On dit souvent que les hommes politiques en mal d’amour fuient souvent leur pays comme la peste.
François Hollande ne fait pas exception à la règle avec de nombreux voyages à l’étranger malgré la campagne électorale européenne qui a battu son plein lors des deux dernières semaines. Le président n’a toutefois pas choisi la facilité puisqu’il s’est rendu dans le Caucase (du 11 au 13 mai), région longtemps sous domination russe alors que l’Ukraine vit des heures bien difficiles avec Moscou comme acteur au jeu trouble. Le problème a été évoqué par le chef de l’Etat français qui a exprimé une position tranchée sur les référendums « nuls et non avenus ».
Bien entendu, le court voyage dans le Caucase s’est largement attardé sur les problématiques économiques et commerciales entre la France et ses partenaires de cette région orientale de l’Europe. Accompagné d’une trentaine de chefs d’entreprises, François Hollande a eu le plaisir de voir se conclure plusieurs gros contrats.
Bien entendu, le court voyage dans le Caucase s’est largement attardé sur les problématiques économiques et commerciales entre la France et ses partenaires de cette région orientale de l’Europe. Accompagné d’une trentaine de chefs d’entreprises, François Hollande a eu le plaisir de voir se conclure plusieurs gros contrats.
Les grandes entreprises sont de la partie
La balance commerciale avec l’Azerbaïdjan est largement déficitaire puisque les exportations françaises sont de l’ordre de 266 millions d’euros contre 1,7 milliard pour les importations en provenance de l’Azerbaïdjan. Ce différentiel s’explique par la nature des échanges entre les deux pays. Bakou vend ses hydrocarbures (pétrole et gaz) alors que la France « n’a que » son industrie et ses services pour combler le gouffre commercial. Les atouts français ne doivent pas être négligés et des contrats importants ont été signés lors de ce voyage. Suez environnement a conclu un contrat de 22,5 millions d’euros sur cinq ans avec la société nationale des eaux d’Azerbaïdjan. Un contrat qui en appelle d’autres si la collaboration est perçue comme très bénéfique par les deux parties.
Alstom fait encore mieux puisqu’un contrat de 300 millions d’euros a été conclu via sa coentreprise franco-russo-Kazakh pour fournir 50 locomotives de fret à la compagnie ferroviaire Azerbaijan Railways. La technologie française se vend bien et les grandes entreprises de l’énergie, Total en tête ont bon espoir de développer leur savoir-faire d’ici à quelques années avec plusieurs projets dont des gazoducs devant relier directement Bakou à l’Italie et la Grèce.
Les opportunités sont grandes dans ce petit pays du Caucase. L’économie est en plein essor avec un taux de croissance de plus de 4 % en 2013 (certes loin des records hallucinants de la moitié des années 2000 avec plus de 25 %) et des envies assumées de modernisation rapide. L’Azerbaïdjan veut être le phare incontesté de la région et tous les partenaires économiques qui pourront l’aider dans cette quête seront les bienvenus. Les entreprises françaises saisissent donc leur chance et les efforts déployés par François Hollande sont déjà couronnés de succès. Une bonne nouvelle pour un président englué dans la politique franco-française.
Alstom fait encore mieux puisqu’un contrat de 300 millions d’euros a été conclu via sa coentreprise franco-russo-Kazakh pour fournir 50 locomotives de fret à la compagnie ferroviaire Azerbaijan Railways. La technologie française se vend bien et les grandes entreprises de l’énergie, Total en tête ont bon espoir de développer leur savoir-faire d’ici à quelques années avec plusieurs projets dont des gazoducs devant relier directement Bakou à l’Italie et la Grèce.
Les opportunités sont grandes dans ce petit pays du Caucase. L’économie est en plein essor avec un taux de croissance de plus de 4 % en 2013 (certes loin des records hallucinants de la moitié des années 2000 avec plus de 25 %) et des envies assumées de modernisation rapide. L’Azerbaïdjan veut être le phare incontesté de la région et tous les partenaires économiques qui pourront l’aider dans cette quête seront les bienvenus. Les entreprises françaises saisissent donc leur chance et les efforts déployés par François Hollande sont déjà couronnés de succès. Une bonne nouvelle pour un président englué dans la politique franco-française.
Note de la rédaction à propos du texte participatif déposé sur Paris Tribune :
Le 29 mai 2014, François Hollande envoie une lettre de félicitations au Président de l'Azerbaïdjan à l’occasion de la fête nationale de l'Azerbaïdjan : la "Journée de la République". Dans sa lettre, le Président de la République française "espère que (le) pays qui a créé une grande impression avec les changements de vingt ans va continuer à progresser sur la voie de la modernité et de la prospérité ".
L'Azerbaïdjan est membre du Conseil de l'Europe depuis le 25 janvier 2001. Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe, l'Azerbaïdjan s'était engagé entre autres à "poursuivre les réformes visant à renforcer l'indépendance du pouvoir législatif vis-à-vis de l'exécutif afin que le premier puisse exercer le droit d'interpellation des membres du gouvernement". Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe, elle s'était également engagée à ratifier la Charte des langues régionales ou minoritaires qu'elle a signé. Depuis le 14 mai 2014, le pays préside le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe ; le comité était notamment chargé de suivre le respect par l'Azerbaïdjan de tous les engagements et obligations spécifiques qui incombent aux Etats membres.
Le 29 mai 2014, François Hollande envoie une lettre de félicitations au Président de l'Azerbaïdjan à l’occasion de la fête nationale de l'Azerbaïdjan : la "Journée de la République". Dans sa lettre, le Président de la République française "espère que (le) pays qui a créé une grande impression avec les changements de vingt ans va continuer à progresser sur la voie de la modernité et de la prospérité ".
L'Azerbaïdjan est membre du Conseil de l'Europe depuis le 25 janvier 2001. Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe, l'Azerbaïdjan s'était engagé entre autres à "poursuivre les réformes visant à renforcer l'indépendance du pouvoir législatif vis-à-vis de l'exécutif afin que le premier puisse exercer le droit d'interpellation des membres du gouvernement". Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe, elle s'était également engagée à ratifier la Charte des langues régionales ou minoritaires qu'elle a signé. Depuis le 14 mai 2014, le pays préside le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe ; le comité était notamment chargé de suivre le respect par l'Azerbaïdjan de tous les engagements et obligations spécifiques qui incombent aux Etats membres.