
Les organisateurs des parties illicites, mais aussi les joueurs, s’exposent à une peine de 6 mois d’emprisonnement et 7.500 euros d’amendes.
En France, le Code Pénal interdit les jeux d’argent, à l’exception de ceux autorisés par les autorités. Au sein de la préfecture de police, c’est la brigade de répression du banditisme (BRB) qui est en charge des enquêtes liées aux infractions à la législation sur les jeux de hasard. Sont considérés comme tels la plupart des jeux que l’on rencontre dans les casinos : les salles de jeux de table (boule, roulette, etc.) et de jeux de cartes, ainsi que les machines à sous.
Une réglementation bien spécifique concerne les jeux de hasard : la loi du 12 juillet 1983 (n°83-628) prohibe, sous peine de sanctions pénales, tant la tenue d’une maison de jeux de hasard où le public est librement admis, que l’établissement et la tenue sur la voie publique ou dans tout lieu ouvert au public de tous jeux de hasard non autorisés par la loi dont l’enjeu est l’argent.
Cette règle s’applique notamment aux parties de poker en raison de la réunion des trois éléments qui constituent l’infraction : l’existence d’un jeu de hasard, la mise à disposition de ces jeux au public et un enjeu d’argent.
Source : Service de la communication de la préfecture de police de Paris.