Après une accalmie en août 2011 due aux vacances, la société subit une nouvelle vague de vols en septembre mais, cette fois, au profit d’un restaurant du 18e arrondissement de Paris.
En octobre 2011, une autre société du MIN dépose plainte pour des faits similaires contre l’un de ses chauffeurs. L’exploitation du système de géolocalisation des camions qu’il utilise conduit les enquêteurs au même restaurateur du nord parisien.
Ils établissent que ce livreur et le préparateur de commandes étaient déjà complices des premiers vols à l’époque où ils travaillaient tous deux pour la poissonnerie.
Le 17 janvier 2012, ils sont interpellés sur leur lieu de travail.
Les employés reconnaissent avoir commis les vols pour revendre les marchandises aux restaurateurs.
Les quatre individus sont laissés libres.
L’enquête se poursuit, notamment celle du GIR 94 relative à l’établissement cristolien où travail dissimulé et fraudes dans la comptabilité sont constatés.
Source : Service de la communication de la préfecture de police de Paris.