Pour gagner Paris, il suffit de gagner 20 élections, 1 par arrondissement. Il faut avoir atteint au minimum 82 sièges de conseillers de Paris dans les 20 arrondissements pour être assuré d'avoir la majorité absolue au conseil de Paris présidé par le Maire de Paris élu par 163 conseillers de Paris.
NKM Paris
Pour vaincre, Nathalie Kosciusko-Morizet. devait obtenir 82 sièges de conseillers de Paris.
Ses listes d'union avec le Modem et l'UDI remportent 26 sièges dès le 1er tour dans 4 arrondissements, dans les 1er, 6e , 16e et 17e arrondissements, excepté dans le 16e arrondissement où la victoire semblait acquise dès le 1er tour.
La droite est confiante et elle décide d'éjecter de ses listes dans le 12e arrondissement le vice-président du Parti Chrétien Démocrate (PCD), Franck Margain, à 30 minutes de la clôture du dépôt des listes pour le 2nd tour. Après Héléne Delsol à qui on annonce son remplacement à la tête de la liste dans le 2e arrondissement quelques jours avant la clôture du dépôt des listes pour le 1er tour, après Anatase Périfan qui arrive à se maintenir tête de liste dans le 20e arrondissement après qu'on ait voulu l'en chasser après l'y avoir fait venir du 17e arrondissement, c'est au tour du courant des conservateurs catholiques de passer sous les fourches caudines de la "stratégie politique" de Nathalie Kosciusko-Morizet. La tentative échoue mais laisse des traces durables chez des membres du PCD traumatisés par "leur alliée".
Le second tour ne rapporte à la droite que 45 sièges au lieu des 56 sièges attendus.
Ses listes d'union avec le Modem et l'UDI remportent 26 sièges dès le 1er tour dans 4 arrondissements, dans les 1er, 6e , 16e et 17e arrondissements, excepté dans le 16e arrondissement où la victoire semblait acquise dès le 1er tour.
La droite est confiante et elle décide d'éjecter de ses listes dans le 12e arrondissement le vice-président du Parti Chrétien Démocrate (PCD), Franck Margain, à 30 minutes de la clôture du dépôt des listes pour le 2nd tour. Après Héléne Delsol à qui on annonce son remplacement à la tête de la liste dans le 2e arrondissement quelques jours avant la clôture du dépôt des listes pour le 1er tour, après Anatase Périfan qui arrive à se maintenir tête de liste dans le 20e arrondissement après qu'on ait voulu l'en chasser après l'y avoir fait venir du 17e arrondissement, c'est au tour du courant des conservateurs catholiques de passer sous les fourches caudines de la "stratégie politique" de Nathalie Kosciusko-Morizet. La tentative échoue mais laisse des traces durables chez des membres du PCD traumatisés par "leur alliée".
Le second tour ne rapporte à la droite que 45 sièges au lieu des 56 sièges attendus.
NKM perdre
Sous le drap, la photo gagnante du concours du meilleur visuel destiné à servir la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris - Photo : VD.
Les premières critiques du vice-président du Parti Chrétien Démocrate Franck Margain fusent dans les heures qui suivent l'annonce des résultats :
"Sur un plan politique, l’impair de la candidate de la droite commis à notre égard a été regrettable mais révélateur. Vouloir écarter le chef de file du PCD pour récupérer quelques voix à gauche a révélé une décevante faiblesse dans les principes et un étonnant manque de clairvoyance. On ne gagne pas en écartant ses propres alliés pour plaire à ses adversaires ! Cette tentative a échoué comme le reste de la campagne marquée par un discours qui n’a malheureusement pas pris en compte les préoccupations des gens modestes (...) Sur le plan idéologique, certaines déclarations et choix de la candidate de la droite, ont exprimé son rejet de nos convictions, notamment concernant la famille. Cela a clairement empêché sa victoire (...) on nous avait fait comprendre qu’on voulait bien de nous mais sans nos convictions, ce qui était absurde. Les meilleurs scores ont d’ailleurs été réalisés par ceux qui ont assumé ces convictions. C’est bien l’indice que les valeurs que nous portons étaient la clé de la victoire. C’est le grand enseignement de ces élections".
La droite devient certes majoritaire dans le 9e arrondissement et son nombre de conseillers de Paris augmente par rapport à 2008. Ses listes décrochent 71 sièges, à répartir entre l'UMP et le Centre dans 2 futurs groupes distincts au conseil de Paris pour la mandature 2014 - 2020.
Au soir du 2nd tour, la joie n'est pas de mise, sauf pour sauver les apparences. Derrière le sourire radieux de Delphine Bürkli triomphante grâce à 159 voix arrachées aux abstentionnistes et aux indécis du 1er tour dans le 9e arrondissement, la droite et le centre savent qu'il va leur falloir se retrousser les manches s'ils veulent gagner Paris en 2020.
Les listes d'Anne Hidalgo avaient perdu 3 conseillers de Paris dès le premier tour, là aussi à la surprise générale y compris par les premiers intéressés dans les 1er , 6e et 17e arrondissements. Le soir du 1er tour, c'était la soupe à la grimace chez les militants de gauche, excepté dans le 6e arrondissement où des membres d'Europe Ecologie Les Verts affichaient leur satisfaction de voir le conseiller de Paris socialiste éjecté de son siège.
Les listes d'Anne Hidalgo devaient remporter 79 sièges au second tour pour conserver la Mairie de Paris. A l'issue du second tour, elles raflent 88 sièges, à partager entre Europe Ecologie Les Verts, le Parti communiste et le Parti Radical de Gauche.
Des alliés plutôt remuants pour la future Maire de Paris Anne Hidalgo, aussitôt devenus le sujet de conversation politique préféré de Jean-Didier Berthault, directeur de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il élude la question posée en direct sur France 3 par le journaliste Daïc Audouit :
"Nathalie Kosciusko-Morizet va-t-elle prendre la tête de l'opposition au conseil de Paris ?" La question est répétée. La réponse tombe : "Nathalie Kosciusko-Morizet s'impliquera toujours pour les Parisiens".
Après NKM Paris, après NKM perdre, va-t-on assister à NKM partir ?
Articles :
- 9 avril 2014 : Nathalie Kosciusko-Morizet chef de l'opposition à Paris.
- 8 avril 2014 : Anne Hidalgo première femme Maire de Paris.
"Sur un plan politique, l’impair de la candidate de la droite commis à notre égard a été regrettable mais révélateur. Vouloir écarter le chef de file du PCD pour récupérer quelques voix à gauche a révélé une décevante faiblesse dans les principes et un étonnant manque de clairvoyance. On ne gagne pas en écartant ses propres alliés pour plaire à ses adversaires ! Cette tentative a échoué comme le reste de la campagne marquée par un discours qui n’a malheureusement pas pris en compte les préoccupations des gens modestes (...) Sur le plan idéologique, certaines déclarations et choix de la candidate de la droite, ont exprimé son rejet de nos convictions, notamment concernant la famille. Cela a clairement empêché sa victoire (...) on nous avait fait comprendre qu’on voulait bien de nous mais sans nos convictions, ce qui était absurde. Les meilleurs scores ont d’ailleurs été réalisés par ceux qui ont assumé ces convictions. C’est bien l’indice que les valeurs que nous portons étaient la clé de la victoire. C’est le grand enseignement de ces élections".
La droite devient certes majoritaire dans le 9e arrondissement et son nombre de conseillers de Paris augmente par rapport à 2008. Ses listes décrochent 71 sièges, à répartir entre l'UMP et le Centre dans 2 futurs groupes distincts au conseil de Paris pour la mandature 2014 - 2020.
Au soir du 2nd tour, la joie n'est pas de mise, sauf pour sauver les apparences. Derrière le sourire radieux de Delphine Bürkli triomphante grâce à 159 voix arrachées aux abstentionnistes et aux indécis du 1er tour dans le 9e arrondissement, la droite et le centre savent qu'il va leur falloir se retrousser les manches s'ils veulent gagner Paris en 2020.
Les listes d'Anne Hidalgo avaient perdu 3 conseillers de Paris dès le premier tour, là aussi à la surprise générale y compris par les premiers intéressés dans les 1er , 6e et 17e arrondissements. Le soir du 1er tour, c'était la soupe à la grimace chez les militants de gauche, excepté dans le 6e arrondissement où des membres d'Europe Ecologie Les Verts affichaient leur satisfaction de voir le conseiller de Paris socialiste éjecté de son siège.
Les listes d'Anne Hidalgo devaient remporter 79 sièges au second tour pour conserver la Mairie de Paris. A l'issue du second tour, elles raflent 88 sièges, à partager entre Europe Ecologie Les Verts, le Parti communiste et le Parti Radical de Gauche.
Des alliés plutôt remuants pour la future Maire de Paris Anne Hidalgo, aussitôt devenus le sujet de conversation politique préféré de Jean-Didier Berthault, directeur de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il élude la question posée en direct sur France 3 par le journaliste Daïc Audouit :
"Nathalie Kosciusko-Morizet va-t-elle prendre la tête de l'opposition au conseil de Paris ?" La question est répétée. La réponse tombe : "Nathalie Kosciusko-Morizet s'impliquera toujours pour les Parisiens".
Après NKM Paris, après NKM perdre, va-t-on assister à NKM partir ?
Articles :
- 9 avril 2014 : Nathalie Kosciusko-Morizet chef de l'opposition à Paris.
- 8 avril 2014 : Anne Hidalgo première femme Maire de Paris.