L'objectif est d'attirer l'attention des 163 conseillers de Paris et de leurs collaborateurs sur le sort des étudiants disparus au Mexique dans l'optique de la prochaine visite officielle du président Mexicain Peña Nieto le 14 juillet 2015 à Paris.
Il est 10h30 lorsqu'un jeune homme s'avance au-dessus des élus du haut de la tribune et crie son message en français avec un accent espagnol mais où le nom seul du président Mexicain Peña Nieto est audible. Puis il jette une poignée de prospectus.
C'est à cet instant que bondissent des agents de sécurité de l'Hôtel de Ville, systématiquement présents dans la tribune réservée au public. Puis c'est au tour d'une jeune fille puis d'une deuxième de venir au balcon lancer leur mot d'ordre au dessus des conseillers de Paris surpris. Elles terminent leur message en jetant également à la volée une poignée de prospectus chacune.  
Tombés en pluie sur les élus du groupe Les Républicains situés sous la tribune du public, les messages sont lus consciencieusement.

Le Mexique vit depuis plusieurs mois au rythme quotidien de manifestations anti-gouvernementales, réclamant surtout toute la lumière sur la disparition des 43 étudiants mexicains, attaqués par la police municipale et livrés aux narco-trafiquants pour qu'ils les assassinent en guise de "leçon". Depuis, sous la pression des mouvements étudiants, des syndicats lancent des appels à la grève et des activistes du Mouvement des Travailleurs Socialistes réclament également la démission du président Mexicain et d' "un gouvernement qui assassine ses étudiants".

A Paris, la venue en France du président Mexicain fait suite à la visite du président François Hollande à Mexico au mois de mars 2015. Elle s'inscrit dans le renforcement des relations économique entre les deux pays, notamment pour des projets dans des secteurs stratégiques comme l’aéronautique et les transports.

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