De 8h40 à 9h10, deux camions de transfert de fonds empêchent toute circulation sur le boulevard Montparnasse, devant l’église Notre Dame des Champs. La circulation automobile est coupée et pour une fois les embouteillages ne sont pas en cause.
Deux camions de transfert de fonds de la société Temis, dos à dos et encadrés par deux voitures de police, immobilisent la circulation en direction des Invalides. Des policiers empêchent également l’accès aux rues Montparnasse et Stanislas qui sont adjacentes au boulevard. Seule la circulation des bus dans le couloir des transports en commun est tolérée.
Un des convoyeurs de la société privée guette nerveusement les alentours, fusil-mitrailleur en main, provoquant inquiétude et interrogations chez les passants. Les curieux sont expressément priés de ne pas s’approcher à moins de 30 mètres, quant aux plus téméraires ils sont vite appréhendés autoritairement. La tension chez les forces de l’ordre est palpable.
Est-ce la crainte d’un braquage inopiné ? Ou les nouvelles directives du plan régional de sécurisation mises sur pied par le préfet de police Michel Gaudin pour enrayer l'augmentation des braquages à Paris ?
Deux camions de transfert de fonds de la société Temis, dos à dos et encadrés par deux voitures de police, immobilisent la circulation en direction des Invalides. Des policiers empêchent également l’accès aux rues Montparnasse et Stanislas qui sont adjacentes au boulevard. Seule la circulation des bus dans le couloir des transports en commun est tolérée.
Un des convoyeurs de la société privée guette nerveusement les alentours, fusil-mitrailleur en main, provoquant inquiétude et interrogations chez les passants. Les curieux sont expressément priés de ne pas s’approcher à moins de 30 mètres, quant aux plus téméraires ils sont vite appréhendés autoritairement. La tension chez les forces de l’ordre est palpable.
Est-ce la crainte d’un braquage inopiné ? Ou les nouvelles directives du plan régional de sécurisation mises sur pied par le préfet de police Michel Gaudin pour enrayer l'augmentation des braquages à Paris ?
Joint par téléphone, la société Temis n’a pas souhaité commenter l'événement, invoquant le devoir de confidentialité. Mais d’après les témoignages recueillis sur place, cette opération serait le fruit d’un…transfert de fonds de camion à camion. Le convoyeur initial ayant subi une panne mécanique sur son trajet, un second camion a été chargé de le remplacer. Une panne technique qui, si elle avait été connue des braqueurs de banque, aurait pu coûter cher. Ce transfert nécessitait donc une sécurisation des lieux et l'encadrement des employés de Temis par la police.
Selon les derniers chiffres, le nouveau plan antibraquage de la préfecture de police de Paris a fait chuter de 7% le nombre de braquages dans la capitale.
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