Les lecteurs de Jean Métellus n’ont pas oublié la première édition de ces Hommes de plein vent, et ses hautes figures : Christophe Colomb, qui lui inspire une secrète tendresse, Malcolm X, ou encore dans un lyrisme puissant, ces Damnés de la vie qui « portent la croix du monde ».
Cette nouvelle édition, enrichie de « poèmes en prose », fait surgir devant nous des hommes noirs flamboyants, moins connus du grand public, tels Olaudah Equiano, qui découvre sous tous les cieux du monde les horreurs de l’esclavage et du racisme ; William Burghardt Du Bois, dont toute la vie est consacrée à la lutte contre la discrimination, pour l’égalité absolue des races, pour la reconnaissance de l’Afrique Noire ; ou le Chevalier de Saint-George, né dans l’enfer de l’esclavage, mais qui connaîtra un destin incroyablement romanesque à la cour de Louis XVI ; ou encore Marcus Garvey, né à la Jamaïque en 1887, qui veut croire en un monde nouveau où l’homme noir retrouvera la dignité que la colonisation lui a ravie, en une république d’Afrique qui doit appartenir aux nègres et qui devra être dirigée par eux ; ou encore, plus près de nous, Thomas Sankara, assassiné pour avoir fait de la Haute-Volta le Burkina Faso, « le Pays des hommes intègres ». Enfin, tout naturellement, s’ajoute l’évocation lumineuse de l’abbé Grégoire qui honora la Révolution française de son combat pour l’abolition de l’esclavage.
Oui, un livre fort, écrit dans cette langue tour à tour somptueuse ou familière, qui est propre à Jean Métellus, et qu’on ne lira pas sans la plus vive émotion.
Cette nouvelle édition, enrichie de « poèmes en prose », fait surgir devant nous des hommes noirs flamboyants, moins connus du grand public, tels Olaudah Equiano, qui découvre sous tous les cieux du monde les horreurs de l’esclavage et du racisme ; William Burghardt Du Bois, dont toute la vie est consacrée à la lutte contre la discrimination, pour l’égalité absolue des races, pour la reconnaissance de l’Afrique Noire ; ou le Chevalier de Saint-George, né dans l’enfer de l’esclavage, mais qui connaîtra un destin incroyablement romanesque à la cour de Louis XVI ; ou encore Marcus Garvey, né à la Jamaïque en 1887, qui veut croire en un monde nouveau où l’homme noir retrouvera la dignité que la colonisation lui a ravie, en une république d’Afrique qui doit appartenir aux nègres et qui devra être dirigée par eux ; ou encore, plus près de nous, Thomas Sankara, assassiné pour avoir fait de la Haute-Volta le Burkina Faso, « le Pays des hommes intègres ». Enfin, tout naturellement, s’ajoute l’évocation lumineuse de l’abbé Grégoire qui honora la Révolution française de son combat pour l’abolition de l’esclavage.
Oui, un livre fort, écrit dans cette langue tour à tour somptueuse ou familière, qui est propre à Jean Métellus, et qu’on ne lira pas sans la plus vive émotion.