Jean-François Martins, adjoint de la Maire chargé de toutes les questions relatives au sport et au tourisme répond aux questions des conseillers de Paris Jean-Didier Berthault 17e arrondissement et Anne-Charlotte Buffeteau 15e arrondissement sur le mouvement social qui affecte les piscines et centres sportifs municipaux.
Un mouvement social touche l'ensemble des piscines et centres sportifs municipaux depuis "déjà depuis plus de 27 semaines" rappelle Jean-Didier Berthault : "Les équipements sont fermés plus de la moitié des dimanches, à savoir 60 % d'entre eux pour le centre sportif Max Rousié dans le 17e. Nous avons plus de 1000 heures de créneaux associatif qui ont été supprimés depuis le début du conflit dans le seul 17e arrondissement. Nous souhaitons désormais que l'exécutif municipal puisse nous en dire plus sur la réouverture complète dans les plus brefs délais des piscines mais aussi des centres sportifs affectés par les grèves de personnel".
Anne-Charlotte Buffeteau demande au niveau des piscines "ce que la mairie met en oeuvre pour permettre aux Parisiens d'exercer leur activité".
Un mouvement social touche l'ensemble des piscines et centres sportifs municipaux depuis "déjà depuis plus de 27 semaines" rappelle Jean-Didier Berthault : "Les équipements sont fermés plus de la moitié des dimanches, à savoir 60 % d'entre eux pour le centre sportif Max Rousié dans le 17e. Nous avons plus de 1000 heures de créneaux associatif qui ont été supprimés depuis le début du conflit dans le seul 17e arrondissement. Nous souhaitons désormais que l'exécutif municipal puisse nous en dire plus sur la réouverture complète dans les plus brefs délais des piscines mais aussi des centres sportifs affectés par les grèves de personnel".
Anne-Charlotte Buffeteau demande au niveau des piscines "ce que la mairie met en oeuvre pour permettre aux Parisiens d'exercer leur activité".
Traiter en 2015 la question de l'amplitude horaire du service et des équipements publics
Dans sa réponse, l'adjoint au Maire de Paris décrit la situation : "C'est évidemment un un sujet sensible qui nous affecte tous. Nous sommes tous désagréablement informés chaque week-end des établissements fermés, cependant je vous invite à prendre ce sujet à la fois avec gravité mais aussi avec lucidité sur la réalité de ce mouvement.
- D'abord c'est globalement 19 % d'agents grévistes le dimanche depuis la rentrée contre 25 % avant l'été,
- 16 % des équipements fermés depuis la rentrée contre 23 % avant l'été,
- avec un montant plus important aux alentours de 43 % pour les piscines pour une raison simple". L'explication : "les conditions d'encadrement dans les piscines sont telles que très rapidement le manque d'un ou deux agents provoque la fermeture de l'établissement".
Jean-François Martins rappelle la revendication des organisations syndicales qui appellent au mouvement : "un relèvement de 180 euros de prime dominicale. Ce chiffre ne correspond à aucune direction de la ville. Aucun agent de la ville ne touche 180 euros par dimanche travaillé. Ceux de la Direction de la Jeunesse et des Sports touchent 44 euros de prime de travail le dimanche plus 45 euros de prime de roulement pour ce travail posté qui inclut, y compris dans leur indemnité de statut, ce travail le dimanche, ce qui n'est pas le cas de l'ensemble des directions de la ville. Ce travail le dimanche, j'ai eu l'occasion de le rappeler, avec mon collègue Emmanuel Grégoire, aux organisations syndicales, ne concerne pas que la DJS. La maire de Paris s'est engagée sur un agenda social avec les organisations de l'Hôtel de ville. Cet agenda social a vocation en 2015 à traiter cette question de l'amplitude horaire du service et des équipements publics.
Il serait irresponsable de traiter la question des équipements sportifs indépendamment des 9000 agents de la ville qui travaillent ou qui exercent une activité le dimanche dans près de sept directions. Ce souhait de pouvoir traiter cette question de l'indemnisation le dimanche de manière globale, et pas de manière spécifique à la DJS, nous l'avons expliqué aux organisations syndicales. Nous avons souhaité ouvrir avec elles un certain nombre de discussions et de négociations qui aujourd'hui n'ont pas abouti".
A l'intention des élus et des organisations syndicales, il précise : "Je vais être honnête avec vous, si vous me le permettez. Les organisations syndicales sont en train, sur ce dossier, d'emmener les agents droit dans le mur parce que leurs revendications ne peuvent pas aboutir, ni même juridiquement d'ailleurs. Nous ne pouvons pas créer un régime indemnitaire spécifique à la DJS puisque la DJS relève d'un statut propre à 3 directions donc c'est impossible. Je redis ici, y compris si les organisations nous entendent, qu'il va falloir prendre ce dossier avec responsabilité pour le traiter dans un cadre global. Evidemment l'échec du dialogue social en cours, qui n'est pas de notre fait, ne peut pas être le seul argument et seule réponse à faire aux usagers légitimement inquiets, pour ceux qui ne peuvent pas accéder à leur équipement sportif.
La première des réponses est que nous avons, autant de fois que nécessaire, sollicité par une association, tenté de reloger des matchs et des activités sportives. Je pense à une association dans le 14e que nous avons aidé à trouver un terrain à Bourg-la-Reine, à Choisy-le-Roi, pour ne pas perdre un match sur tapis vert. Nous l'avons fait pour de l'escrime, nous l'avons fait pour du championnat de France de boxe Thaï l'année dernière où ce sont les cadres de la direction qui ont ouvert un gymnase. Je veux le dire ici : pour chaque association qui en fait la demande, nous tentons autant que possible à trouver un créneau le samedi ou de reloger le dimanche dans un équipement qui, lui, est ouvert. Je voulais saluer ici devant le conseil le dévouement la disponibilité des agents de la DJS qui cherchent à trouver des solutions pour les usagers qui veulent faire du sport.
Dans les piscines où le mouvement se fait peut-être plus ressentir, l'ensemble des abonnements qui avaient été payé par des usagers de Paris a été prolongé une première fois de 3 mois et nous venons d'annoncer aux usagers qu'il serait prolongé de 3 mois supplémentaires de sorte que durant les 6 derniers mois où certains n'ont pu que de manière intermittente jouir de la piscine, l'abonnement ne leur soit pas décompté et le paiement transféré. Voilà. Je voulais vous décrire la situation avec beaucoup de sincérité et d'honnêteté, une situation à la fois de blocage et en même temps ce que nous faisions pour que les usagers puissent être le moins touchés par cette grève".
L'adjoint au Maire affirme être en train de régler le problème : "un conflit social ça ne se règle pas d'un coup de baguette magique ni de déclaration incantatoire ça se règle avec du dialogue social que nous exerçons".
Jean-François Martins propose à Jean-Didier Berthaut et Anne-Charlotte Buffeteau de retirer leurs deux voeux 46 et 47 sans quoi il émettrait un avis défavorable. Comprenant au vu des éléments apportés être "en phase de négociation" mais avec "des équipements bloqués", Jean-Didier Berthaut ne voit "aucune raison" de retirer le voeu de l'ensemble des élus du 17e arrondissement.
- D'abord c'est globalement 19 % d'agents grévistes le dimanche depuis la rentrée contre 25 % avant l'été,
- 16 % des équipements fermés depuis la rentrée contre 23 % avant l'été,
- avec un montant plus important aux alentours de 43 % pour les piscines pour une raison simple". L'explication : "les conditions d'encadrement dans les piscines sont telles que très rapidement le manque d'un ou deux agents provoque la fermeture de l'établissement".
Jean-François Martins rappelle la revendication des organisations syndicales qui appellent au mouvement : "un relèvement de 180 euros de prime dominicale. Ce chiffre ne correspond à aucune direction de la ville. Aucun agent de la ville ne touche 180 euros par dimanche travaillé. Ceux de la Direction de la Jeunesse et des Sports touchent 44 euros de prime de travail le dimanche plus 45 euros de prime de roulement pour ce travail posté qui inclut, y compris dans leur indemnité de statut, ce travail le dimanche, ce qui n'est pas le cas de l'ensemble des directions de la ville. Ce travail le dimanche, j'ai eu l'occasion de le rappeler, avec mon collègue Emmanuel Grégoire, aux organisations syndicales, ne concerne pas que la DJS. La maire de Paris s'est engagée sur un agenda social avec les organisations de l'Hôtel de ville. Cet agenda social a vocation en 2015 à traiter cette question de l'amplitude horaire du service et des équipements publics.
Il serait irresponsable de traiter la question des équipements sportifs indépendamment des 9000 agents de la ville qui travaillent ou qui exercent une activité le dimanche dans près de sept directions. Ce souhait de pouvoir traiter cette question de l'indemnisation le dimanche de manière globale, et pas de manière spécifique à la DJS, nous l'avons expliqué aux organisations syndicales. Nous avons souhaité ouvrir avec elles un certain nombre de discussions et de négociations qui aujourd'hui n'ont pas abouti".
A l'intention des élus et des organisations syndicales, il précise : "Je vais être honnête avec vous, si vous me le permettez. Les organisations syndicales sont en train, sur ce dossier, d'emmener les agents droit dans le mur parce que leurs revendications ne peuvent pas aboutir, ni même juridiquement d'ailleurs. Nous ne pouvons pas créer un régime indemnitaire spécifique à la DJS puisque la DJS relève d'un statut propre à 3 directions donc c'est impossible. Je redis ici, y compris si les organisations nous entendent, qu'il va falloir prendre ce dossier avec responsabilité pour le traiter dans un cadre global. Evidemment l'échec du dialogue social en cours, qui n'est pas de notre fait, ne peut pas être le seul argument et seule réponse à faire aux usagers légitimement inquiets, pour ceux qui ne peuvent pas accéder à leur équipement sportif.
La première des réponses est que nous avons, autant de fois que nécessaire, sollicité par une association, tenté de reloger des matchs et des activités sportives. Je pense à une association dans le 14e que nous avons aidé à trouver un terrain à Bourg-la-Reine, à Choisy-le-Roi, pour ne pas perdre un match sur tapis vert. Nous l'avons fait pour de l'escrime, nous l'avons fait pour du championnat de France de boxe Thaï l'année dernière où ce sont les cadres de la direction qui ont ouvert un gymnase. Je veux le dire ici : pour chaque association qui en fait la demande, nous tentons autant que possible à trouver un créneau le samedi ou de reloger le dimanche dans un équipement qui, lui, est ouvert. Je voulais saluer ici devant le conseil le dévouement la disponibilité des agents de la DJS qui cherchent à trouver des solutions pour les usagers qui veulent faire du sport.
Dans les piscines où le mouvement se fait peut-être plus ressentir, l'ensemble des abonnements qui avaient été payé par des usagers de Paris a été prolongé une première fois de 3 mois et nous venons d'annoncer aux usagers qu'il serait prolongé de 3 mois supplémentaires de sorte que durant les 6 derniers mois où certains n'ont pu que de manière intermittente jouir de la piscine, l'abonnement ne leur soit pas décompté et le paiement transféré. Voilà. Je voulais vous décrire la situation avec beaucoup de sincérité et d'honnêteté, une situation à la fois de blocage et en même temps ce que nous faisions pour que les usagers puissent être le moins touchés par cette grève".
L'adjoint au Maire affirme être en train de régler le problème : "un conflit social ça ne se règle pas d'un coup de baguette magique ni de déclaration incantatoire ça se règle avec du dialogue social que nous exerçons".
Jean-François Martins propose à Jean-Didier Berthaut et Anne-Charlotte Buffeteau de retirer leurs deux voeux 46 et 47 sans quoi il émettrait un avis défavorable. Comprenant au vu des éléments apportés être "en phase de négociation" mais avec "des équipements bloqués", Jean-Didier Berthaut ne voit "aucune raison" de retirer le voeu de l'ensemble des élus du 17e arrondissement.