Ambiance plutôt consensuelle au conseil d’arrondissement de la mairie du 16e en ce jeudi 9 juin 2011. Dix délibérations sont soumises au vote dont celle concernant le stationnement et la circulation des voitures dans l’arrondissement, le tout expédié en quarante minutes seulement.
La « Signature avec le Syndicat Mixte Autolib' d'une convention portant superposition d'affectations sur partie du domaine public de voirie en surface de la Ville pour l'implantation de stations et d'espaces Autolib’ », est un sujet sensible dans le 16e arrondissement. Le député de Paris et maire du 16e arrondissement, Claude Goasguen, déclare que le 16e « se différencie des autres arrondissements de Paris », dans la mesure où « il a tendance à avoir beaucoup plus de voitures que les autres arrondissements ». Il est, par conséquent, « particulièrement touché par le problème du stationnement ». Véronique Baldini, adjointe au maire, chargée de l’environnement, du développement durable, de la propreté, des espaces verts et de la voirie, insiste sur ce point, en déclarant qu’il y a « un manque cruel de places dans le 16e arrondissement ». L’installation de bornes Autolib’ correspondrait à la perte de 130 places de stationnement, dont 31 places en souterrain. Elle propose donc d’être favorable à la proposition, mais seulement si cette dernière s’accompagne de nouvelles capacités de stationnement. Ghislaine Salmat, élue d’opposition, perçoit cette proposition comme étant inutile. Ne possédant pas elle-même de voiture, elle pense qu’« avec l’installation d’emplacement Autolib’, les riverains réaliseront qu’il n’y a plus grand intérêt à posséder une voiture ». Véronique Baldini rétorque que ce sera peut-être le cas sur le long terme, mais que pour l’instant « perdre 130 places, c’est beaucoup trop ». Caroline Kovarsky remarque que beaucoup de places de stationnement sont « perdues » à cause des emplacements réservés aux taxis.
Avant le conseil du 16e arrondissement - Photo : Julie Hammett.
Le maire, renchérit sur cette remarque et propose de préparer un vœu destiné à la préfecture de police de Paris, de façon à pouvoir implanter des stations Autolib’, tout en conservant un maximum de places pour les riverains qui souhaite continuer à utiliser leurs propres voitures.
Toujours sur le thème de la circulation, Véronique Baldini propose d’ajouter un vœu pour remédier au nombre croissant d’accidents de véhicules dans le Bois de Boulogne. Elle met en cause l’état de la voirie, « qui n’a pas été entretenue depuis longtemps ». Selon elle, beaucoup de riverains se plaignent à la mairie de l’état déplorable de la chaussée qui entraîne des accidents matériels. Le vœu proposé, demande « un effort financier de la ville de Paris, pour organiser avant l’Automne prochain une opération de réparation de la chaussée ». « Des travaux sont déjà prévus sur l’Avenue du Bord de l’Eau, mais ce n’est pas suffisant ! », insiste Véronique Baldini. Alors que Thomas Lauret, élu d’opposition, lui demande de préciser les zones endommagées de façon à « donner plus de poids » à son vœu, la réponse se fait vague : « le quartier en général est en mauvais état, et qu’il est inutile de préciser des endroits particuliers ». Jérémy Redler, délégué auprès du maire, chargé du développement économique et des professions libérales, raconte qu’il a lui-même été victime d’un accident de voiture dans le quartier du Bois de Boulogne. Il témoigne : « ma voiture a été sérieusement endommagée à cause d’un trou sur la voirie. Je roulais en voiture, donc il n’y a pas eu trop de dégâts, mais un même accident avec un deux roues pourrait vite s’avérer mortel ». De quoi réjouir Véronique Baldini : « Voilà, c’est exactement ce que je disais ! »
Mais où sont donc passées les avenues « so chic » du 16e ?
Toujours sur le thème de la circulation, Véronique Baldini propose d’ajouter un vœu pour remédier au nombre croissant d’accidents de véhicules dans le Bois de Boulogne. Elle met en cause l’état de la voirie, « qui n’a pas été entretenue depuis longtemps ». Selon elle, beaucoup de riverains se plaignent à la mairie de l’état déplorable de la chaussée qui entraîne des accidents matériels. Le vœu proposé, demande « un effort financier de la ville de Paris, pour organiser avant l’Automne prochain une opération de réparation de la chaussée ». « Des travaux sont déjà prévus sur l’Avenue du Bord de l’Eau, mais ce n’est pas suffisant ! », insiste Véronique Baldini. Alors que Thomas Lauret, élu d’opposition, lui demande de préciser les zones endommagées de façon à « donner plus de poids » à son vœu, la réponse se fait vague : « le quartier en général est en mauvais état, et qu’il est inutile de préciser des endroits particuliers ». Jérémy Redler, délégué auprès du maire, chargé du développement économique et des professions libérales, raconte qu’il a lui-même été victime d’un accident de voiture dans le quartier du Bois de Boulogne. Il témoigne : « ma voiture a été sérieusement endommagée à cause d’un trou sur la voirie. Je roulais en voiture, donc il n’y a pas eu trop de dégâts, mais un même accident avec un deux roues pourrait vite s’avérer mortel ». De quoi réjouir Véronique Baldini : « Voilà, c’est exactement ce que je disais ! »
Mais où sont donc passées les avenues « so chic » du 16e ?
Chaussées du Bois de Boulogne - Photo : Julie Hammett.