A notre surprise, sur place, seuls trois stands sont dressés ; un d’olives et d’épices, un plus large de fruits et légumes et un dernier de vêtements. Une habituée nous explique : « ce n’est pas si étonnant de voir aussi peu de stands.
La majorité des marchands sont partis en vacances alors il est normal qu’il ne reste plus que le minimum. Ca arrive tous les ans.» Une réalité qui nous fait réfléchir sur le réel succès que remportent ces marchés au cours de l’année.
La majorité des marchands sont partis en vacances alors il est normal qu’il ne reste plus que le minimum. Ca arrive tous les ans.» Une réalité qui nous fait réfléchir sur le réel succès que remportent ces marchés au cours de l’année.
Une histoire rocambolesque
Avant d’être ce qu’ils sont aujourd’hui, ces marchés étaient très populaires au 19ème siècle. Puis le Ventre de Paris, à savoir les Halles, s’est déplacé à Rungis tandis que l’autre s’est vu détrôné par la concurrence des nouveaux commerces de proximité, les supermarchés. La modernité des années 70 l’a emporté sur le traditionnel.
Mais en 2000, la situation se renverse. Les commerces de proximité, alors très nombreux, ferment leurs portes les uns après les autres en raison d’une concurrence trop forte du Monoprix de l’avenue de l’Opéra. Les riverains qui n’ont plus vraiment de choix en réfèrent à la Mairie, appuyés par les associations de consommateurs.
C’est le projet de réhabilitation des anciens marchés qui remportent la mise. Au bout de deux ans, la procédure est terminée ; deux années pendant lesquelles les riverains se débrouillent tant bien que mal. « Nous étions contraints de partir vers les arrondissements voisins, notamment le quatrième riche en magasins discount », témoigne une cliente quinquagénaire.
Mais en 2000, la situation se renverse. Les commerces de proximité, alors très nombreux, ferment leurs portes les uns après les autres en raison d’une concurrence trop forte du Monoprix de l’avenue de l’Opéra. Les riverains qui n’ont plus vraiment de choix en réfèrent à la Mairie, appuyés par les associations de consommateurs.
C’est le projet de réhabilitation des anciens marchés qui remportent la mise. Au bout de deux ans, la procédure est terminée ; deux années pendant lesquelles les riverains se débrouillent tant bien que mal. « Nous étions contraints de partir vers les arrondissements voisins, notamment le quatrième riche en magasins discount », témoigne une cliente quinquagénaire.
Le retour nécessaire des marchés traditionnels
Aujourd'hui, les deux marchés alimentaires ouverts deux demi-journées par semaine ne subissent pas la crise.
En plus des traditionnels fruits et légumes que proposent les stands, des produits bio ont fait leur apparition. "Il y a vraiment de tout ici. Je ne suis là que depuis 2005, mais depuis quatre ans je vois qu'il y a un large choix de produits pour les clients. Je profite en ce moment même de l'absence de mes collègues partis en vacances pour vendre les fruits et légumes qu'ils vendent au cours de l'année. Mon mari et moi vendons ordinairement des fruits secs », rapporte une marchande de Saint-Honoré.
Aux Halles, les commerces de proximité ont repris leurs droits, sans cependant remettre en cause l'existence du nouveau marché. Chaque type de commerce garde sa spécificité, le marché proposant des fruits et légumes bio, les supermarchés et épiceries, d'autres produits de base.
En plus des traditionnels fruits et légumes que proposent les stands, des produits bio ont fait leur apparition. "Il y a vraiment de tout ici. Je ne suis là que depuis 2005, mais depuis quatre ans je vois qu'il y a un large choix de produits pour les clients. Je profite en ce moment même de l'absence de mes collègues partis en vacances pour vendre les fruits et légumes qu'ils vendent au cours de l'année. Mon mari et moi vendons ordinairement des fruits secs », rapporte une marchande de Saint-Honoré.
Aux Halles, les commerces de proximité ont repris leurs droits, sans cependant remettre en cause l'existence du nouveau marché. Chaque type de commerce garde sa spécificité, le marché proposant des fruits et légumes bio, les supermarchés et épiceries, d'autres produits de base.
Le marché semble finalement être une institution nécessaire à la vie des riverains, même si les portefeuilles en souffrent. Une tradition qui, espérons-le, gagnera en pérennité.