L'aménagement de l'Ile-de-France a toujours été une démarche de l'Etat. Lancé en 1960 par un comité interministériel, le RER dessert Paris et son agglomération grâce à 587 km de voies, dont 76,5 km par voies souterraines.
En 1995, la loi Pasqua permet pour la première fois que l'aménagement du territoire soit dévolu à la région. En 1998, en l'absence de majorité stable au conseil régional, l'outil n'est pas utilisé.
A partir de 2004, les différents partis politiques se saisissent de la question. Une grande enquête publique est menée avec tous les acteurs de la région. Le Medef régional l'approuve, contre l'avis du Medef au niveau national.
En mars 2008, Christian Blanc, ancien patron d'Air France et de la RATP, est chargé par Nicolas Sarkozy de mener une vaste consultation à la tête du tout nouveau secrétariat d'Etat chargé du développement de la région capitale.
Le 25 septembre 2008, le projet du SDRIF (Schéma directeur de la Région Île-de-France) est adopté par délibération du conseil régional.
Le 30 avril 2009, la préfecture enregistre la création, initiée en 2006 par 200 élus des collectivités franciliennes de tous bords politiques, de "Paris Métropole", syndicat mixte d’études fort de 93 collectivités de la métropole francilienne, actuellement au nombre de 107.
Le 6 mai 2009, le Président de la République Nicolas Sarkozy, ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, lance le "Grand Paris".
En 1995, la loi Pasqua permet pour la première fois que l'aménagement du territoire soit dévolu à la région. En 1998, en l'absence de majorité stable au conseil régional, l'outil n'est pas utilisé.
A partir de 2004, les différents partis politiques se saisissent de la question. Une grande enquête publique est menée avec tous les acteurs de la région. Le Medef régional l'approuve, contre l'avis du Medef au niveau national.
En mars 2008, Christian Blanc, ancien patron d'Air France et de la RATP, est chargé par Nicolas Sarkozy de mener une vaste consultation à la tête du tout nouveau secrétariat d'Etat chargé du développement de la région capitale.
Le 25 septembre 2008, le projet du SDRIF (Schéma directeur de la Région Île-de-France) est adopté par délibération du conseil régional.
Le 30 avril 2009, la préfecture enregistre la création, initiée en 2006 par 200 élus des collectivités franciliennes de tous bords politiques, de "Paris Métropole", syndicat mixte d’études fort de 93 collectivités de la métropole francilienne, actuellement au nombre de 107.
Le 6 mai 2009, le Président de la République Nicolas Sarkozy, ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine, lance le "Grand Paris".
Le projet du SDRIF, premier schéma directeur depuis 1965
Un plan aussitôt surnommé "Dubaï sur Seine" par le PS qui conteste un développement ne prenant en compte que les transports et quelques immeubles, sans logements. Les socialistes accusent le gouvernement d'empêcher que le Conseil d'Etat ne se prononce sur le SDRIF.
Europe-Ecologie qualifie le projet présidentiel, pensé sans la crise, de "Napoléon III sans Haussmann". Le parti vert reproche également à la région de ne pas s'engager. Après avoir provoqué un tollé en annonçant qu'1 million d'habitants était "en trop" en Ile-de-France, il trouve un compromis avec les socialistes sur la question de la densité : "Densité n'est pas Cité". Les zones densifiées procurent un sentiment de sécurité aux populations.
A l'UMP, l'absence de communication de Christian Blanc sur le projet du Grand Paris pose problème. Le secrétaire d’Etat ne souhaite pas, par exemple, dévoiler les noms des communes où passera le futur métro souterrain du Grand Huit "afin d'éviter la spéculation immobilière". Ou bien pour parer toute éventuelle marche arrière du gouvernement.
Lire l'article de Géraldine Bachmann et Mariam Slimani du 22 septembre 2009 Christian Blanc régale le G8.
Europe-Ecologie qualifie le projet présidentiel, pensé sans la crise, de "Napoléon III sans Haussmann". Le parti vert reproche également à la région de ne pas s'engager. Après avoir provoqué un tollé en annonçant qu'1 million d'habitants était "en trop" en Ile-de-France, il trouve un compromis avec les socialistes sur la question de la densité : "Densité n'est pas Cité". Les zones densifiées procurent un sentiment de sécurité aux populations.
A l'UMP, l'absence de communication de Christian Blanc sur le projet du Grand Paris pose problème. Le secrétaire d’Etat ne souhaite pas, par exemple, dévoiler les noms des communes où passera le futur métro souterrain du Grand Huit "afin d'éviter la spéculation immobilière". Ou bien pour parer toute éventuelle marche arrière du gouvernement.
Lire l'article de Géraldine Bachmann et Mariam Slimani du 22 septembre 2009 Christian Blanc régale le G8.
Le projet du Grand Paris dont on ne connaît pas les détails