Rencontre avec une candidate aux élections législatives dans la 1ere circonscription de Paris, qui regroupe la totalité du 1er, du 2e, du 8e et une petite partie du 9e arrondissement : Lynda Asmani, soutenue par l'Union de la Droite et du Centre.
Particularité : elle regrette "que la droite n'ait pas eu le courage de supprimer l'ISF", l'impôt sur la fortune, "un impôt idéologique qui ne rapporte à l'Etat presque rien en regard du coût de sa collecte, ainsi que les taxations sur le patrimoine".
Particularité : elle regrette "que la droite n'ait pas eu le courage de supprimer l'ISF", l'impôt sur la fortune, "un impôt idéologique qui ne rapporte à l'Etat presque rien en regard du coût de sa collecte, ainsi que les taxations sur le patrimoine".
Un centre droit avec des positions modérées
Ne plus vivre avec l'idée qu'une partie de l'impôt doit être payée par l'entreprise, créatrice de richesses et d'emplois. Faire en sorte que la TVA puisse revenir aux consommateurs. Et dire que la CGS est un impôt sur le revenu.
Pour cela mais pas seulement, pas de soutien complaisant ni d'opposition systématique : Lynda Asmani tient à "conserver la tradition modérée de la 1ere circonscription de Paris".
Avec des chefs d'entreprise auprès de qui elle apprend, de leurs expériences et de leurs réflexions, elle fait des propositions pour redonner confiance, et "ne plus (se) résigner et accepter que rien ne soit politiquement possible".
Celle qui reconnaît volontiers que les politiques n'entendent rien à l'économie est allée, avec Pierre Cornette de Saint-Cyr son suppléant, commissaire-priseur à Paris, à la rencontre des femmes et des hommes chefs d'entreprise qui vivent au quotidien des réussites mais également des difficultés économiques.
Ce jour-là, un jour de campagne dans la 1ere circonscription, à proximité du Triangle d'Or de Paris sur les Champs-Elysées dans le 8e arrondissement, c'est autour de Jean Arthuis, ancien ministre de l'Economie et des Finances, sénateur de la Mayenne, président d'Alliance centriste, qu'elle convie plusieurs chefs d'entreprise.
Lui est "parti de zéro" dans un secteur, les assurances, "devenu chinois" grâce aux bons côtés de la mondialisation, est aujourd'hui à la tête d'une grande entreprise qui compte parmi ses clients Total, Areva, Danone. Il explique sa "gestion des aléas de la législation française qui change chaque année".
Pour cela mais pas seulement, pas de soutien complaisant ni d'opposition systématique : Lynda Asmani tient à "conserver la tradition modérée de la 1ere circonscription de Paris".
Avec des chefs d'entreprise auprès de qui elle apprend, de leurs expériences et de leurs réflexions, elle fait des propositions pour redonner confiance, et "ne plus (se) résigner et accepter que rien ne soit politiquement possible".
Celle qui reconnaît volontiers que les politiques n'entendent rien à l'économie est allée, avec Pierre Cornette de Saint-Cyr son suppléant, commissaire-priseur à Paris, à la rencontre des femmes et des hommes chefs d'entreprise qui vivent au quotidien des réussites mais également des difficultés économiques.
Ce jour-là, un jour de campagne dans la 1ere circonscription, à proximité du Triangle d'Or de Paris sur les Champs-Elysées dans le 8e arrondissement, c'est autour de Jean Arthuis, ancien ministre de l'Economie et des Finances, sénateur de la Mayenne, président d'Alliance centriste, qu'elle convie plusieurs chefs d'entreprise.
Lui est "parti de zéro" dans un secteur, les assurances, "devenu chinois" grâce aux bons côtés de la mondialisation, est aujourd'hui à la tête d'une grande entreprise qui compte parmi ses clients Total, Areva, Danone. Il explique sa "gestion des aléas de la législation française qui change chaque année".
Des chefs d'entreprise contre les niches fiscales
Lynda Asmani, Jean Arthuis et Pierre Cornette de Saint-Cyr et des chefs d'entreprises - Photo : VD.
Elle a monté une start 'up dans le secteur de l'énergie après 20 ans d'expérience professionnelle dans ce secteur : non seulement elle vend de l'énergie mais elle accompagne sa bonne utilisation. Elle se dit "macro-pessismiste et micro-optimiste" et pointe "le manque de repères importants dans ce pays (...) on est dans une position floue (...) et nous produisons l'énergie la plus chère d'Europe (...) on est les spécialistes de trop de lois" conclut-elle en précisant "il y a des méthodologies qui pourraient être reprises par les politiques".
Lui, dresse le constat que depuis 3 ans la fiscalité n'a cessé d'être modifiée : "les clients appellent pour des projections fiscales et on ne peut pas leur donner des avis".
Elle, est créatrice de bijoux et a du se délocaliser à Madagascar et se séparer de 15 employés. Elle a gardé 20 salariés en France et en a 30 dans l'Océan indien. Ses parents avaient 200 employés. Aujourd'hui, elle peut livrer en 10 jours 17 000 pièces mais "je ne peux pas livrer car je ne peux pas produire en France, explique-t-elle, que dois-je faire : arrêter ou continuer ?"
Lui, dénonce le fait qu' "'il n'y a rien qui facilite le patrimoine familial".
Pour Pierre Cornette de Saint-Cyr, "(...) le vrai moteur (de l'économie) c'est la culture (...) Pourquoi n'y a-t-il plus de grande exposition à l'étranger ? Parce qu'on me répond : 'on n'est pas là pour leur faire gagner de l'argent !' (...) on est là pour interdire ! (...)" s'insurge le suppléant de Lynda Asmani.
Lui, dresse le constat que depuis 3 ans la fiscalité n'a cessé d'être modifiée : "les clients appellent pour des projections fiscales et on ne peut pas leur donner des avis".
Elle, est créatrice de bijoux et a du se délocaliser à Madagascar et se séparer de 15 employés. Elle a gardé 20 salariés en France et en a 30 dans l'Océan indien. Ses parents avaient 200 employés. Aujourd'hui, elle peut livrer en 10 jours 17 000 pièces mais "je ne peux pas livrer car je ne peux pas produire en France, explique-t-elle, que dois-je faire : arrêter ou continuer ?"
Lui, dénonce le fait qu' "'il n'y a rien qui facilite le patrimoine familial".
Pour Pierre Cornette de Saint-Cyr, "(...) le vrai moteur (de l'économie) c'est la culture (...) Pourquoi n'y a-t-il plus de grande exposition à l'étranger ? Parce qu'on me répond : 'on n'est pas là pour leur faire gagner de l'argent !' (...) on est là pour interdire ! (...)" s'insurge le suppléant de Lynda Asmani.
Des électeurs exigeants
Lynda Asmani, Jean Arthuis et Pierre Cornette de Saint-Cyr en discussion avec des chefs d'entreprise et des entrepreneurs - Photo : VD.
La candidate aux élections législatives synthétise 15 propositions dans son programme, comme par exemple, "formaliser une alliance Union Européenne - BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) pour conjuguer coopération économique et une meilleure lutte contre la pauvreté" ou encore "instituer une stratégie industrielle ambitieuse" et "favoriser l'émergence d'une agence de notation européenne".
Le rôle de l'Europe fait partie des discussions pour servir la croissance. Jean Arthuis veut que "(...) la crise actuelle doit être un sursaut (..) les politiques doivent prendre conscience (qu'il faut) un processus de souveraineté partagé (...)" Il dresse le constat : "si nous sommes ensemble, il faut lâcher un petit peu de son propre pouvoir car chacun peut faire le projet tout seul".
A la veille du premier tour des élections législatives, ce qu'il faut à Lynda Asmani, Pierre Cornette de Saint-Cyr et Jean Arthuis "ce sont des citoyens exigeants (...) le problème c'est le pilotage (...) on n'a pas encore les instruments de pilotage". Exemples : ne pas reproduire les problèmes de pilotage de la carte vitale créée en 1997 : il n'y avait aucun contrôle sur l'identité des assurés ; pour les réformes d'optimisation sociale, il ne faudrait pas non plus que les personnes aient l'impression que le fait de travailler est moins intéressant pour eux.
Le rôle de l'Europe fait partie des discussions pour servir la croissance. Jean Arthuis veut que "(...) la crise actuelle doit être un sursaut (..) les politiques doivent prendre conscience (qu'il faut) un processus de souveraineté partagé (...)" Il dresse le constat : "si nous sommes ensemble, il faut lâcher un petit peu de son propre pouvoir car chacun peut faire le projet tout seul".
A la veille du premier tour des élections législatives, ce qu'il faut à Lynda Asmani, Pierre Cornette de Saint-Cyr et Jean Arthuis "ce sont des citoyens exigeants (...) le problème c'est le pilotage (...) on n'a pas encore les instruments de pilotage". Exemples : ne pas reproduire les problèmes de pilotage de la carte vitale créée en 1997 : il n'y avait aucun contrôle sur l'identité des assurés ; pour les réformes d'optimisation sociale, il ne faudrait pas non plus que les personnes aient l'impression que le fait de travailler est moins intéressant pour eux.
Soutenue également par l'Alliance centriste, le Parti libéral démocrate et la Diagonale, Lynda Asmani propose un renouveau à ceux qui ont "pu être déçu par les pratiques (des) élus ces dernières années, par des nominations discrétionnaires, par des débats stériles et des polémiques autour de certains comportements au plus haut sommet de l'Etat" et souhaite "incarner une nouvelle générations de responsables politiques".
La réponse le 10 juin 2012 où il lui faut atteindre 12,5% des inscrits* pour être au second tour. Si aucun des candidats n'atteint ce seuil, seuls les deux meilleurs scores se retrouveront au second tour.
*Sur une population de 127 735 habitants, la 1ere circonscription de Paris compte 76 665 inscrits : 12,5 % des inscrits représentent 9 583 votes.
Articles :
- Laurent Audoin veut faire circuler le savoir.
- François Fillon veut une cohabitation.
- Axel Kahn veut le retour des valeurs humaines.
- Bernard Atlan veut que l'Assemblée nationale arrête le massacre de l'économie française.
- Claire Morel veut une politique axée sur le logement.
- Christian Vauge veut croire au "tout sauf la gauche".
- Anne Lebreton soutient toutes les réformes pragmatiques.
- Yvan Blot et le référendum d'initiative populaire.
- Béatrice Lecouturier veut être présente dans l'hémicycle à chaque vote.
- Sylvain Guy "veut créer la surprise" face à Cécile Duflot.
La réponse le 10 juin 2012 où il lui faut atteindre 12,5% des inscrits* pour être au second tour. Si aucun des candidats n'atteint ce seuil, seuls les deux meilleurs scores se retrouveront au second tour.
*Sur une population de 127 735 habitants, la 1ere circonscription de Paris compte 76 665 inscrits : 12,5 % des inscrits représentent 9 583 votes.
Articles :
- Laurent Audoin veut faire circuler le savoir.
- François Fillon veut une cohabitation.
- Axel Kahn veut le retour des valeurs humaines.
- Bernard Atlan veut que l'Assemblée nationale arrête le massacre de l'économie française.
- Claire Morel veut une politique axée sur le logement.
- Christian Vauge veut croire au "tout sauf la gauche".
- Anne Lebreton soutient toutes les réformes pragmatiques.
- Yvan Blot et le référendum d'initiative populaire.
- Béatrice Lecouturier veut être présente dans l'hémicycle à chaque vote.
- Sylvain Guy "veut créer la surprise" face à Cécile Duflot.
Les candidats dans la 1ere circonscription de Paris, leur suppléant et le numéro d'emplacement sur les panneaux
1 - NIZET Jacqueline - Suppléant : Patrick Gilbert-Desvallons
2 - BOULINIER Laurence (LO : Lutte Ouvrière) - Suppléant : Marc Benard
3 - LELLOUCHE Pierre (UMP : Union pour un Mouvement Populaire) : député sortant - Suppléant : Jean-François Legaret
4 - NORTH Bruno (CNI - Centre National des Indépendants et Paysans) - Suppléant : Thibault de la Celle
5 - MOREL Claire (PS : Parti Socialiste) - Suppléant : Loïg Raoul
6 - THIERRY Annie (RBM : Rassemblement Bleu Marine) - Suppléant : Jean Pluchart
7 - SABOURIN Anne (FG : Front de Gauche) - Suppléant : Jean-Philippe Gillet
8 - BOUTAULT Jacques (EELV : Europe Ecologie Les Verts) - Suppléante : Nadia Prete
9 - TRUXILLO Jean-Paul - Suppléante : Chantal Laine
10 - FELLOUS Sandra (CF : Centre pour la France) - Suppléant : Charles Coudore
11 - PACHECO Marc (Centre Droit) - Suppléant : Pascal Boiteux
12 - BERTHAULT Gregory - Suppléante : Elea Mela
13 - RESPAUT Philippe - Suppléante : Fabienne Simon
14 - ASMANI Lynda (Union de la Droite et du Centre) - Suppléant : Pierre Cornette de Saint-Cyr
15 - AISSANI Charles (Le Parti Blanc) - Suppléant : Luc Halard.
Projections des résultats de l'élection présidentielle 2012 dans la 1ere circonscription :
- Projection des résultats du 1er tour dans la 1ere circonscription de Paris.
- Projection des résultats du 2e tour dans la 1ere circonscription de Paris.
- Les enjeux des élections législatives dans la 1ere circonscription de Paris.
2 - BOULINIER Laurence (LO : Lutte Ouvrière) - Suppléant : Marc Benard
3 - LELLOUCHE Pierre (UMP : Union pour un Mouvement Populaire) : député sortant - Suppléant : Jean-François Legaret
4 - NORTH Bruno (CNI - Centre National des Indépendants et Paysans) - Suppléant : Thibault de la Celle
5 - MOREL Claire (PS : Parti Socialiste) - Suppléant : Loïg Raoul
6 - THIERRY Annie (RBM : Rassemblement Bleu Marine) - Suppléant : Jean Pluchart
7 - SABOURIN Anne (FG : Front de Gauche) - Suppléant : Jean-Philippe Gillet
8 - BOUTAULT Jacques (EELV : Europe Ecologie Les Verts) - Suppléante : Nadia Prete
9 - TRUXILLO Jean-Paul - Suppléante : Chantal Laine
10 - FELLOUS Sandra (CF : Centre pour la France) - Suppléant : Charles Coudore
11 - PACHECO Marc (Centre Droit) - Suppléant : Pascal Boiteux
12 - BERTHAULT Gregory - Suppléante : Elea Mela
13 - RESPAUT Philippe - Suppléante : Fabienne Simon
14 - ASMANI Lynda (Union de la Droite et du Centre) - Suppléant : Pierre Cornette de Saint-Cyr
15 - AISSANI Charles (Le Parti Blanc) - Suppléant : Luc Halard.
Projections des résultats de l'élection présidentielle 2012 dans la 1ere circonscription :
- Projection des résultats du 1er tour dans la 1ere circonscription de Paris.
- Projection des résultats du 2e tour dans la 1ere circonscription de Paris.
- Les enjeux des élections législatives dans la 1ere circonscription de Paris.