Dorure au Sénat © Atlantis - Fotolia
Le retour de Gérard Larcher était annoncé. Il a eu lieu. Il a réussi à reprendre « le Plateau » après une éclipse de trois années de 2011 à 2014. Certes, cela se passe le 1er octobre et ce n’est pas le plateau de Pratzen, mais pour Gérard Larcher, c’est comme un 2 décembre et les lustres du Sénat reflètent les rayons d’un soleil d’Austerlitz.
Gérard Larcher élu Président du Sénat jusqu’en septembre 2017
Un sixième candidat s’est présenté à la Présidence du Sénat et a bénéficié des projecteurs de l’actualité. Jacques Mézard, sénateur du Cantal, Président du groupe RDSE, groupe charnière se situant au centre gauche avec notamment des sénateurs radicaux de gauche, et la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, a eu la surprise d’obtenir une voix.
Les résultats du 1er tour sont :
- Gérard Larcher - UMP : 145 voix ;
- Didier Guillaume - PS: 112 voix ;
- François Zocchetto - UDI : 45 voix ;
- Éliane Assassi - PCF - 18 voix ;
- Jacques Mézard - RDSE : 13 voix ;
- Jean-Vincent Placé - EELV : 10 voix ;
- Nathalie Goulet - UDI : 1 voix.
Trois candidats se maintiennent, Gérard Larcher, Didier Guillaume et Eliane Assassi et le sénateur de l'Oise, Philippe Marini eu, à son tour, la surprise d’obtenir une voix.
Les résultats de deuxième tour, sont:
- Gérard Larcher : 194 voix ;
- Didier Guillaume : 124 voix ;
- Éliane Assassi : 18 voix ;
- Philippe Marini : 1 voix.
La majorité absolue est de 169 voix. Gérard Larcher l’obtient donc au deuxième tour de scrutin ainsi que Paris Tribune l’avait annoncé hier.
Gérard Larcher est proclamé Président du Sénat. Il doit occuper cette fonction jusqu’en septembre 2017.
Les résultats du 1er tour sont :
- Gérard Larcher - UMP : 145 voix ;
- Didier Guillaume - PS: 112 voix ;
- François Zocchetto - UDI : 45 voix ;
- Éliane Assassi - PCF - 18 voix ;
- Jacques Mézard - RDSE : 13 voix ;
- Jean-Vincent Placé - EELV : 10 voix ;
- Nathalie Goulet - UDI : 1 voix.
Trois candidats se maintiennent, Gérard Larcher, Didier Guillaume et Eliane Assassi et le sénateur de l'Oise, Philippe Marini eu, à son tour, la surprise d’obtenir une voix.
Les résultats de deuxième tour, sont:
- Gérard Larcher : 194 voix ;
- Didier Guillaume : 124 voix ;
- Éliane Assassi : 18 voix ;
- Philippe Marini : 1 voix.
La majorité absolue est de 169 voix. Gérard Larcher l’obtient donc au deuxième tour de scrutin ainsi que Paris Tribune l’avait annoncé hier.
Gérard Larcher est proclamé Président du Sénat. Il doit occuper cette fonction jusqu’en septembre 2017.
Les discours du Président d’âge et du nouveau Président
Paul Vergès, sénateur de La Réunion, doyen d’âge, prononce le premier discours de la session. Il suscite les sourires dès ses premiers mots en déclarant : « Si je peux m'adresser à vous, c'est au nom du seul privilège qu'on ne peut abolir : celui de l'âge ». Malgré ses 89 ans, il s’inquiète d’un futur qu’il ne connaîtra pas, avec les dérèglements causés par la démographie et les bouleversements climatiques. Il reprend dans sa conclusion une citation optimiste de Jean Jaurès et reçoit des applaudissements nourris et prolongés : « Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, mais une confiance inébranlable pour l'avenir ».
Gérard Larcher après les remerciements d’usage fixe le cap de son mandat : « A la majorité, je veux dire la tâche qui l'attend : être une opposition constructive, avec une boussole, l'intérêt du pays. A l'opposition, je dis que je serai le président du Sénat, de tout le Sénat, de tous les sénateurs, et que je serai attentif à leurs droits.
Notre responsabilité collective est de donner plus de force au Sénat, de faire entendre sa voix de sorte que la question de son utilité ne soit plus posée. Nous devons démontrer que le bicamérisme est indispensable à l'équilibre de nos institutions, affirmer notre autonomie qui est la garantie de notre crédibilité ».
En conclusion, il rappelle par sa citation de Charles de Gaulle qu’il est un gaulliste convaincu et qu’il en a également l’optimisme : « Repoussant le doute, ce démon de toutes les décadences, poursuivons notre route qui est celle d'une France qui croit en elle-même et qui, par là, s'ouvre l'avenir ».
Son allocution est saluée par des applaudissements au centre et à droite ainsi que sur plusieurs bancs écologistes, RDSE et sur quelques bancs socialistes.
Gérard Larcher réunira, sous sa présidence, le 8 octobre 2014 à 10h, les présidents de groupe et, le cas échéant, le délégué de la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe pour l'établissement des listes des candidats aux fonctions de vice-président (8), questeur (3) et secrétaire (14). Le Sénat se met en ordre de marche.
Gérard Larcher après les remerciements d’usage fixe le cap de son mandat : « A la majorité, je veux dire la tâche qui l'attend : être une opposition constructive, avec une boussole, l'intérêt du pays. A l'opposition, je dis que je serai le président du Sénat, de tout le Sénat, de tous les sénateurs, et que je serai attentif à leurs droits.
Notre responsabilité collective est de donner plus de force au Sénat, de faire entendre sa voix de sorte que la question de son utilité ne soit plus posée. Nous devons démontrer que le bicamérisme est indispensable à l'équilibre de nos institutions, affirmer notre autonomie qui est la garantie de notre crédibilité ».
En conclusion, il rappelle par sa citation de Charles de Gaulle qu’il est un gaulliste convaincu et qu’il en a également l’optimisme : « Repoussant le doute, ce démon de toutes les décadences, poursuivons notre route qui est celle d'une France qui croit en elle-même et qui, par là, s'ouvre l'avenir ».
Son allocution est saluée par des applaudissements au centre et à droite ainsi que sur plusieurs bancs écologistes, RDSE et sur quelques bancs socialistes.
Gérard Larcher réunira, sous sa présidence, le 8 octobre 2014 à 10h, les présidents de groupe et, le cas échéant, le délégué de la réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d'aucun groupe pour l'établissement des listes des candidats aux fonctions de vice-président (8), questeur (3) et secrétaire (14). Le Sénat se met en ordre de marche.