En se lançant dans la confection de chapeaux, Karima alias Mademoiselle Slassi ne voulait pas en faire qu’un simple hobbie. Après une carrière internationale dans l’informatique, elle réalise son rêve de devenir modiste, et d’en vivre ! Après trois mois d’intense formation au Greta de la Mode, elle obtient son CAP en 2008 et effectue des stages dans les ateliers de chapeliers pendant quelques mois. Ils ne sont qu’une centaine en France.
Du petit Marché de Noël aux grands Salons professionnels de la Fashion Week parisienne
Grâce au bouche-à-oreille et à un site internet qu’elle crée en s’attachant au référencement, la créatrice réalise ses premiers chapeaux sur mesure pour des particuliers. Elle participe aussi à des expos-vente et distribue ses créations dans quelques boutiques qui fonctionnent en mode dépôt-vente. "Après avoir testé en grandeur nature, je constatais qu’à partir du moment où je montrais mes créations, elles plaisaient et se vendaient. Il fallait donc se lancer complètement !" La marque Mademoiselle Slassi naît en 2009, juste au moment où le chapeau fait son grand retour dans les défilés de mode. De fil en aiguille, elle est contactée pour créer des chapeaux pour Miss Univers Japon ou pour le Salon professionnel du Chocolat. Des collaborations voient le jour avec des stylistes et des photographes, ce qui permet à Mademoiselle Slassi de mettre en valeur ses créations grâce à des photos professionnelles.
Rapidement la modiste se rend bien compte qu’elle n’a aucune visibilité et que vivre au jour le jour ne peut plus durer. Elle décide donc de s’adresser aux magasins multi-marques en présentant ses collections dans les salons professionnels. Alors que les acheteurs professionnels au service des grands magasins et boutiques japonnais remplissent son portefeuille de commandes, les français prennent vraiment peu de risques avec une nouvelle marque.
D’étape en étape, et au bout de sa 4ème collection (2 collections par an) Mademoiselle Slassi progresse sur le marché du chapeau, notamment à l’international. De collection en collection, son style se peaufine et l’inspiration ne manque pas : l'Histoire et les histoires, la nature, les arts et la poésie, les gens qu'elle croisent ici et ailleurs, les icônes du cinéma, du théâtre, de la musique et de la scène... Sans compter les matières qu’elle découvre et qui la font vibrer : du feutre de poil de lapin velouté aux pailles naturelles légères, en passant par des plumes et des galons précieux.
Rapidement la modiste se rend bien compte qu’elle n’a aucune visibilité et que vivre au jour le jour ne peut plus durer. Elle décide donc de s’adresser aux magasins multi-marques en présentant ses collections dans les salons professionnels. Alors que les acheteurs professionnels au service des grands magasins et boutiques japonnais remplissent son portefeuille de commandes, les français prennent vraiment peu de risques avec une nouvelle marque.
D’étape en étape, et au bout de sa 4ème collection (2 collections par an) Mademoiselle Slassi progresse sur le marché du chapeau, notamment à l’international. De collection en collection, son style se peaufine et l’inspiration ne manque pas : l'Histoire et les histoires, la nature, les arts et la poésie, les gens qu'elle croisent ici et ailleurs, les icônes du cinéma, du théâtre, de la musique et de la scène... Sans compter les matières qu’elle découvre et qui la font vibrer : du feutre de poil de lapin velouté aux pailles naturelles légères, en passant par des plumes et des galons précieux.
La France aime-t-elle tant ses jeunes créateurs et son savoir-faire?
Karima déplore cependant qu’en France où l’on ne cesse de se targuer d’avoir tant de créateurs de talent et un extraordinaire savoir-faire, il n’y ait pas encore une structure dédiée aux nouvelles marques afin de leur permettre de se développer : "un lieu où l’on pourrait bénéficier à moindre frais des services d’experts comptables, de spécialistes de l’identité de la marque (branding), de graphistes, de webmasters, d’attachés de presse et d’une plateforme de vente aussi reconnue que le sont les quelques salons professionnels existants, dont le coût lors des 'fashion week' s’élève à 4000 Euros environs pour 4 jours. Une structure où des investisseurs (Business Angels, financiers…) pourraient nous découvrir et nous permettre d’effectuer des levées de fonds." Mademoiselle Slassi constate également que la presse privilégie les annonceurs et les marques commerciales. Peu de chance donc de se faire connaître du public à moins de pouvoir rémunérer un attaché de presse dont les frais s’élèvent à 1000 euros par mois.
Mademoiselle Slassi dans son atelier parisien
Tant qu’il y aura de la Passion…
Malgré la difficulté, la passion et la ténacité sont toujours là et notre modiste n’est pas prête d’abandonner ses rêves… bien au contraire ! Alors, chapeau bas, Mademoiselle Slassi !
Mademoiselle Slassi sera au salon Take Me Out les 3 et 4 décembre de 12h à 21h,
à la Galerie Nikki Diana Marquardt : 10 rue de Turenne, 75004 Paris
et à la Galerie Simone du 9 au 11 décembre de 11h à 20h,
à la Galerie Simone 77 rue Charlot, 75003 Paris.
Pour plus d’information, son site : www.hatsandchapeaux.com
Mademoiselle Slassi sera au salon Take Me Out les 3 et 4 décembre de 12h à 21h,
à la Galerie Nikki Diana Marquardt : 10 rue de Turenne, 75004 Paris
et à la Galerie Simone du 9 au 11 décembre de 11h à 20h,
à la Galerie Simone 77 rue Charlot, 75003 Paris.
Pour plus d’information, son site : www.hatsandchapeaux.com
Chapeau: Mademoiselle Slassi / Photographe: Stéfanie B. Lebowski / Modèle: Laura Be @ DMA