande un esprit d'ouverture, de transparence et d'audace. Fini le temps de l'inertie, de l'opacité et de l'entre-soi.
Depuis 2001, la gauche administre Paris alors que la droite et le centre ont subi 8 défaites électorales en 10 ans. Les résultats des élections sénatoriales reflètent une profonde insatisfaction des grands électeurs de la droite et du centre, porte-parole de l'insatisfaction des Parisiens devant l'inertie et l'absence de proposition de l'opposition municipale. Et pourtant la fatalité de l'échec n'est pas écrite. Cet avenir, la droite et le centre peuvent et doivent l'incarner.
Il nous appartient désormais de réfléchir au Paris de demain, de construire un projet novateur fondé sur une vision pragmatique de développement, loin de idéologies et des clivages artificiels. Apprenons à additionner les talents, les énergies et les sensibilités pour faire émerger une nouvelle génération de terrain.
Personne ne peut s'autoproclamer Maire de Paris. C'est librement que les Parisiennes et les Parisiens choisiront en 2014 leur Maire et une équipe pour mettre la capitale sur le chemin du développement économique, du rayonnement et de l'exemplarité. Il n'y a pas de fatalité à ce que la gauche demeure majoritaire à Paris.
Pour notre part, nous appelons à un grand débat pour choisir notre candidat de 2014. Nous croyons à des primaires "ouvertes" à tous les citoyens de Paris qui se reconnaissent dans le changement et le renouvellement que nous voulons incarner. Pour s'y préparer, des réformes profondes sont nécessaires au sein de l'opposition municipale. Nous devons d'abord retrouver une unité d'action entre l'UMP et le Nouveau Centre dans le respect de nos différences et nous unir au sein d'un intergroupe Majorité présidentielle pour Paris. Plus que jamais, nous pensons la victoire possible et nécessaire. Les Parisiennes et les Parisiens peuvent compter sur notre détermination pour être l'avant-garde de cette ville que nous aimons tant.
Les Conseillers de Paris : Pierre Auriacombe (16e arrondissement), Florence Berthout (1er arrondissement), Céline Boulay-Espérionnier (15e arrondissement), Pierre-Yves Bournazel (18e arrondissement), Pierre Charon (15e arrondissement), Rachida Dati (7e arrondissement), Emmanuelle Dauvergne (7e arrondissement), Françoise de Panafieu (17e arrondissement), Jérôme Dubus (17e arrondissement), Danièle Giazzi (16e arrondissement), Claude Goasguen (16e arrondissement), Eric Hélard (16e arrondissement), Brigitte Kuster (17e arrondissement), François Lebel (8e arrondissement), Jean-Pierre Lecoq (6e arrondissement), Martine Mérigot (8e arrondissement), Valérie Montandon (12e arrondissement), Géraldine Poirault-Gauvin (15e arrondissement).
Paris a changé et un nouveau projet est nécessaire pour son avenir, se fondant sur des idées neuves et une véritable proximité avec ses habitants, ses associations et ses forces vives. Paris, c'est la ville de la liberté et du courage. Elle demande un esprit d'ouverture, de transparence et d'audace. Fini le temps de l'inertie, de l'opacité et de l'entre-soi.
Depuis 2001, la gauche administre Paris alors que la droite et le centre ont subi 8 défaites électorales en 10 ans. Les résultats des élections sénatoriales reflètent une profonde insatisfaction des grands électeurs de la droite et du centre, porte-parole de l'insatisfaction des Parisiens devant l'inertie et l'absence de proposition de l'opposition municipale. Et pourtant la fatalité de l'échec n'est pas écrite. Cet avenir, la droite et le centre peuvent et doivent l'incarner.
Il nous appartient désormais de réfléchir au Paris de demain, de construire un projet novateur fondé sur une vision pragmatique de développement, loin de idéologies et des clivages artificiels. Apprenons à additionner les talents, les énergies et les sensibilités pour faire émerger une nouvelle génération de terrain.
Personne ne peut s'autoproclamer Maire de Paris. C'est librement que les Parisiennes et les Parisiens choisiront en 2014 leur Maire et une équipe pour mettre la capitale sur le chemin du développement économique, du rayonnement et de l'exemplarité. Il n'y a pas de fatalité à ce que la gauche demeure majoritaire à Paris.
Pour notre part, nous appelons à un grand débat pour choisir notre candidat de 2014. Nous croyons à des primaires "ouvertes" à tous les citoyens de Paris qui se reconnaissent dans le changement et le renouvellement que nous voulons incarner. Pour s'y préparer, des réformes profondes sont nécessaires au sein de l'opposition municipale. Nous devons d'abord retrouver une unité d'action entre l'UMP et le Nouveau Centre dans le respect de nos différences et nous unir au sein d'un intergroupe Majorité présidentielle pour Paris. Plus que jamais, nous pensons la victoire possible et nécessaire. Les Parisiennes et les Parisiens peuvent compter sur notre détermination pour être l'avant-garde de cette ville que nous aimons tant.
Les Conseillers de Paris : Pierre Auriacombe (16e arrondissement), Florence Berthout (1er arrondissement), Céline Boulay-Espérionnier (15e arrondissement), Pierre-Yves Bournazel (18e arrondissement), Pierre Charon (15e arrondissement), Rachida Dati (7e arrondissement), Emmanuelle Dauvergne (7e arrondissement), Françoise de Panafieu (17e arrondissement), Jérôme Dubus (17e arrondissement), Danièle Giazzi (16e arrondissement), Claude Goasguen (16e arrondissement), Eric Hélard (16e arrondissement), Brigitte Kuster (17e arrondissement), François Lebel (8e arrondissement), Jean-Pierre Lecoq (6e arrondissement), Martine Mérigot (8e arrondissement), Valérie Montandon (12e arrondissement), Géraldine Poirault-Gauvin (15e arrondissement).
Articles :
- 22 mars 2012 : François Fillon reporte l'inauguration de sa permanence.
- 18 octobre 2011 : François Fillon candidat dans la 2e circonscription de Paris.
- Paris Tribune indiscrétions du 18 octobre 2011 : Jean-Pierre Lecoq brique un siège de député.
- 18 octobre 2011 : 2012 et le redécoupage de Paris.
- 15 octobre 2011 : Rachida Dati ne veut pas de François Fillon sur ses terres.
- Paris Tribune indiscrétions du 15 octobre 2011 : François Fillon annonce officiellement être candidat aux législatives à Paris en 2012.
- 7 octobre 2011 : Yves Pozzo di Borgo demande des Primaires ouvertes pour 2014.
- 3 octobre 2011 : Edith Cuignache-Gallois : C'est Borloo qu'il nous faut.
- 26 septembre 2011 : L'image du jour : Pierre Charon fatigué et la droite parisienne sonnée.
- 26 septembre 2011 : Paris Tribune Indiscrétions : Pierre Charon aidé par l'UMP et les centristes.
- 25 septembre 2011 : Sénatoriales 2011 : sérieux échec de la droite à Paris.
- 20 septembre 2011 : 6 listes pour les sénatoriales à Paris.
- 22 mars 2012 : François Fillon reporte l'inauguration de sa permanence.
- 18 octobre 2011 : François Fillon candidat dans la 2e circonscription de Paris.
- Paris Tribune indiscrétions du 18 octobre 2011 : Jean-Pierre Lecoq brique un siège de député.
- 18 octobre 2011 : 2012 et le redécoupage de Paris.
- 15 octobre 2011 : Rachida Dati ne veut pas de François Fillon sur ses terres.
- Paris Tribune indiscrétions du 15 octobre 2011 : François Fillon annonce officiellement être candidat aux législatives à Paris en 2012.
- 7 octobre 2011 : Yves Pozzo di Borgo demande des Primaires ouvertes pour 2014.
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- 26 septembre 2011 : Paris Tribune Indiscrétions : Pierre Charon aidé par l'UMP et les centristes.
- 25 septembre 2011 : Sénatoriales 2011 : sérieux échec de la droite à Paris.
- 20 septembre 2011 : 6 listes pour les sénatoriales à Paris.