Que les enfants arrêtent de pleurer et que les parents et grands-parents se rassurent : le manège du Parc Monceau n'a pas encore dit son dernier mot. En procès depuis 3 ans contre la Ville de Paris, le fils de l'ancienne tenancière, aujourd'hui décédée, s'est pourvu en cassation.
La Ville avait organisé une consultation pour changer le manège jugé vieillot. Parallèlement, elle avait donné congé aux deux fils et la belle-fille qui, sur place depuis plus 30 ans, poursuivent encore l'exploitation du manège depuis le décès de leur mère. Le tribunal administratif vient de les condamner à une astreinte de 200 d'euros par jour de retard au-delà du 11 mars 2010, date à laquelle le manège doit être libéré. François Lebel, le maire du 8e, vient de demander à la Mairie de Paris de surseoir à cet « évincement » jusqu'à ce que le nouvel attributaire puisse faire fonctionner le manège.
L'actuel manège devrait être remplacé par un manège de chevaux de bois. Les délais risquent d'être longs : le fabricant italien dans cette spécialité, l'un des deux fabricants de manège de chevaux de bois en Europe, a ses carnets de commandes remplis. Le nouveau manège flambant neuf que l’Hôtel de Ville voudrait voir en service au Parc Monceau ne devrait pas être terminé avant l'année prochaine, au minimum. Le temps pour la Cour de Cassation de fixer une date pour l'audience.