Alexandre Benalla savait qu'une vidéo existait et il en a informé l'Elysée dès le 1er mai au soir, comme cela a été révélé le 1er août par voie de presse, "par messagerie cryptée (...) il n'a plus le téléphone avec lequel il a envoyé ce message (...) il a conservé les données sur une clé USB".
Problème : Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée, ainsi que Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, ont déclaré sous serment devant la commission d'enquête au Sénat (et aussi à l'Assemblée nationale pour Patrick Strzoda) qu'ils n'avaient appris l'existence d'une vidéo circulant sur les réseaux sociaux que le 2 mai.
Sur Twitter, la première vidéo tournée place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai 2018.
La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux dès le 1er mai à partir de 20 h 17
🔴🔴🔴🔴 ALERTA VIOLENCES POLICIÈRES
— Taha Bouhafs🔻 (@T_Bouhafs) 1 mai 2018
DES POLICIERS TABASSENT ET GAZENT TOUT LE MONDE PLACE CONTREESCARPE !!
FAITES TOURNER IL FAUT QUE TOUT LE MONDE VOIT !!#ViolencesPolicieres #1erMai pic.twitter.com/Dabr6HHwyJ
L'Assemblée nationale s'arrête : il n'y aura pas de rapport sur l'affaire Benalla
Richard Ferrand, le président du groupe La République en Marche à l'Assemblée, l'a dit dans un entretien publié ce mercredi 1er août 2018 dans Le Monde :