"Ce bouton bleu, il sert à quoi?", "Comment on fait pour allumer les gyrophares ? ", " Et sur votre veste, qu’est-ce qu’il y a marqué ? " Jeudi 14 juillet 2011, des pompiers de l'air sont à la disposition du public, dans le cadre de l'opération les Parisiens accueillent leurs soldats, place de la Nation dans le 12e arrondissement de Paris.
Des pompiers de l'air, de la base aérienne n°123 à Bricy-Orléans, n’ont pas défilé cette année. Il faut préparer le matériel, casques, uniformes et un énorme camion rouge, pour le plus grand bonheur des enfants.
Ces derniers ont donc pu échanger quelques mots avec leurs héros toute la journée, accompagnés de leurs parents, et grimper dans un "vrai camion de pompier". "Ca fait cinq heures qu’on est là, et la queue ne diminue pas !" lance le pompier à l’entrée du camion, aviateur de 2e classe. Depuis l’ouverture à 10h du Village du SMA (Service Militaire Adapté), installé en l’honneur des jeunes volontaires d'Outre-Mer et des militaires de différents corps venus à la rencontre des parisiens, il accueille les enfants.
Et pour cause, le métier fait rêver. Initialement limités à la sécurité incendie dans le milieu aéronautique, les pompiers de l'air voient, depuis quelques années, leur responsabilités s'étendre au secours à victimes, à la sécurité nucléaire et à la prévention des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). Les militaires sont non seulement des spécialistes de la sécurité incendie mais il sont également aptes à évoluer en zone d'insécurité. A Kaboul, la capitale afghane, ils assurent notamment la sécurité incendie du camp militaire interallié, la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) composée de 48 pays présents en Afghanistan. Ces emplois variés nécessitent des savoirs-faire différents sans cesse réactualisés par des stages et une condition physique parfaite.
Ces derniers ont donc pu échanger quelques mots avec leurs héros toute la journée, accompagnés de leurs parents, et grimper dans un "vrai camion de pompier". "Ca fait cinq heures qu’on est là, et la queue ne diminue pas !" lance le pompier à l’entrée du camion, aviateur de 2e classe. Depuis l’ouverture à 10h du Village du SMA (Service Militaire Adapté), installé en l’honneur des jeunes volontaires d'Outre-Mer et des militaires de différents corps venus à la rencontre des parisiens, il accueille les enfants.
Et pour cause, le métier fait rêver. Initialement limités à la sécurité incendie dans le milieu aéronautique, les pompiers de l'air voient, depuis quelques années, leur responsabilités s'étendre au secours à victimes, à la sécurité nucléaire et à la prévention des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). Les militaires sont non seulement des spécialistes de la sécurité incendie mais il sont également aptes à évoluer en zone d'insécurité. A Kaboul, la capitale afghane, ils assurent notamment la sécurité incendie du camp militaire interallié, la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) composée de 48 pays présents en Afghanistan. Ces emplois variés nécessitent des savoirs-faire différents sans cesse réactualisés par des stages et une condition physique parfaite.
Loïc, son frère, son père et l'un des militaires pompiers de l'air. Photo : Julie Hammett.
Lorick, 10 ans, aime "tout" dans le métier de pompier : "Je veux conduire, éteindre les feux, sauver les gens. Moi ça ne me fait pas peur". Et cette fascination pour le métier ne concerne pas que les jeunes garçons. Des fillettes aussi attendent impatiemment leur tour pour entrer dans le "beau et grand camion".
Les pompiers de l'air qui accueillent les enfants comprennent l’émerveillement des enfants. Eux-mêmes ont été piqués très jeunes par le syndrome du "camion rouge". "J’ai ça dans le sang", affirme le caporal chef, "toute ma famille exerce ce métier, que ce soit mon père, mon oncle ou ma cousine". Un autre militaire ajoute : "Dès que ça brûle, j’y vais. Je ne me pose même pas la question. Il y a certes toujours un peu de crainte. Mais l’envie vient spontanément, et prend vite le dessus".
Lorsque Lorick lui demande "Comment on devient sapeur-pompier ?", le pompier répond : "Il faut de l’entraînement, du courage, et des sacrifices. Beaucoup de sacrifices". Des mots qui ne semblent pas décourager Lorick, qui quitte le camion des étoiles et de la détermination plein les yeux.
- Article du 9 juillet 2011 :
Quand le défilé du 14 juillet unit la Nation et amuse les enfants.
Les pompiers de l'air qui accueillent les enfants comprennent l’émerveillement des enfants. Eux-mêmes ont été piqués très jeunes par le syndrome du "camion rouge". "J’ai ça dans le sang", affirme le caporal chef, "toute ma famille exerce ce métier, que ce soit mon père, mon oncle ou ma cousine". Un autre militaire ajoute : "Dès que ça brûle, j’y vais. Je ne me pose même pas la question. Il y a certes toujours un peu de crainte. Mais l’envie vient spontanément, et prend vite le dessus".
Lorsque Lorick lui demande "Comment on devient sapeur-pompier ?", le pompier répond : "Il faut de l’entraînement, du courage, et des sacrifices. Beaucoup de sacrifices". Des mots qui ne semblent pas décourager Lorick, qui quitte le camion des étoiles et de la détermination plein les yeux.
- Article du 9 juillet 2011 :
Quand le défilé du 14 juillet unit la Nation et amuse les enfants.
Grand succès du camion des pompiers de l'air, place de la Nation tout autour du Village du SMA. Photo : VD.
Opération Les Parisiens accueillent leurs soldats dans le 12e arrondissement de Paris. Photos : Julie Hammett.