Les faits remontent à l'été. Face à « une recrudescence des actes de mendicité, simple ou agressive », la préfecture de police de Paris révèle, au début du mois d'août, avoir mené des surveillances discrètes aux abords du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Dès le 15 juin, les policiers s'aperçoivent de la présence quasi-quotidienne d'une mendiante en fauteuil roulant à l'entrée de la cathédrale. Ils établissent également que cette personne est « prise en charge » le soir par deux hommes qui la raccompagnent en RER et se font remettre la recette de la journée. Ils découvrent enfin que les hommes en question molestent régulièrement la femme lorsque le montant collecté ne leur semble pas suffisant.
Le 27 juillet, une opération est menée sur le lieu de leur résidence, située au Bourget (93). Elle permet l’arrestation de 5 individus. La perquisition permet de découvrir un tonneau contenant 23 kg de pièces de monnaie, pour un montant de 350 euros, ainsi que de nombreux documents bancaires qui font apparaître des mouvements créditeurs à hauteur de 7.300 euros pour le seul mois de juillet 2010.
Au cours des auditions, les policiers attestent que les hommes exploitent la vulnérabilité de la jeune femme depuis 3 ans, et profitent des recettes de sa mendicité. Les 5 hommes doivent répondre aujourd'hui de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Paris.
Dès le 15 juin, les policiers s'aperçoivent de la présence quasi-quotidienne d'une mendiante en fauteuil roulant à l'entrée de la cathédrale. Ils établissent également que cette personne est « prise en charge » le soir par deux hommes qui la raccompagnent en RER et se font remettre la recette de la journée. Ils découvrent enfin que les hommes en question molestent régulièrement la femme lorsque le montant collecté ne leur semble pas suffisant.
Le 27 juillet, une opération est menée sur le lieu de leur résidence, située au Bourget (93). Elle permet l’arrestation de 5 individus. La perquisition permet de découvrir un tonneau contenant 23 kg de pièces de monnaie, pour un montant de 350 euros, ainsi que de nombreux documents bancaires qui font apparaître des mouvements créditeurs à hauteur de 7.300 euros pour le seul mois de juillet 2010.
Au cours des auditions, les policiers attestent que les hommes exploitent la vulnérabilité de la jeune femme depuis 3 ans, et profitent des recettes de sa mendicité. Les 5 hommes doivent répondre aujourd'hui de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Paris.
Le parvis Notre-Dame rempli de touristes en été