Le tout-Paris de la finance avait rendez-vous le 29 avril à l'Hôtel Prince de Galles dans le 8ème arrondissement à Paris avec le monde de la finance et en particulier avec une méthode de gestion financière novatrice : la Finance Islamique. Cette manifestation a eu lieu à l'hôtel Prince de Galles, une initiative dont la vocation est d'ouvrir de nouvelles perspectives jusqu'à maintenant inconnues aux acteurs de la place Financière de Paris. La société Lunalogic était chargée d’expliquer et d’informer sur les raisons de l'intérêt français pour la Finance Islamique, même dans le contexte de crise que le monde subit actuellement.
La Finance Islamique à déjà atteint les frontières françaises dans le domaine du financement immobilier, avec des opérations "charria mise en place à la demande d'investisseurs musulmans". Selon l'agence Moody's, la taille de l'industrie de la finance islamique est estimée à 840 milliard de dollars fin de 2008, et les actifs bancaires figurant dans les bilans s'élèvent à 600 milliards de dollars, les actifs bancaires hors bilan, à l'exclusion des fonds, à 150 milliards de dollars.
La Finance Islamique à déjà atteint les frontières françaises dans le domaine du financement immobilier, avec des opérations "charria mise en place à la demande d'investisseurs musulmans". Selon l'agence Moody's, la taille de l'industrie de la finance islamique est estimée à 840 milliard de dollars fin de 2008, et les actifs bancaires figurant dans les bilans s'élèvent à 600 milliards de dollars, les actifs bancaires hors bilan, à l'exclusion des fonds, à 150 milliards de dollars.
(c) ArtmannWitte - Fotolia
Les outils de la finance islamique
Méconnue en France, la Finance Islamique est dotée de ses propre instruments financiers à savoir :
- Le Sukuk, titre respectant la charria, adossé à des actifs tangibles.
- La Murabaha : opération d'achat – vente.
- Salam, la vente « al _Salam » : une vente à terme dans une opération où le paiement se fait au comptant alors que la livraison a lieu plus tard.
- L'Ijara : la location avec option d'achat pour éviter le taux d'intérêt.
- L'Istina'a : un contrat financier permettant à un acheteur de se procurer des biens qu'il se fait livrer à terme.
- Mudharaba : une association par laquelle, une partie fournit le capital pour un projet et l'autre le travail.
- Le Mucharaka : il consiste en un contrat de prise de participation dans la banque dans lequel la banque et son client participent ensemble au financement d'un projet.
- et quelques principes d'interdiction du Riba (pas d’intérêt), du Gharar (pas d'incertitude) et du Maysir (pas de spéculation), l’interdiction de Haram (pas de secteurs illicites), le partage des profits et des pertes, l’obligation d'adosser tout placement à un actif réel.
Dans le Takaful (concept islamique d'assurance basé sur la coopération mutuelle, la responsabilité, l'assurance, la protection et l'assistance entre groupes ou participants), l'assurance respectant la charria représente 20 milliards. Et l'industrie des fonds, bancaires et non bancaires, représentent 70 milliards, toutes classes d'actifs confondus.
- Le Sukuk, titre respectant la charria, adossé à des actifs tangibles.
- La Murabaha : opération d'achat – vente.
- Salam, la vente « al _Salam » : une vente à terme dans une opération où le paiement se fait au comptant alors que la livraison a lieu plus tard.
- L'Ijara : la location avec option d'achat pour éviter le taux d'intérêt.
- L'Istina'a : un contrat financier permettant à un acheteur de se procurer des biens qu'il se fait livrer à terme.
- Mudharaba : une association par laquelle, une partie fournit le capital pour un projet et l'autre le travail.
- Le Mucharaka : il consiste en un contrat de prise de participation dans la banque dans lequel la banque et son client participent ensemble au financement d'un projet.
- et quelques principes d'interdiction du Riba (pas d’intérêt), du Gharar (pas d'incertitude) et du Maysir (pas de spéculation), l’interdiction de Haram (pas de secteurs illicites), le partage des profits et des pertes, l’obligation d'adosser tout placement à un actif réel.
Dans le Takaful (concept islamique d'assurance basé sur la coopération mutuelle, la responsabilité, l'assurance, la protection et l'assistance entre groupes ou participants), l'assurance respectant la charria représente 20 milliards. Et l'industrie des fonds, bancaires et non bancaires, représentent 70 milliards, toutes classes d'actifs confondus.
Cette nouvelle lecture de financement participatif de l'économie réelle apporte un nouveau système de régulation et d’outils de diagnostic. C’est un véritable challenge pour le développement de la recherche et de la formation au niveau international qui pourrait aboutir à un partage des compétence et permettre un meilleur dialogue et ainsi contribuer l’échange sur un thème pas connu ou mal compris car il est complètement étranger à la finance occidentale traditionnelle.