Baptême
C’est fait. Après les petits fours et les apéritifs, un bref discours du Maire du 8ème, M. Lebel, et le fracas d’une bouteille de mousseux contre le bâtiment du marché couvert ont officialisé le baptême du Marché Treilhard, qui perd son appellation de Marché de l’Europe. Appellation inappropriée pour les habitants du quartier qui n’ont d’ailleurs jamais cessé de l’appeler Treilhard. Le changement paraît anodin, mais permettra d’éviter désormais toute confusion avec le quartier de l’Europe, situé au-delà du Boulevard Malesherbes.
Un renouveau commercial
M. Christian de Brabois, président du Conseil de quartier, estime que cette inauguration « revitalisera la zone commerciale en cristallisant la clientèle ». M. Cavalier, un commerçant, rappelle qu’il aura fallu quatre ans de bataille avec l’Hôtel de ville pour obtenir l’installation d’une supérette au sein du marché couvert il y a un an, en raison des réticences de la Mairie à allouer l’espace à une chaîne privée.
Le projet de baptême a été initié par une association de commerçants du quartier. Suite à un vœu du conseil d’arrondissement du 8ème, le Conseil de Paris a finalement délibéré en faveur du nouveau nom.
Le projet de baptême a été initié par une association de commerçants du quartier. Suite à un vœu du conseil d’arrondissement du 8ème, le Conseil de Paris a finalement délibéré en faveur du nouveau nom.
Le nouveau marché « Treilhard » permettrait donc de mieux localiser son emplacement. Il devrait également faire bénéficier de sa notoriété l’ensemble du secteur commercial local, qui comprend par ailleurs le seul fromager et le seul poissonnier du 8ème arrondissement.
« C’est un projet qui peut sembler dérisoire, mais qui initie le renouveau du commerce de proximité dans ce petit quartier, jusqu’alors en voie de désertification » rappelle M. Lebel.
D’un point de vue pratique, il permettra par ailleurs aux résidents de faire leurs achats sans avoir à se déplacer jusqu’à la rue de Lévy du quartier Villiers, très prisée pour son marché de rues du dimanche matin.
« C’est un projet qui peut sembler dérisoire, mais qui initie le renouveau du commerce de proximité dans ce petit quartier, jusqu’alors en voie de désertification » rappelle M. Lebel.
D’un point de vue pratique, il permettra par ailleurs aux résidents de faire leurs achats sans avoir à se déplacer jusqu’à la rue de Lévy du quartier Villiers, très prisée pour son marché de rues du dimanche matin.
De nécessaires centres locaux
Le fond du problème réside probablement dans la très faible proportion d’habitants d’un arrondissement essentiellement monopolisé par des bureaux. Le commerce de proximité s’avère nécessaire pour fixer des centres locaux à l’échelle des quartiers, et contribue à l’affermissement de leur identité et de leur convivialité.