Modeste alors que les sondages la donnent privilégiée pour rassembler sous son nom les partisans d'une alternance politique à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet ne veut plus de la "machine à perdre" dont aurait été victime la droite dans la capitale.
Questions et réponses avec NKM
Age en 2013 : 40 ans
Lieu de naissance : Née à Paris dans le XVe arrondissement.
Statut familial : Mariée et mère de deux enfants.
Formation de base : Ingénieur diplômée de l'Ecole Polytechnique.
Paris Tribune : Quelle est la nature de la politique : est-elle de nature à être plutôt des actes, des paroles ou des idées ?
Nathalie Kosciusko-Morizet : La politique ce sont des actes mais des actes qui ont du sens, qui sont porteurs de sens.
Paris Tribune : Quelle est la fonction de la politique, son rôle ?
NKM : La politique est là pour aider les gens à vivre ensemble et à donner le meilleur d'eux-mêmes.
Paris Tribune : La politique doit-elle rendre les gens heureux ?
NKM : La politique doit créer les conditions pour que chacun puisse donner le meilleur de soi-même. L'expression "rendre les gens heureux" est une expression qui peut renvoyer à des choses idéologiques. Elle ne doit pas rendre les gens heureux malgré eux, sans eux. La politique doit créer les conditions pour que chacun puisse vivre. La politique ne le fait pas pour les autres, elle ne décide pas si vous serez bien en couple ou seul... Elle crée les conditions.
Paris Tribune : Qu'est-ce que le bonheur pour vous ?
Nathalie Kosciusko-Morizet : Le bonheur c'est d'être utile et de partager des projets, des espérances, un avenir.
Paris Tribune : Paris est une ville prestigieuse. Pourquoi vouloir se présenter à Paris ?
NKM : Paris est une ville qui peut donner beaucoup et à ses propres habitants et à au monde et elle est en-dessous de ce qu'elle peut être. A Paris, il y a des trésors d'inventivité, de créativité, de lien social, la capitale matérielle et immatérielle.
C'est aussi ma ville. Je suis née à Paris. Je travaille ici, j'ai étudié ici. Ma vie est à Paris et je pense que Paris peut donner plus à ses habitants et au monde.
Paris Tribune : Pouvez-vous nous indiquer trois propositions concrètes pour Paris même si leur mise en oeuvre ne dépend pas que de Paris ?
NKM : 1 - La sécurité. Réutiliser les 270 millions d'euros par an pour financer des agents, qui sont consacrés essentiellement à mettre des contraventions, sur des missions de sécurité.
2 - La politique du logement. Pour un couple qui gagne 7 000 euros par mois, la ville de Paris ne fait rien pour eux. Et quand le 2e enfant arrive, ils sont obligés contre leur gré de quitter Paris. Pour tout nouveau logement social il faut créer un logement intermédiaire. Le surplus des taxes des droits de mutation doit servir à créer du logement intermédiaire et à permettre l'accession à la propriété. Qu'on revoie les critères d'attribution du logement social pour faire de la place aux personnels qui assurent un service public, comme les policiers et les infirmières.Qu'il y ait un gardien dans chaque immeuble.
3 - L'environnement. Ne plus acheter des véhicules diesel La ville doit sortir du diesel alors que la mairie a mené la politique contraire puisque qu'elle achetait des bennes à ordures au diesel et que la consommation de carburant diesel des véhicules de la ville de Paris a augmenté. C'est un rapport de la Cour régionale des comptes qui le dit.
Nathalie Kosciusko-Morizet demande si elle peut faire une quatrième proposition.
4 - Le mode de circulation. Je propose que Paris ne soit pas une ville interdite mais plutôt une ville intelligente avec par exemple la couverture des portions du périphérique aux portes de Paris et la création de point d'intermodalités pour pouvoir prendre d'autres transports.
Revoir la modulation de tous les feux de circulation en utilisant des capteurs et les caméras en temps réel pour fluidifier les flux de voitures.
Augmenter les horaires du métro et développer son accessibilité.
Relancer un plan de parking souterrains notamment pour faire face au problème de stationnement des deux roues.
Revoir certains aménagements comme sur le boulevard Magenta et le boulevard Saint-Marcel.
Paris Tribune : Une dernière question, avez-vous des tabous ?
NKM : Non, pas de tabous. Je suis souvent choquée par le sectarisme de la gauche. Cela m'est tout-à-fait étranger. Je trouve que quand on travaille dans le sens de l'intérêt général, il faut avoir l'esprit ouvert, être prêt à accepter d'autres idées y compris quand elles ne viennent pas de sa famille politique.
Lieu de naissance : Née à Paris dans le XVe arrondissement.
Statut familial : Mariée et mère de deux enfants.
Formation de base : Ingénieur diplômée de l'Ecole Polytechnique.
Paris Tribune : Quelle est la nature de la politique : est-elle de nature à être plutôt des actes, des paroles ou des idées ?
Nathalie Kosciusko-Morizet : La politique ce sont des actes mais des actes qui ont du sens, qui sont porteurs de sens.
Paris Tribune : Quelle est la fonction de la politique, son rôle ?
NKM : La politique est là pour aider les gens à vivre ensemble et à donner le meilleur d'eux-mêmes.
Paris Tribune : La politique doit-elle rendre les gens heureux ?
NKM : La politique doit créer les conditions pour que chacun puisse donner le meilleur de soi-même. L'expression "rendre les gens heureux" est une expression qui peut renvoyer à des choses idéologiques. Elle ne doit pas rendre les gens heureux malgré eux, sans eux. La politique doit créer les conditions pour que chacun puisse vivre. La politique ne le fait pas pour les autres, elle ne décide pas si vous serez bien en couple ou seul... Elle crée les conditions.
Paris Tribune : Qu'est-ce que le bonheur pour vous ?
Nathalie Kosciusko-Morizet : Le bonheur c'est d'être utile et de partager des projets, des espérances, un avenir.
Paris Tribune : Paris est une ville prestigieuse. Pourquoi vouloir se présenter à Paris ?
NKM : Paris est une ville qui peut donner beaucoup et à ses propres habitants et à au monde et elle est en-dessous de ce qu'elle peut être. A Paris, il y a des trésors d'inventivité, de créativité, de lien social, la capitale matérielle et immatérielle.
C'est aussi ma ville. Je suis née à Paris. Je travaille ici, j'ai étudié ici. Ma vie est à Paris et je pense que Paris peut donner plus à ses habitants et au monde.
Paris Tribune : Pouvez-vous nous indiquer trois propositions concrètes pour Paris même si leur mise en oeuvre ne dépend pas que de Paris ?
NKM : 1 - La sécurité. Réutiliser les 270 millions d'euros par an pour financer des agents, qui sont consacrés essentiellement à mettre des contraventions, sur des missions de sécurité.
2 - La politique du logement. Pour un couple qui gagne 7 000 euros par mois, la ville de Paris ne fait rien pour eux. Et quand le 2e enfant arrive, ils sont obligés contre leur gré de quitter Paris. Pour tout nouveau logement social il faut créer un logement intermédiaire. Le surplus des taxes des droits de mutation doit servir à créer du logement intermédiaire et à permettre l'accession à la propriété. Qu'on revoie les critères d'attribution du logement social pour faire de la place aux personnels qui assurent un service public, comme les policiers et les infirmières.Qu'il y ait un gardien dans chaque immeuble.
3 - L'environnement. Ne plus acheter des véhicules diesel La ville doit sortir du diesel alors que la mairie a mené la politique contraire puisque qu'elle achetait des bennes à ordures au diesel et que la consommation de carburant diesel des véhicules de la ville de Paris a augmenté. C'est un rapport de la Cour régionale des comptes qui le dit.
Nathalie Kosciusko-Morizet demande si elle peut faire une quatrième proposition.
4 - Le mode de circulation. Je propose que Paris ne soit pas une ville interdite mais plutôt une ville intelligente avec par exemple la couverture des portions du périphérique aux portes de Paris et la création de point d'intermodalités pour pouvoir prendre d'autres transports.
Revoir la modulation de tous les feux de circulation en utilisant des capteurs et les caméras en temps réel pour fluidifier les flux de voitures.
Augmenter les horaires du métro et développer son accessibilité.
Relancer un plan de parking souterrains notamment pour faire face au problème de stationnement des deux roues.
Revoir certains aménagements comme sur le boulevard Magenta et le boulevard Saint-Marcel.
Paris Tribune : Une dernière question, avez-vous des tabous ?
NKM : Non, pas de tabous. Je suis souvent choquée par le sectarisme de la gauche. Cela m'est tout-à-fait étranger. Je trouve que quand on travaille dans le sens de l'intérêt général, il faut avoir l'esprit ouvert, être prêt à accepter d'autres idées y compris quand elles ne viennent pas de sa famille politique.
Maîtrise du temps de parole et expression libre
Paris Tribune : Au conseil de Paris, les élus peuvent intervenir pendant 1 minute maximum pour présenter un voeu non-rattaché à un projet de délibération. C'est à votre tour pour 1 minute, sur le sujet de votre choix, sans question, sans chronomètre.
A la première prise, la candidate à la Mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet s'exprime en 2 minutes et 50 secondes en concluant avec un large sourire par "mais tout ça est trop long pour 1 minute !"
Soit un temps de parole supérieur à 1 minute pour présenter un voeu non rattaché à un projet de délibération ou aux 2 minutes réglementaires autorisés par le président de la séance du conseil de Paris pour une explication de vote.
Mais son temps de parole rentre dans les 3 minutes maximum autorisées pour intervenir sur un amendement ou encore pour présenter un voeu rattaché à un projet de délibération.
A la deuxième prise, elle tient la corde en 1 minute et 19 secondes.
Soit un temps de parole inférieur aux 2 minutes réglementaires autorisées par le président de la séance du conseil de Paris pour une explication de vote à propos d'un amendement ou d'un voeu.
Lancer les vidéos pour écouter l'expression libre de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate aux primaires UMP pour Paris 2014.
Expression libre de Nathalie Kosciusko-Morizet en 2 mn 50 sec.
A la première prise, la candidate à la Mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet s'exprime en 2 minutes et 50 secondes en concluant avec un large sourire par "mais tout ça est trop long pour 1 minute !"
Soit un temps de parole supérieur à 1 minute pour présenter un voeu non rattaché à un projet de délibération ou aux 2 minutes réglementaires autorisés par le président de la séance du conseil de Paris pour une explication de vote.
Mais son temps de parole rentre dans les 3 minutes maximum autorisées pour intervenir sur un amendement ou encore pour présenter un voeu rattaché à un projet de délibération.
A la deuxième prise, elle tient la corde en 1 minute et 19 secondes.
Soit un temps de parole inférieur aux 2 minutes réglementaires autorisées par le président de la séance du conseil de Paris pour une explication de vote à propos d'un amendement ou d'un voeu.
Lancer les vidéos pour écouter l'expression libre de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate aux primaires UMP pour Paris 2014.
Expression libre de Nathalie Kosciusko-Morizet en 2 mn 50 sec.
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Expression libre de Nathalie Kosciusko-Morizet en 1 mn 19 sec.
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En savoir +
Consulter les idées de Nathalie Kosciusko-Morizet : nkmparis.fr : Mes idées.
Voir ou revoir les débats publics :
- 1er débat public sur France 3 Ile-de-France et Public Sénat avec France Bleu 107.1 le 26 avril 2013.
- 2e débat public sur LCI et LCP avec Aujourd'hui Le Parisien et Valeurs Actuelles le 14 mai 2013.
- 3e débat public sur I-Télé le 27 mai 2013 : seuls des extraits de vidéos sont disponibles et non le débat en continu dans sa totalité.
Interviews et vidéos des autres candidats :
- Pierre-Yves Bournazel, 35 ans.
- Chenva Tieu, 50 ans.
- Franck Margain, 51 ans.
- Jean-François Legaret, 60 ans.
Voir ou revoir les débats publics :
- 1er débat public sur France 3 Ile-de-France et Public Sénat avec France Bleu 107.1 le 26 avril 2013.
- 2e débat public sur LCI et LCP avec Aujourd'hui Le Parisien et Valeurs Actuelles le 14 mai 2013.
- 3e débat public sur I-Télé le 27 mai 2013 : seuls des extraits de vidéos sont disponibles et non le débat en continu dans sa totalité.
Interviews et vidéos des autres candidats :
- Pierre-Yves Bournazel, 35 ans.
- Chenva Tieu, 50 ans.
- Franck Margain, 51 ans.
- Jean-François Legaret, 60 ans.
Informations pratiques
Pour savoir où et comment voter, les renseignements sont disponibles sur Internet : http://www.primaireparis.fr