Un contexte mortifère pour les entreprises
La France comptait il y a deux ans plus de 3 millions d’entreprises toute taille confondue, la grande majorité étant constituée de sociétés à taille intermédiaire, de PME et de microentreprises. La crise de 2009 a été fatale pour nombre d’entres elles et ses effets sont encore présents dans une économie française vacillante. Pour 2013, 63 452 entreprises ont été placées en redressement judiciaire, un nombre en augmentation de 5, 3 % par rapport à 2012 selon le baromètre annuel publié par l’assureur-crédit Coface. C’est un nouveau record, la France n’ayant pas connu un tel degré de défaillance depuis 2009 et ses 63 204 entreprises victimes de RJ. En termes de données globales, les secteurs les plus touchés par la faillite étaient alors la construction, le commerce et la réparation automobile.
Si elles étaient davantage à mettre la clé sous la porte en 2013, elles étaient en l’occurrence moins nombreuses à voir le jour. On relève en effet un recul de 2, 1 % dans les créations d’entreprises par rapport à l’année précédente, les créations d’entreprises étant largement poussées par l’accroissement du nombre d’auto-entreprises. Refroidis par un climat économique instable, les aspirants patrons étaient donc moins nombreux à franchir le cap les menant vers l’entrepreneuriat. Peur de l’échec et crainte de ne pas trouver les financements aux moments opportuns sont des préoccupations qui accompagnent au quotidien les porteurs de projets.
Si elles étaient davantage à mettre la clé sous la porte en 2013, elles étaient en l’occurrence moins nombreuses à voir le jour. On relève en effet un recul de 2, 1 % dans les créations d’entreprises par rapport à l’année précédente, les créations d’entreprises étant largement poussées par l’accroissement du nombre d’auto-entreprises. Refroidis par un climat économique instable, les aspirants patrons étaient donc moins nombreux à franchir le cap les menant vers l’entrepreneuriat. Peur de l’échec et crainte de ne pas trouver les financements aux moments opportuns sont des préoccupations qui accompagnent au quotidien les porteurs de projets.
La Bourse répond aux besoins d’augmentation de capital des PME
Véritable frein à l’essor des PME, les problèmes de financement et de trésorerie sont cités comme faisant partie des principales difficultés rencontrées par les chefs d’entreprises, selon le baromètre KPMG-CGPME. Quand les deux tiers des dirigeants interrogés déclarent avoir au moins un besoin de financement, les trois quarts révèlent ressentir un durcissement de financement des banques. Des banques frileuses à l’idée d’accorder des crédits comme le déclarait en juin le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg : « Les banques refusent le risque, et de prendre le risque d’accompagner les entreprises. Résultat : nous avons des niveaux de faillite dans les TPE et PME qui sont trop importants ». Paralysées par les règles prudentielles de Bâle III, les banques ont abandonné leur rôle de partenaire financier privilégié pour les entreprises.
En 2013, le PDG d’Euronext Dominique Cerutti constatait que le crédit bancaire constituait « environ 92 % des financements des PME-ETI, contre 1 % pour le marché ». Un taux de dépendance à un système bancaire sclérosé bien trop important pour donner l’impulsion que requiert la croissance de notre économie. C’est devant ce manque de propositions en termes de sources de capitaux que Dominique Cerutti a lancé en 2013 EnterNext, une filiale d’Euronext destinée à financer les PME-ETI dont la capitalisation est inférieure à un milliard d’euros. Cette bourse, qui sonne comme une véritable alternative au recours bancaire, vient tout juste de fêter sa première année et c’est déjà l’heure d’un premier bilan : « Depuis sa création en mai 2013, nous avons enregistré 47 introductions en Bourse (10 sur le compartiment B, 19 sur le compartiment C et 18 sur Alternext) sur nos quatre places européennes, pour un total levé de plus de 1,8 milliard d'euros. Cette vague d'IPO est aussi remarquable par sa diversité sectorielle: sociétés industrielles, cleantechs et technos sont présentes », annonce Eric Forest, PDG d’EnterNext.
L’année 2014 est bien partie pour confirmer ces résultats prometteurs. L’activité d’EnterNext bénéficie certes d’une attractivité retrouvée pour la Bourse de la part des investisseurs mais elle est également portée par les bons résultats de sa maison mère Euronext. Avec 6, 5 milliards d’euros de capitaux levés sur ses marchés au premier semestre (soit deux fois plus que le montant réalisé en 2013) Euronext est sur la bonne voie pour devenir « un leader de la levée de fonds » en Europe, comme l’ambitionne Dominique Cerutti. Et pour ce qui est d’EnterNext, les prévisions pour 2014 sont au beau fixe avec déjà 27 IPO réalisées depuis le début de l’année. Des chiffres qui traduisent l’intérêt croissant des PME pour les marchés financiers.
En 2013, le PDG d’Euronext Dominique Cerutti constatait que le crédit bancaire constituait « environ 92 % des financements des PME-ETI, contre 1 % pour le marché ». Un taux de dépendance à un système bancaire sclérosé bien trop important pour donner l’impulsion que requiert la croissance de notre économie. C’est devant ce manque de propositions en termes de sources de capitaux que Dominique Cerutti a lancé en 2013 EnterNext, une filiale d’Euronext destinée à financer les PME-ETI dont la capitalisation est inférieure à un milliard d’euros. Cette bourse, qui sonne comme une véritable alternative au recours bancaire, vient tout juste de fêter sa première année et c’est déjà l’heure d’un premier bilan : « Depuis sa création en mai 2013, nous avons enregistré 47 introductions en Bourse (10 sur le compartiment B, 19 sur le compartiment C et 18 sur Alternext) sur nos quatre places européennes, pour un total levé de plus de 1,8 milliard d'euros. Cette vague d'IPO est aussi remarquable par sa diversité sectorielle: sociétés industrielles, cleantechs et technos sont présentes », annonce Eric Forest, PDG d’EnterNext.
L’année 2014 est bien partie pour confirmer ces résultats prometteurs. L’activité d’EnterNext bénéficie certes d’une attractivité retrouvée pour la Bourse de la part des investisseurs mais elle est également portée par les bons résultats de sa maison mère Euronext. Avec 6, 5 milliards d’euros de capitaux levés sur ses marchés au premier semestre (soit deux fois plus que le montant réalisé en 2013) Euronext est sur la bonne voie pour devenir « un leader de la levée de fonds » en Europe, comme l’ambitionne Dominique Cerutti. Et pour ce qui est d’EnterNext, les prévisions pour 2014 sont au beau fixe avec déjà 27 IPO réalisées depuis le début de l’année. Des chiffres qui traduisent l’intérêt croissant des PME pour les marchés financiers.