Les élus ont parfois à traiter de sujets plus "sexy" ou "rock and roll" que d'autres. La rue Saint-Denis qui touche le 1er et le 2ème arrondissement de Paris était touchée par une maladie grave : la "mono-activité nuisible".

Le diagnostic du docteur SEMAEST faisait état d'un trop grand nombre de sex shop, de peep shop et divers lieux de prostitution. Le sexe, décrété nuisible ? Non, mais il ne doit pas monopoliser le centre de Paris. Bientôt un plan pour la réouverture des maisons closes à Paris ? De compétence de l'Etat, on ne sait pas si la Mairie de Paris souhaite initier le débat.

Si le 1er arrondissement ne se situe pas dans l'est parisien, cela ne l'empêche pas de bénéficier des services de la SEMAEST. Depuis 2004, l'un de ses objectifs vise la redynamisation économique de 11 quartiers grâce au dispositif Vital'Quartier.

Le traitement : racheter les locaux des boutiques pour adultes pour les louer à de nouveaux commerçants non axés sur le sexe : un cordonnier, un primeur, un caviste bio, un vendeur de brochettes et corbeilles de fruits font partie du bilan de la société d'économie mixte. Les conditions sont alléchantes : rénovation des locaux avant la location, absence de droit d'entrée, trois premiers mois de loyer offerts, ... dans une artère des plus passantes.

Les habitants du 2ème arrondissement pourront en savoir plus et poser leurs questions lors du conseil d'arrondissement prévu jeudi soir.