Rite de passage
Jusqu’à la fin, et malgré l’euphorie d’un jour un peu particulier, le directeur du Lycée Fénelon Sainte-Marie, M. Lestienne, veille à la décence des réactions de ses élèves. Ceux-ci sont revenus aujourd’hui rendre compte de leurs résultats. Et recevoir, pour la plupart, l’adoubement symbolique qui fera d’eux des bacheliers. Cette année, le lycée n’a pu ouvrir ses portes pour la tenue d’examens, en raison de travaux. Les élèves ont donc été répartis dans différents lycées au-delà des limites du 8ème : Colbert, St-Louis de Gonzague ou Janson de Sailly. M. L’Estienne est confiant pour les résultats de ses 4 classes scientifiques, 2 classes ES, et son unique classe de littéraires. Les nombreux sourires qu’il a remarqués lui donnent bon espoir quant à l’avenir estudiantin de ces futurs ex-féneloniens.
L’information, tremplin vers le supérieur
Combiné au nouveau système internet Admission-postbac qui a remplacé l’imparfait Ravel, la direction du lycée a cherché à « informer au mieux » les élèves, tout comme les parents. Des parents structurellement plus stressés, parfois exclusivement monopolisés par leur travail, préoccupés par la crise, au détriment d’une connaissance pratique des réalités de l’orientation dans le supérieur.
Néanmoins, les troubles universitaires de l’année n’ont pas amoindri la confiance de M. Lestienne envers la faculté, qui reste selon lui une voie prometteuse, « pour les élèves qui en sont capables » ajoute t-il fermement.
Néanmoins, les troubles universitaires de l’année n’ont pas amoindri la confiance de M. Lestienne envers la faculté, qui reste selon lui une voie prometteuse, « pour les élèves qui en sont capables » ajoute t-il fermement.
Le dédale de l’orientation
Dans la seule filière littéraire, composée de 24 élèves, quelles sont les orientations majeures pour l’année prochaine ? La voie universitaire est largement plébiscitée : beaucoup se destinent au droit, à Assas ou à l’université de Malakoff, d’autres aux langues, en LEA ou LTTC, en l’histoire de l’art. Quatre élèves ont en revanche choisi des prépas littéraires.
Marie, littéraire, est quant à elle dans une situation délicate. Sur liste d’attente depuis trois semaines, elle ne sait toujours pas si elle pourra intégrer les universités de Paris II-Assas ou de la Sorbonne. Dans le cas contraire, elle pourrait choisir d’étudier à l’université de Malakoff, ou dans un établissement privé du supérieur. Depuis la fin de la sectorisation du lycée sur Assas et la Sorbonne, les bacheliers de Fénelon Sainte Marie ne sont pas certains d’être prioritaires. Quand bien même ils habiteraient à Paris. Cette mesure, équivalent de la carte scolaire mais pour le supérieur, ne plaît pas à tout le monde, les établissements du centre de la capitale ayant souvent meilleure réputation que ceux situés en périphérie. Pour Marie, réponse dans une semaine, au mieux.
Marie, littéraire, est quant à elle dans une situation délicate. Sur liste d’attente depuis trois semaines, elle ne sait toujours pas si elle pourra intégrer les universités de Paris II-Assas ou de la Sorbonne. Dans le cas contraire, elle pourrait choisir d’étudier à l’université de Malakoff, ou dans un établissement privé du supérieur. Depuis la fin de la sectorisation du lycée sur Assas et la Sorbonne, les bacheliers de Fénelon Sainte Marie ne sont pas certains d’être prioritaires. Quand bien même ils habiteraient à Paris. Cette mesure, équivalent de la carte scolaire mais pour le supérieur, ne plaît pas à tout le monde, les établissements du centre de la capitale ayant souvent meilleure réputation que ceux situés en périphérie. Pour Marie, réponse dans une semaine, au mieux.