Il annonce la couleur dès le début du rendez-vous à la Brasserie Lipp à Saint-Germain-des-Prés qu'il affectionne : entré en campagne "par hasard" à la fin du mois de janvier 2014, Paul Marie Coûteaux se dit "parti trop tard" pour "battre l'hégémonie de la gauche".
6.6 % des suffrages aux européennes en 2004 dans le 6e
Son précédent score dans le 6e remonte à 2004 : investi par Philippe de Villiers, il est réélu député européen avec un score de 6.6 % des suffrages exprimés dans l'arrondissement.
Paul Marie Coûteaux crée en 2011 le parti politique Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL) qu'il préside et qu'il essaie de mettre sur orbite dans toute la France. Il passe des accords électoraux avec les uns et les autres. Suite à un accord politique à Paris avec le Front National (FN), les candidats du SIEL sont têtes de liste dans les 5e, 6e, 10e, 12e et 18e arrondissements. "C'est la première fois que le Front National a un allié. Ils n'ont pas la culture du partenariat. Je voudrais que le FN participe à une alliance très large avec la droite. Il faut un jour un parti de droite. Le Front National dit "ni à droite, ni à gauche".
"Lors de la Manif pour Tous, j'ai pensé qu'il y avait un renouvellement politique" qui s'opérait, explique-t-il. Marine Le Pen prend ses distances par rapport au mouvement et désigne le frontiste Wallerand de Saint-Just au lieu du SIEL Paul Marie Coûteaux, candidat à la tête de liste parisienne : "J'aurais fait une campagne chic et choc" assure-t-il car "Paris a un rôle de chaudière".
Dans le 6e, sa liste comprend 7 membres du SIEL et 6 membres du FN. Son comité de soutien compte l'ancien député et maire du 6e Pierre Bas et de nombreux écrivains et intellectuels tels Alain Paucard, Philippe de Saint Robert ou encore René Camus. Il fréquente tous les milieux, est ouvert à tous les débats.
Paul Marie Coûteaux crée en 2011 le parti politique Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL) qu'il préside et qu'il essaie de mettre sur orbite dans toute la France. Il passe des accords électoraux avec les uns et les autres. Suite à un accord politique à Paris avec le Front National (FN), les candidats du SIEL sont têtes de liste dans les 5e, 6e, 10e, 12e et 18e arrondissements. "C'est la première fois que le Front National a un allié. Ils n'ont pas la culture du partenariat. Je voudrais que le FN participe à une alliance très large avec la droite. Il faut un jour un parti de droite. Le Front National dit "ni à droite, ni à gauche".
"Lors de la Manif pour Tous, j'ai pensé qu'il y avait un renouvellement politique" qui s'opérait, explique-t-il. Marine Le Pen prend ses distances par rapport au mouvement et désigne le frontiste Wallerand de Saint-Just au lieu du SIEL Paul Marie Coûteaux, candidat à la tête de liste parisienne : "J'aurais fait une campagne chic et choc" assure-t-il car "Paris a un rôle de chaudière".
Dans le 6e, sa liste comprend 7 membres du SIEL et 6 membres du FN. Son comité de soutien compte l'ancien député et maire du 6e Pierre Bas et de nombreux écrivains et intellectuels tels Alain Paucard, Philippe de Saint Robert ou encore René Camus. Il fréquente tous les milieux, est ouvert à tous les débats.
Le 6e : l'essence de Paris
Paul Marie Coûteaux, un habitué de la Brasserie Lipp - Photo : VD.
"J'aime cet arrondissement ; il garde sa personnalité. Il y a une idée des arrondissements comme il y a une idée des pays. La patrie des Lettres, des Arts, de la Mode, ..., c'est ce qu'il y a de mieux dans l'idée de Paris. C'est la quintessence. Paris est l'essence de la France. Le 6e est l'essence de Paris.
Je suis contre les idées des grandes transformations. Le monde est fait d'évolutions et de nouveautés et il faut aussi des éléments de permanence. Nous ne sommes pas assez conservateurs. Bertrand Delanoë a été caricatural de ce point de vue là.
Je suis un ancien de l'ENA et je regarde le budget. Le budget parle : le budget des socialistes a été démagogique. Je ne vois pas pourquoi Paris devrait être la ville la plus populeuse de France".
Parce que "le 6e est une part du musée de la France", à préserver des investisseurs étrangers, la spéculation immobilière le préoccupe. Sa campagne est axée "sur le Paris intime d'une certaine France dans le 6e" : "Le maire a une responsabilité quant à l'esthétique. Il doit lutter contre les enseignes, il y a un empiétement permanent du domaine public, les cafés s'étendent beaucoup trop sur les trottoirs (...)".
Je suis contre les idées des grandes transformations. Le monde est fait d'évolutions et de nouveautés et il faut aussi des éléments de permanence. Nous ne sommes pas assez conservateurs. Bertrand Delanoë a été caricatural de ce point de vue là.
Je suis un ancien de l'ENA et je regarde le budget. Le budget parle : le budget des socialistes a été démagogique. Je ne vois pas pourquoi Paris devrait être la ville la plus populeuse de France".
Parce que "le 6e est une part du musée de la France", à préserver des investisseurs étrangers, la spéculation immobilière le préoccupe. Sa campagne est axée "sur le Paris intime d'une certaine France dans le 6e" : "Le maire a une responsabilité quant à l'esthétique. Il doit lutter contre les enseignes, il y a un empiétement permanent du domaine public, les cafés s'étendent beaucoup trop sur les trottoirs (...)".
Ce que pense Paul Marie Coûteaux des principaux candidats aux municipales dans le 6e arrondissement
A propos de Jean-Pierre Lecoq :
Paul Marie Coûteaux : "C'est un arrondissementier. Il ne dépasse pas la ligne d'horizon du 6e. Je crois qu'il a raté sa liste en faisant venir des gens comme Marielle de Sarnez, toujours fourrée avec Cohn-Bendit au parlement européen".
Depuis le 6 mars 2014, Marielle de Sarnez, numéro 2 sur la liste de Jean-Pierre Lecoq, est également candidate à sa réélection aux européennes le 25 mai 2014.
A propos de Dominique Baud :
Paul Marie Coûteaux : "Elle est toujours en quête d'une liste. Elle s'est présentée aux élections européennes en 2004".
A propos de Geneviève Bertrand :
Paul Marie Coûteaux : "C'est une candidature humaine, profondément humaine de vengeance et de dépit. J'ai plus de perspectives en offrant une alternative à la droite".
A propos de Romain Levy :
Paul Marie Coûteaux : "Je n'ai rien contre lui à titre personnel mais il représente cette gauche dépensière, pétrie de copinage, avec des grands projets que n'attendent pas les Parisiens".
Paul Marie Coûteaux : "C'est un arrondissementier. Il ne dépasse pas la ligne d'horizon du 6e. Je crois qu'il a raté sa liste en faisant venir des gens comme Marielle de Sarnez, toujours fourrée avec Cohn-Bendit au parlement européen".
Depuis le 6 mars 2014, Marielle de Sarnez, numéro 2 sur la liste de Jean-Pierre Lecoq, est également candidate à sa réélection aux européennes le 25 mai 2014.
A propos de Dominique Baud :
Paul Marie Coûteaux : "Elle est toujours en quête d'une liste. Elle s'est présentée aux élections européennes en 2004".
A propos de Geneviève Bertrand :
Paul Marie Coûteaux : "C'est une candidature humaine, profondément humaine de vengeance et de dépit. J'ai plus de perspectives en offrant une alternative à la droite".
A propos de Romain Levy :
Paul Marie Coûteaux : "Je n'ai rien contre lui à titre personnel mais il représente cette gauche dépensière, pétrie de copinage, avec des grands projets que n'attendent pas les Parisiens".