Il ne fait pas bon être voiturier dans la capitale. Les plaintes des élus parisiens et des habitants remontent jusqu’à la Préfecture de Police de Paris et au Conseil de Paris.
Les voituriers se défendent en expliquant qu’ils ne sont pas responsables de la suppression des places de parking en surface par la Mairie de Paris qui rend irascible des propriétaires de voitures. Leur activité est une activité économique à part entière, et « elle répond à un vrai besoin ».
La société voiturier.fr créée en septembre 1997 est l’une des premières entreprises à proposer ses services à Paris. Elle choisit ses partenaires, exclusivement des établissements haut-de-gamme comme le restaurant Jules Verne à la Tour Eiffel, La Société Place Saint-Germain-des-Prés, La Closerie des Lilas à Montparnasse, La Villa Corse ou encore l’Aubrac rue Marbeuf. Son personnel a un salaire fixe, complété par les pourboires. A Saint-Germain-des-Prés, Jean-Marc Danielou, responsable de voituriers, explique qu’il dispose de places dans le parking payant tout proche, et qu’il paye les PV qu'il récolte parfois, à la place des clients, en garant les véhicules dans la rue.
Les voituriers se défendent en expliquant qu’ils ne sont pas responsables de la suppression des places de parking en surface par la Mairie de Paris qui rend irascible des propriétaires de voitures. Leur activité est une activité économique à part entière, et « elle répond à un vrai besoin ».
La société voiturier.fr créée en septembre 1997 est l’une des premières entreprises à proposer ses services à Paris. Elle choisit ses partenaires, exclusivement des établissements haut-de-gamme comme le restaurant Jules Verne à la Tour Eiffel, La Société Place Saint-Germain-des-Prés, La Closerie des Lilas à Montparnasse, La Villa Corse ou encore l’Aubrac rue Marbeuf. Son personnel a un salaire fixe, complété par les pourboires. A Saint-Germain-des-Prés, Jean-Marc Danielou, responsable de voituriers, explique qu’il dispose de places dans le parking payant tout proche, et qu’il paye les PV qu'il récolte parfois, à la place des clients, en garant les véhicules dans la rue.
Quelques voituriers travaillent avec un parking
La préfecture de police de Paris, qui détient le pouvoir de police à Paris, n’est pas épargnée par les critiques non plus. Accusée de « complaisance », elle ne verbaliserait pas les voitures garées « n’importe où » qu’aucune fourrière n’inquiète. Elle se défend en expliquant qu’elle se trouve face à un vide juridique, aucun statut ne régissant ce secteur d’activités.
Les nuisances pour les habitants sont réelles mais c’est pourtant « à la demande des voituriers » que la Préfecture de police de Paris se propose depuis un an d’« encadrer la profession mais pas de la réprimer ». Une première réunion est organisée en 2009. Une initiative saluée bien bas par les voituriers et les restaurateurs qui attendent les propositions.
La préfecture réfléchit ainsi à la création d’emplacements réservés aux voituriers, à un statut spécifique qui s’appliquerait aux entreprises de ce secteur, au respect du droit du travail et au renforcement de la lutte contre le travail au noir.
En attendant une deuxième réunion avec la Préfecture, les voituriers ne sont pas loin d’estimer qu’il n’y a « pas besoin » de créer un statut particulier. Sauf s’il s’agit de réserver la profession à quelques sociétés ou pour obliger les voituriers à travailler avec les parking.
Lire l'article du 17 avril Romain Levy repart en guerre contre les voituriers.
Les nuisances pour les habitants sont réelles mais c’est pourtant « à la demande des voituriers » que la Préfecture de police de Paris se propose depuis un an d’« encadrer la profession mais pas de la réprimer ». Une première réunion est organisée en 2009. Une initiative saluée bien bas par les voituriers et les restaurateurs qui attendent les propositions.
La préfecture réfléchit ainsi à la création d’emplacements réservés aux voituriers, à un statut spécifique qui s’appliquerait aux entreprises de ce secteur, au respect du droit du travail et au renforcement de la lutte contre le travail au noir.
En attendant une deuxième réunion avec la Préfecture, les voituriers ne sont pas loin d’estimer qu’il n’y a « pas besoin » de créer un statut particulier. Sauf s’il s’agit de réserver la profession à quelques sociétés ou pour obliger les voituriers à travailler avec les parking.
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La police verbalise les voituriers en cas d'exagération