Interview intégrale du préfet Jean-Paul KIHL, secrétaire général de la zone de défense et de sécurité de Paris publiée par le service de la communication du cabinet du préfet.
Le préfet Kihl, le stratège de la zone de défense
Monsieur le Préfet, vous êtes à la tête du secrétariat général de la zone de défense et de sécurité depuis le 2 mai 2013. En quelques mots, comment définir ce qu’est la zone de défense de Paris ?
Préfet Kihl : Ce sont les hommes et les femmes qui préparent « l’extra-ordinaire ». Je m’explique : ici, nous ne traitons que ce qui sort du quotidien. Chaque jour, nous nous préparons à gérer les situations exceptionnelles et à intervenir toutes les fois où la situation sort de l’ordinaire. Notre mission est de tenter de prévoir l’imprévisible.
Votre métier, c’est donc la crise ?
Préfet Kihl : Notre rôle au sein de la préfecture de police est à part. Nous sommes des professionnels de la gestion de crise mais nous avons en fait deux métiers :
L’un du quotidien, où nous veillons, nous planifions, nous formons, nous nous exerçons, nous communiquons sur les risques.
L’autre dans l’évènement. Et là, notre organisation est différente du quotidien : nous récupérons des informations émanant du terrain, faisons des synthèses, coordonnons des moyens, informons les populations.
Préfet Kihl : Ce sont les hommes et les femmes qui préparent « l’extra-ordinaire ». Je m’explique : ici, nous ne traitons que ce qui sort du quotidien. Chaque jour, nous nous préparons à gérer les situations exceptionnelles et à intervenir toutes les fois où la situation sort de l’ordinaire. Notre mission est de tenter de prévoir l’imprévisible.
Votre métier, c’est donc la crise ?
Préfet Kihl : Notre rôle au sein de la préfecture de police est à part. Nous sommes des professionnels de la gestion de crise mais nous avons en fait deux métiers :
L’un du quotidien, où nous veillons, nous planifions, nous formons, nous nous exerçons, nous communiquons sur les risques.
L’autre dans l’évènement. Et là, notre organisation est différente du quotidien : nous récupérons des informations émanant du terrain, faisons des synthèses, coordonnons des moyens, informons les populations.
Le préfet Kihl (c) Préfecture de police.
Quelles sont les objectifs que vous a fixés le Préfet de Police lors de votre prise de fonction ?
Préfet Kihl : Faire évoluer notre organisation pour être en capacité de répondre à toutes les orientations fixées par le Libre Blanc sur la défense et la sécurité nationale en 2013. Nous devons être également davantage tournés vers les préfectures qui sont nos partenaires naturels. Nous devons être pour eux une véritable force d’appui et d’accompagnement, ce qui est la meilleure garantie de la cohérence que nous recherchons au niveau zonal.
Monsieur le Préfet, vous êtes à la tête du Secrétariat Général de la Zone de Défense et de Sécurité depuis le 2 mai 2013. En quelques mots, comment définir ce qu’est la zone de défense de Paris ?
Préfet Kihl : Ce sont les hommes et les femmes qui préparent « l’extra-ordinaire ». Je m’explique : ici, nous ne traitons que ce qui sort du quotidien. Chaque jour, nous nous préparons à gérer les situations exceptionnelles et à intervenir toutes les fois où la situation sort de l’ordinaire. Notre mission est de tenter de prévoir l’imprévisible.
Préfet Kihl : Faire évoluer notre organisation pour être en capacité de répondre à toutes les orientations fixées par le Libre Blanc sur la défense et la sécurité nationale en 2013. Nous devons être également davantage tournés vers les préfectures qui sont nos partenaires naturels. Nous devons être pour eux une véritable force d’appui et d’accompagnement, ce qui est la meilleure garantie de la cohérence que nous recherchons au niveau zonal.
Monsieur le Préfet, vous êtes à la tête du Secrétariat Général de la Zone de Défense et de Sécurité depuis le 2 mai 2013. En quelques mots, comment définir ce qu’est la zone de défense de Paris ?
Préfet Kihl : Ce sont les hommes et les femmes qui préparent « l’extra-ordinaire ». Je m’explique : ici, nous ne traitons que ce qui sort du quotidien. Chaque jour, nous nous préparons à gérer les situations exceptionnelles et à intervenir toutes les fois où la situation sort de l’ordinaire. Notre mission est de tenter de prévoir l’imprévisible.
Votre métier, c’est donc la crise ?
Préfet Kihl : Notre rôle au sein de la Préfecture de Police est à part. Nous sommes des professionnels de la gestion de crise mais nous avons en fait deux métiers :
L’un du quotidien, où nous veillons, nous planifions, nous formons, nous nous exerçons, nous communiquons sur les risques.
L’autre dans l’évènement. Et là, notre organisation est différente du quotidien : nous récupérons des informations émanant du terrain, faisons des synthèses, coordonnons des moyens, informons les populations.
Prenons un exemple concret : le plan neige et verglas (PNVIF). Nous l’activons chaque année du 15 novembre au 15 mars. Notre mission, sera, cette année encore, de faciliter le déplacement des Franciliens en temps de période hivernale. Notre but est de ne pas se faire surprendre par un évènement particulier, de grande ampleur. Pour cela, nous envisageons un ensemble de solutions pour assurer la continuité de la vie économique et la vie de la population. Ce qui veut dire que nous avons tiré les enseignements de l’hiver 2012 pour améliorer le plan précédent en liaison avec l’ensemble de nos partenaires publics et privés au premier rang desquels les collectivités locales.
Quels sont les objectifs que vous a fixés le Préfet de Police à votre prise de poste ?
Préfet Kihl : Faire évoluer notre organisation pour être en capacité de répondre à toutes les orientations fixées par le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale en 2013. Nous devons être également davantage tournés vers les préfectures qui sont nos partenaires naturels. Nous devons être pour eux une véritable force d’appui et d’accompagnement, ce qui est la meilleure garantie de la cohérence que nous recherchons au niveau zonal.
Comment traduisez-vous ces orientations ?
Préfet Kihl : Nous devons avoir une approche métier de notre mission, nous devons être des professionnels de la planification, du montage d’exercices, sachant que nous pouvons puiser les compétences dans notre réseau d’experts publics ou privés, au sein des directions de l’Etat et des partenaires privés avec lesquels nous travaillons quotidiennement.
Les associations de sécurité civile sont des partenaires essentiels dans les missions de protection de la population. Souhaitez-vous les impliquer davantage à l’instar de leur action lors du cyclone Katrina aux Etats-Unis ?
Préfet Kihl : Absolument. Nous travaillons avec les associations au quotidien et notamment à l’occasion d’évènements nécessitant un dispositif de premier secours. En cas d’évènement grave, ils ont une exceptionnelle capacité de mobilisation de moyens qu’ils mettent au service de la population, moyens dont nous assurons la coordination. Mais il ne faut pas non plus oublier un partenaire essentiel : le Ministère de la Défense et notamment l’Armée de terre qui s’organise pour apporter à l’autorité civile son soutien en cas de crise. C’est d’ailleurs à ce titre, ne l’oublions pas, qu’ils participent au quotidien à la protection de la population à travers le dispositif Vigipirate.
Le Colonel Sepot est arrivé le 1er août en tant que chef d’État-Major de la Zone après avoir occupé le même poste à la BSPP. Quel tandem souhaitez-vous constituer ?
Préfet Kihl : Le chef d’état-major est la cheville ouvrière du fonctionnement du secrétariat général. Nous formons un tandem au quotidien comme dans l’évènement. Nous nous répartissons la tâche pour couvrir le plus large champ possible. Le SGZDS est un petit état-major qui coordonne une multitude d’acteurs.
Justement, ce tandem est-il prêt à faire face aux risques d’inondations ?
Préfet Kihl : La crue de la Seine est un évènement inéluctable, la plus grande difficulté étant qu’on ne sait pas quand elle va se produire. Ce qui implique de notre part et de celle de l’ensemble de nos partenaires de maintenir un haut niveau de préparation et d’avoir une planification qui sache évoluer pour coller à un environnement qui change. Dans ce type d’évènement, tous les habitants de la région Ile de France seront impactés. Il faut donc qu’ils s’y préparent. A l’automne 2015, le préfet de police, préfet de zone, organise un grand exercice qui mobilisera tous les acteurs qui auront à jouer leur rôle dans cette crise. Ce sera l’occasion de vérifier le degré de préparation de chacun mais aussi d’informer et de placer le citoyen au cœur du dispositif car chacun doit être prêt.
Préfet Kihl : Notre rôle au sein de la Préfecture de Police est à part. Nous sommes des professionnels de la gestion de crise mais nous avons en fait deux métiers :
L’un du quotidien, où nous veillons, nous planifions, nous formons, nous nous exerçons, nous communiquons sur les risques.
L’autre dans l’évènement. Et là, notre organisation est différente du quotidien : nous récupérons des informations émanant du terrain, faisons des synthèses, coordonnons des moyens, informons les populations.
Prenons un exemple concret : le plan neige et verglas (PNVIF). Nous l’activons chaque année du 15 novembre au 15 mars. Notre mission, sera, cette année encore, de faciliter le déplacement des Franciliens en temps de période hivernale. Notre but est de ne pas se faire surprendre par un évènement particulier, de grande ampleur. Pour cela, nous envisageons un ensemble de solutions pour assurer la continuité de la vie économique et la vie de la population. Ce qui veut dire que nous avons tiré les enseignements de l’hiver 2012 pour améliorer le plan précédent en liaison avec l’ensemble de nos partenaires publics et privés au premier rang desquels les collectivités locales.
Quels sont les objectifs que vous a fixés le Préfet de Police à votre prise de poste ?
Préfet Kihl : Faire évoluer notre organisation pour être en capacité de répondre à toutes les orientations fixées par le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale en 2013. Nous devons être également davantage tournés vers les préfectures qui sont nos partenaires naturels. Nous devons être pour eux une véritable force d’appui et d’accompagnement, ce qui est la meilleure garantie de la cohérence que nous recherchons au niveau zonal.
Comment traduisez-vous ces orientations ?
Préfet Kihl : Nous devons avoir une approche métier de notre mission, nous devons être des professionnels de la planification, du montage d’exercices, sachant que nous pouvons puiser les compétences dans notre réseau d’experts publics ou privés, au sein des directions de l’Etat et des partenaires privés avec lesquels nous travaillons quotidiennement.
Les associations de sécurité civile sont des partenaires essentiels dans les missions de protection de la population. Souhaitez-vous les impliquer davantage à l’instar de leur action lors du cyclone Katrina aux Etats-Unis ?
Préfet Kihl : Absolument. Nous travaillons avec les associations au quotidien et notamment à l’occasion d’évènements nécessitant un dispositif de premier secours. En cas d’évènement grave, ils ont une exceptionnelle capacité de mobilisation de moyens qu’ils mettent au service de la population, moyens dont nous assurons la coordination. Mais il ne faut pas non plus oublier un partenaire essentiel : le Ministère de la Défense et notamment l’Armée de terre qui s’organise pour apporter à l’autorité civile son soutien en cas de crise. C’est d’ailleurs à ce titre, ne l’oublions pas, qu’ils participent au quotidien à la protection de la population à travers le dispositif Vigipirate.
Le Colonel Sepot est arrivé le 1er août en tant que chef d’État-Major de la Zone après avoir occupé le même poste à la BSPP. Quel tandem souhaitez-vous constituer ?
Préfet Kihl : Le chef d’état-major est la cheville ouvrière du fonctionnement du secrétariat général. Nous formons un tandem au quotidien comme dans l’évènement. Nous nous répartissons la tâche pour couvrir le plus large champ possible. Le SGZDS est un petit état-major qui coordonne une multitude d’acteurs.
Justement, ce tandem est-il prêt à faire face aux risques d’inondations ?
Préfet Kihl : La crue de la Seine est un évènement inéluctable, la plus grande difficulté étant qu’on ne sait pas quand elle va se produire. Ce qui implique de notre part et de celle de l’ensemble de nos partenaires de maintenir un haut niveau de préparation et d’avoir une planification qui sache évoluer pour coller à un environnement qui change. Dans ce type d’évènement, tous les habitants de la région Ile de France seront impactés. Il faut donc qu’ils s’y préparent. A l’automne 2015, le préfet de police, préfet de zone, organise un grand exercice qui mobilisera tous les acteurs qui auront à jouer leur rôle dans cette crise. Ce sera l’occasion de vérifier le degré de préparation de chacun mais aussi d’informer et de placer le citoyen au cœur du dispositif car chacun doit être prêt.
Article du 7 décembre 2012 :
- Madame la Commissaire divisionnaire, Hélène Dupif, raconte le trafic de véhicules volés.
- Madame la Commissaire divisionnaire, Hélène Dupif, raconte le trafic de véhicules volés.