Emmanuel Macron lors de la conférence de presse le 10 décembre 2014 à l'issue du conseil des ministres :
"L'une des maladies ce sont les corporatismes (...) notre économie est bloquée par des intérêts constitués (...) qui capturent trop l'intérêt général (...) en protégeant l'intérêt de certains (...) Les instruments (...) doivent l'être en transparence pour restaurer la confiance (...) Ce projet de loi est le fruit d'un travail collectif porté par (plusieurs ministres) (...) Cette réforme, cette ouverture des professions réglementées est emblématique de l'esprit que je veux porter pour cette loi (...) il faut regarder de façon très pragmatique ce qui marche et ce qui ne marche pas dans nos professions réglementées (...)".
Le projet de loi veut tracer "un cercle vertueux" :
Le débat ne fait que commencer et les notaires, greffiers, avocats, huissiers, commissaires-priseurs, administrateurs et mandataires judiciaires veulent le faire savoir. Ils ont également des mesures à proposer au Gouvernement"pour améliorer le système".
"La modernisation des professions réglementées du droit doit permettre d’élargir l’accès à ces professions, d’offrir des prestations moins chères et d’ouvrir les professions les unes aux autres pour leur permettre de développer l’interprofessionnalité. La réforme vise à améliorer le fonctionnement de ces professions, sans remettre en cause leurs fondamentaux. La liberté d’installation offrira à ceux qui ont les diplômes nécessaires la possibilité d’ouvrir leur étude ou leur cabinet là où il y a des besoins, sans déstabiliser l’équilibre des territoires ni les professionnels aujourd’hui installés. La réglementation des tarifs reflètera davantage les coûts réels. Enfin, l’ouverture de l’accès au capital encouragera l’investissement pour rendre l’activité plus efficace et rapprocher les professions".
Le débat ne fait que commencer et les notaires, greffiers, avocats, huissiers, commissaires-priseurs, administrateurs et mandataires judiciaires veulent le faire savoir. Ils ont également des mesures à proposer au Gouvernement"pour améliorer le système".
"Nous ne sommes pas des nantis" rappellent-ils.A suivre sur Paris Tribune, les messages envoyés au Gouvernement par les 50.000 manifestants et au-delà par l'ensemble des professions réglementées.
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