Emmanuel Macron remonte en Jeep l'avenue des Champs-Elysées de la grille du Coq derrière le Palais de l'Elysée jusqu'à l'Arc de Triomphe pour rallumer la tombe du Soldat inconnu © DR
Il voulait monter une start up en démissionnant du gouvernement en août 2016. Emmanuel Macron s'est finalement préparé pour être élu président de la République. Et il a réussi. Dans son premier discours de président, le dimanche 14 mai 2017 à l'Elysée, le plus jeune président de la République française a une pensée pour ses prédécesseurs et il les cite tous avec, pour chacun, un mot sur ce qu'il considère être leur oeuvre majeure :
Le Général de Gaulle est remercié pour avoir « redressé la France » et « lui rendre son rang dans le concert des nations » ;
Georges Pompidou est remercié pour avoir fait de la France « une puissance industrielle majeure » ;
Valéry Giscard d'Estaing est remercié pour avoir fait de la France une nation entrée dans la « modernité » ;
François Mitterrand est remercié pour avoir fait de la France un Etat réconcilié avec « le rêve européen » ;
Jacques Chirac est remercié pour avoir fait de la France une nation « sachant dire non aux prétentions des va-t-en-guerre » ;
Nicolas Sarkozy, « ne comptant pas son énergie », est remercié pour avoir permis à la France de ne pas sombrer « dans la crise financière qui avait si violemment frappé le monde » ;
François Hollande est remercié pour avoir fait de la France un pays « précurseur avec l'accord de Paris sur le climat » et « protégeant les Français dans un monde frappé par le terrorisme ».
Il retrace ainsi les étapes de l'évolution de la France, et du monde, depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'au début du XXIe siècle : la reconstruction, l'industrie, le modernisme, l'Europe, les guerres dans le monde, les crises, dont la crise financière, et enfin le terrorisme.
Emmanuel Macron insiste sur les problèmes rencontrés par tous ces prédécesseurs dans l'accomplissement de « leur œuvre trop souvent (...) empêchée par un climat intérieur délétère, par le découragement de Françaises et de Français ». Il parle de paix, de réconciliation, de rassemblement, sans dire ce à quoi il s'attend pour lui-même et pour son quinquennat, et alors que tout semble indiquer la fin d'un cycle.
Le Général de Gaulle est remercié pour avoir « redressé la France » et « lui rendre son rang dans le concert des nations » ;
Georges Pompidou est remercié pour avoir fait de la France « une puissance industrielle majeure » ;
Valéry Giscard d'Estaing est remercié pour avoir fait de la France une nation entrée dans la « modernité » ;
François Mitterrand est remercié pour avoir fait de la France un Etat réconcilié avec « le rêve européen » ;
Jacques Chirac est remercié pour avoir fait de la France une nation « sachant dire non aux prétentions des va-t-en-guerre » ;
Nicolas Sarkozy, « ne comptant pas son énergie », est remercié pour avoir permis à la France de ne pas sombrer « dans la crise financière qui avait si violemment frappé le monde » ;
François Hollande est remercié pour avoir fait de la France un pays « précurseur avec l'accord de Paris sur le climat » et « protégeant les Français dans un monde frappé par le terrorisme ».
Il retrace ainsi les étapes de l'évolution de la France, et du monde, depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'au début du XXIe siècle : la reconstruction, l'industrie, le modernisme, l'Europe, les guerres dans le monde, les crises, dont la crise financière, et enfin le terrorisme.
Emmanuel Macron insiste sur les problèmes rencontrés par tous ces prédécesseurs dans l'accomplissement de « leur œuvre trop souvent (...) empêchée par un climat intérieur délétère, par le découragement de Françaises et de Français ». Il parle de paix, de réconciliation, de rassemblement, sans dire ce à quoi il s'attend pour lui-même et pour son quinquennat, et alors que tout semble indiquer la fin d'un cycle.
Extraits du discours
(...) depuis des décennies la France doute d'elle-même. Elle se sent menacée dans sa culture, dans son modèle social, dans ses croyances profondes, elle doute de ce qui l'a faite. Voilà pourquoi mon mandat sera guidé par deux exigences.
La première sera de rendre aux Français cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie. (...)
(...) Et c'est là ma seconde exigence parce que nous aurons rendu aux Français le goût de l'avenir et la fierté de ce qu'ils sont. Le monde entier sera attentif à la parole de la France. Parce que nous aurons su dépasser ensemble nos craintes et nos angoisses nous donnerons ensemble l'exemple d'un peuple sachant affirmer ses valeurs et ces principes qui sont ceux de la Démocratie et de la République.
(...) le monde attend de nous que nous soyons forts, solides et clairvoyants. La mission de la France dans le monde est éminente. Nous prendrons toutes nos responsabilités pour apporter chaque fois que cela sera nécessaire une réponse pertinente aux grandes crises contemporaines, qu'il s'agisse de la crise migratoire, du défi climatique, des dérives autoritaires, des excès du capitalisme mondial et, bien sûr, du terrorisme.
(...) Nous sommes tous interdépendants. Nous sommes tous voisins. La France veillera toujours à être aux côtés de la Liberté, des Droits de l'Homme mais toujours pour construire la paix dans la durée.
(...) Nous vivons une période qui décidera du destin de la France pour les décennies qui viennent.
(...) Je servirai notre peuple.
Je sais pouvoir compter sur tous nos compatriotes pour mener à bien la tâche considérable et exaltante qui nous attend. En ce qui me concerne, dès ce soir je serai au travail. (...)
Emmanuel Macron, président de la République française, Palais de l'Elysée, 14 mai 2017.
Accéder à l'intégralité du premier discours d'Emmanuel Macron :
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