Paris, 22 septembre 2014 (Communiqué) : The Manhattan Darkroom, photographies d’Henri Dauman au Palais d’Iéna, sur une idée originale de Vincent Montana.
Du 4 novembre au 4 décembre, le Palais d’Iéna accueille The Manhattan Darkroom, une rétrospective inédite du travail du photographe Henri Dauman. Dans les 1000 m2 de la grande salle hypostyle du Conseil Économique, Social et Environnemental, plus de deux cents photographies proposent un parcours dans l’histoire récente des États-Unis. Des premières expositions d’Andy Warhol à l’émergence du Minimal Art, nous assistons à la mise en place d’une scène artistique dynamique et conquérante. Les arts sont florissants quand l’avant-garde a pour noms Merce Cunningham, Philip Glass ou Walter Carlos. New York est le creuset de toutes les transformations. John V. Lindsay et John Fitzgerald Kennedy expérimentent de nouvelles formes de marketing politique. La communication change et Henri Dauman s’en fait l’écho. Tout s’accélère dans les années 1960, les Noirs, les femmes, les minorités manifestent. Dans Life, mais surtout dans le New York Times, Henri Dauman, avec ses photographies relate fidèlement et avec originalité cette mutation. The Manhattan Darkroom est plus qu’une simple exposition photographique, elle est un mémorial de l’Amérique moderne.
Du 4 novembre au 4 décembre, le Palais d’Iéna accueille The Manhattan Darkroom, une rétrospective inédite du travail du photographe Henri Dauman. Dans les 1000 m2 de la grande salle hypostyle du Conseil Économique, Social et Environnemental, plus de deux cents photographies proposent un parcours dans l’histoire récente des États-Unis. Des premières expositions d’Andy Warhol à l’émergence du Minimal Art, nous assistons à la mise en place d’une scène artistique dynamique et conquérante. Les arts sont florissants quand l’avant-garde a pour noms Merce Cunningham, Philip Glass ou Walter Carlos. New York est le creuset de toutes les transformations. John V. Lindsay et John Fitzgerald Kennedy expérimentent de nouvelles formes de marketing politique. La communication change et Henri Dauman s’en fait l’écho. Tout s’accélère dans les années 1960, les Noirs, les femmes, les minorités manifestent. Dans Life, mais surtout dans le New York Times, Henri Dauman, avec ses photographies relate fidèlement et avec originalité cette mutation. The Manhattan Darkroom est plus qu’une simple exposition photographique, elle est un mémorial de l’Amérique moderne.
Henri Dauman
Né en 1933 à Paris, et devenu orphelin pendant la seconde guerre mondiale, Henri Dauman émigre aux États-Unis en 1950. Il part, seul avec son appareil, retrouver un oncle établi à New York. C’est là qu’il commence sa carrière de photographe. Tout d’abord correspondant pour la presse française et internationale, il rejoint assez rapidement les magazines américains alors prospères. Il conserve néanmoins un statut d’indépendant, ce qui l’autorise à travailler pour le supplément culturel du New York Times.
Henri Dauman ne manque pas de qualités. On apprécie son bilinguisme, sa disposition et on lui trouve un style propre. Cadrages subtils et efficaces, relations proches avec le sujet, sens de la narration sont appréciés des rédacteurs en chef qui vont bientôt lui confier couvertures et reportages couleur.
Henri Dauman ne manque pas de qualités. On apprécie son bilinguisme, sa disposition et on lui trouve un style propre. Cadrages subtils et efficaces, relations proches avec le sujet, sens de la narration sont appréciés des rédacteurs en chef qui vont bientôt lui confier couvertures et reportages couleur.
L'exposition
L’Amérique est une fascination, mieux même, une sidération. Les premières images attestent de l’étonnement du jeune homme devant la puissance et l’élégance architecturale de la ville. Plus tard encore avec « Looking up » (1960) et b[« Roof top living in New York »]]b (1963), Henri Dauman ne cessera de portraiturer, fasciné, la seule ville qui compte : New York. Dans Greenwich Village, où il s’est installé, il saisit l’esprit désinvolte et décomplexé. Dans le Bronx, c’est un tout autre monde qu’il dépeint. « The Savage Nomads Gang » (1977) expose sans détours une jeunesse en rupture, inventant ses propres codes.
La presse apprécie particulièrement ses portraits. Muni d’appareils chargés en couleur et en noir et blanc, il joue des deux supports pour évoquer avec justesse, ce qu’il pense être la nature véritable du personnage. Il se plaît à dresser des biographies et à cerner la figure de son sujet. Toujours au plus près, il espère gratifier le lecteur d’une image qui ne soit pas qu’une simple illustration.
Ses portraits féminins (Jane Fonda, Jean Seberg, Marylin Monroe) sont emprunts d’une tendresse toute particulière. On se sent seuls avec elles. Ce sentiment de proximité, on le retrouve parfois chez des personnages masculins pour lesquels on ne s’y attendrait guère (Jean-Luc Godard, Eugene Ionesco, Elvis Presley). La priorité avec Henri Dauman, c’est de raconter des histoires. L’homme avoue sa dette au cinéma et à sa grammaire. Séquences, short cuts, plans rapprochés, fondus au noir, jeux de lumière, tout l’arsenal du cinéma est convoqué pour que l’image, la légende et les textes ne fasse plus qu’un. A l’efficacité du cinéma américain répond la justesse de la mise en page du magazine. Ce style n’est pas qu’un hommage, il répond à la concurrence grandissante des médias émergents.
Ruse de l’histoire, c’est au moment où ses reportages sont les plus aboutis (funérailles de John Fitzgerald Kennedy, 1963) que l’emprise de la télévision est totale. L’âge d’or des magazines s’achève. Ce tournant, moment crucial dans l’histoire de la communication, Henri Dauman le préfigure dans son portrait prémonitoire de Marshall Mac Luhan (1974).
L’œuvre photographique d’Henri Dauman apporte un nouveau regard sur l’Amérique. A un moment clé, celui du renouvellement des générations, quand les États- Unis renouvellent leurs idées, leurs formes et leurs modèles se rejoignent, elle offre le visage contrasté du doute, de la lutte et de l’espoir. Cette vision est celle d’un homme qui, grâce à son parcours atypique et à la justesse de son regard, sera en première loge pour nous raconter cette histoire et nous livrer des images inédites.
La presse apprécie particulièrement ses portraits. Muni d’appareils chargés en couleur et en noir et blanc, il joue des deux supports pour évoquer avec justesse, ce qu’il pense être la nature véritable du personnage. Il se plaît à dresser des biographies et à cerner la figure de son sujet. Toujours au plus près, il espère gratifier le lecteur d’une image qui ne soit pas qu’une simple illustration.
Ses portraits féminins (Jane Fonda, Jean Seberg, Marylin Monroe) sont emprunts d’une tendresse toute particulière. On se sent seuls avec elles. Ce sentiment de proximité, on le retrouve parfois chez des personnages masculins pour lesquels on ne s’y attendrait guère (Jean-Luc Godard, Eugene Ionesco, Elvis Presley). La priorité avec Henri Dauman, c’est de raconter des histoires. L’homme avoue sa dette au cinéma et à sa grammaire. Séquences, short cuts, plans rapprochés, fondus au noir, jeux de lumière, tout l’arsenal du cinéma est convoqué pour que l’image, la légende et les textes ne fasse plus qu’un. A l’efficacité du cinéma américain répond la justesse de la mise en page du magazine. Ce style n’est pas qu’un hommage, il répond à la concurrence grandissante des médias émergents.
Ruse de l’histoire, c’est au moment où ses reportages sont les plus aboutis (funérailles de John Fitzgerald Kennedy, 1963) que l’emprise de la télévision est totale. L’âge d’or des magazines s’achève. Ce tournant, moment crucial dans l’histoire de la communication, Henri Dauman le préfigure dans son portrait prémonitoire de Marshall Mac Luhan (1974).
L’œuvre photographique d’Henri Dauman apporte un nouveau regard sur l’Amérique. A un moment clé, celui du renouvellement des générations, quand les États- Unis renouvellent leurs idées, leurs formes et leurs modèles se rejoignent, elle offre le visage contrasté du doute, de la lutte et de l’espoir. Cette vision est celle d’un homme qui, grâce à son parcours atypique et à la justesse de son regard, sera en première loge pour nous raconter cette histoire et nous livrer des images inédites.
Infos pratiques :
The Manhattan Darkroom du 4 novembre au 4 décembre 2014.
Palais d'Iena, 9 place d'Iena 75016 Paris.
Ouvert du mardi 4 novembre au jeudi 4 décembre 2014 : tous les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis, samedis
de 10h à 18h *sauf le 11 novembre 2014
Ouvert du jeudi 6 novembre au jeudi 4 décembre 2014 : tous les jeudis de 18h à 21h
Ouvert du dimanche 9 au dimanche 30 novembre 2014 : tous les dimanches de 12h à 18h.
Commissariat : François Cheval et Audrey Hoareau.
www.manhattan-darkroom.com
The Manhattan Darkroom du 4 novembre au 4 décembre 2014.
Palais d'Iena, 9 place d'Iena 75016 Paris.
Ouvert du mardi 4 novembre au jeudi 4 décembre 2014 : tous les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis, samedis
de 10h à 18h *sauf le 11 novembre 2014
Ouvert du jeudi 6 novembre au jeudi 4 décembre 2014 : tous les jeudis de 18h à 21h
Ouvert du dimanche 9 au dimanche 30 novembre 2014 : tous les dimanches de 12h à 18h.
Commissariat : François Cheval et Audrey Hoareau.
www.manhattan-darkroom.com