Jour de grève le 6 février 2012 pour les inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville. Fonctionnaires de catégorie C recrutés sur concours, ils ont prêté serment et sont chargés de protéger et de surveiller les biens, les équipements et les usagers à l'Hôtel de Ville. Ils peuvent "constater par procès verbal les contraventions aux arrêtés de police du Maire de Paris ainsi que les infractions aux prescriptions des articles du code de la santé publique".
Bien visibles à l'entrée rue de Lobau pour le1er conseil de Paris de l'année le 6 février 2012, 100 % de ceux qui sont planifiés pour la journée font grève, soit environ 25. Parmi les revendications : la reconnaissance de la spécificité de leur fonction et le versement d'une prime d'accueil et d'exposition du fait du grand nombre d’événements organisés à la mairie de Paris.
Les 93 inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville ont à leur actif "zéro problème" dans leur mission de sécurisation des biens et des personnes tout au long de l'année : expositions gratuites de la mairie en hausse, passant de 1 à 3 par an, colloques et des conférences à l'Auditorium de l'Hôtel de Ville, ... Le seul souci vient de leur planning : en tournant à plein régime, ils ont du mal à prendre leur jours de congés et jours de récupération (RTT). "On a augmenté les contraintes du métier, explique François Vitre membre de la commission exécutive de la CFDT, et à effectif constant, les missions se développent et donc de moins en moins d'agents peuvent prendre leur congé ou s'absenter."
Une première rencontre le 2 février 2012 avec Myriam El Khomri, Adjointe au Maire de Paris, passée en janvier 2011 de la Protection de l'enfance à la Prévention et sécurité, n'apporte pas de réponses satisfaisantes. La création d'un groupe de pilotage avec les différentes directions et services de la ville exerçant des missions au sein de l'Hôtel de Ville reste dans l'air.
Le 6 février 2012 à 11h, ils sont de nouveau reçus, cette fois-ci au cabinet de Maïté Errécart, Adjointe au Maire de Paris, chargée des ressources humaines, de l'administration générale et des relations avec les mairies d'arrondissement, où participent à la réunion le directeur de cabinet de Myriam El Khomri, un membre du cabinet du Maire de Paris et le directeur général de la Direction de la prévention et de la protection (DPP).
A l'issue de la discussion qui dure une heure, les Inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville demandent un retour écrit.
La réponse de l'exécutif arrive dans l'après-midi. "La DRH s'est engagée à examiner la prime, résume Georges Fernand, délégué UNSA, le mouvement est levé pour le 7 février et reporté au prochain conseil de Paris le 19 mars."
Les 93 inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville ont à leur actif "zéro problème" dans leur mission de sécurisation des biens et des personnes tout au long de l'année : expositions gratuites de la mairie en hausse, passant de 1 à 3 par an, colloques et des conférences à l'Auditorium de l'Hôtel de Ville, ... Le seul souci vient de leur planning : en tournant à plein régime, ils ont du mal à prendre leur jours de congés et jours de récupération (RTT). "On a augmenté les contraintes du métier, explique François Vitre membre de la commission exécutive de la CFDT, et à effectif constant, les missions se développent et donc de moins en moins d'agents peuvent prendre leur congé ou s'absenter."
Une première rencontre le 2 février 2012 avec Myriam El Khomri, Adjointe au Maire de Paris, passée en janvier 2011 de la Protection de l'enfance à la Prévention et sécurité, n'apporte pas de réponses satisfaisantes. La création d'un groupe de pilotage avec les différentes directions et services de la ville exerçant des missions au sein de l'Hôtel de Ville reste dans l'air.
Le 6 février 2012 à 11h, ils sont de nouveau reçus, cette fois-ci au cabinet de Maïté Errécart, Adjointe au Maire de Paris, chargée des ressources humaines, de l'administration générale et des relations avec les mairies d'arrondissement, où participent à la réunion le directeur de cabinet de Myriam El Khomri, un membre du cabinet du Maire de Paris et le directeur général de la Direction de la prévention et de la protection (DPP).
A l'issue de la discussion qui dure une heure, les Inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville demandent un retour écrit.
La réponse de l'exécutif arrive dans l'après-midi. "La DRH s'est engagée à examiner la prime, résume Georges Fernand, délégué UNSA, le mouvement est levé pour le 7 février et reporté au prochain conseil de Paris le 19 mars."
Il est pris acte de "la revendication des représentants des personnels d’obtenir une prime reconnaissant les spécificités des missions des inspecteurs de sécurité, notamment en termes d’accueil des expositions de l’hôtel de Ville". Les premières conclusions du groupe de travail, bientôt piloté par la DPP sont attendues en mars avec "la mise à plat des missions des inspecteurs de sécurité, dans leurs dimension de sûreté, mais aussi d’accueil et les conditions matérielles de travail, de même en matière de promotions, de mobilité, d’effectifs, ainsi que de formation et des modalités d’exercice.
Le mouvement suspendu, les Inspecteurs reprennent le service dès le 7 février.
Le mouvement suspendu, les Inspecteurs reprennent le service dès le 7 février.
Grève des inspecteurs de la sécurité de l'Hôtel de Ville - Photo : VD.