En seulement quatre jours, ce sont près de 200 personnes qui contribuent à construire le jardin de l’éphémère pour la troisième année consécutive. Né le 13 juin dernier, il doit s’éteindre le 14 juillet prochain. Il ne reste donc plus que 7 jours aux visiteurs souhaitant profiter des visites guidées, qui ont lieu les mardis et les dimanches à 14h30 et 15h30.
A travers de nouvelles pratiques, le jardin éphémère tente de sensibiliser les citoyens à un jardinage plus écologique. C’est par exemple à partir de matériaux de récupération que les murs dits « murs végétaux » , cubes de fils de fer remplis de mousse appelée phaigne, sont faits. On plante aussi des fleurs au pied des arbres (d’où leur nom « pieds d’arbres »), pour éviter l'utilisation de désherbant. Le guide de la visite, Florence Bouillon, jardinière, nous informe que les 487000 arbres parisiens jouent un rôle important dans la régulation de la température. Au fur et à mesure de la visite, on découvre des jardins potagers aussi colorés les uns que les autres. On y remarque des pieds d’aubergines, du fenouil, des betteraves. Mais surtout, la présence de paillis intrigue. En effet, cette couche protectrice, constituée de matériaux naturels, sert à protéger la terre et permet de créer en même temps des micro-organismes tout à fait sains pour les plantes. Au cours de la visite, l'oeil se plaît à contempler des plantes et des arbres divers et variés, du micocoulier (feuillu du sud de la France) aux "minas lobatas", superbes plantes oranges et jaunes du Mexique, en passant par d'adorables arbustes qu'on verrait bien dans son jardin.
Les personnes présentes, en majorité retraitées, sont curieuses et ne demandent qu’à en savoir plus, pour appliquer à leur propre jardin les ingénieux conseils reçus.
Finalement, c'est une averse qui a raison des visiteurs mais qui fait sûrement beaucoup de bien au jardin et contribue à le préserver malgré son éphémérité.
Finalement, c'est une averse qui a raison des visiteurs mais qui fait sûrement beaucoup de bien au jardin et contribue à le préserver malgré son éphémérité.